Stephen King - La clé des vents

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Alors qu’ils arpentent le Sentier du Rayon en direction de Calla Bryn Sturgis, une terrible tempête oblige Roland de Gilead et son
— Jake, Susannah, Eddie et Ote — à s’abriter dans une bourgade abandonnée depuis longtemps par ses habitants. Bercés par la lueur des flammes et les hurlements du vent, les quatre compagnons écoutent le Pistolero lever le voile sur deux épisodes troubles de son passé…
STEPHEN KING
fait partie de ces écrivains qu’il n’est plus besoin de présenter.
autant de romans — et souvent de films — mondialement célèbres. Mais rien ne compte plus à ses yeux que le cycle de
son Grand Œuvre, une saga-fleuve monumentale dont il entama l’écriture alors qu’il était encore étudiant.
chronologiquement situé entre les tomes quatre et cinq, peut se lire indépendamment des romans du cycle.

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Cette injonction s’adressait au cheval, qui retourna d’un pas lent vers le perron, sur lequel Nell se tordait les mains pendant que le Grand Kells la fixait d’un œil mauvais. Les doigts filiformes, mais robustes du Collecteur enserrèrent à nouveau les poignets de Tim — comme une paire de menottes — et le soulevèrent. L’instant d’après, il était par terre, levant des yeux ébaubis vers le visage livide qui souriait de ses lèvres écarlates. La clé dans sa poche semblait brûlante. Un coup de tonnerre retentit dans le ciel et il commença à pleuvoir.

— La Baronnie vous remercie.

Le Collecteur porta un doigt ganté à son chapeau à larges bords. Puis il fit volter son cheval noir et disparut dans la pluie. La dernière chose que vit Tim était fort étrange : lorsque le vent gonfla la lourde cape noire, il aperçut un gros objet attaché au gunna du Collecteur. On aurait dit une bassine.

Le Grand Kellsdescendit les marches d’un pas vif, agrippa Tim par les épaules et se mit à le secouer. La pluie collait ses rares cheveux à ses tempes et gouttait de sa barbe. Celle-ci était noire lorsqu’il avait bouclé la corde avec Nell, mais elle était aujourd’hui striée de gris.

— Qu’est-ce qu’il t’a dit ? Il t’a parlé de moi ? Quels mensonges t’a t-il racontés ? Parle !

Tim était incapable de répondre. Sa tête remuait si fort qu’il en avait les dents qui claquaient.

Nell les rejoignit en courant.

— Arrête ! Laisse-le tranquille ! Tu m’as promis que jamais…

— Ne te mêle pas de ça, femme, dit-il en lui décochant un coup de poing.

La mama de Tim tomba sur l’allée, où la pluie recouvrait déjà les traces laissées par le cheval du Collecteur.

Espèce de brute ! hurla Tim. Tu n’as pas le droit de frapper ma mama !

Il ne sentit rien lorsque Kells le gratifia à son tour d’un coup de poing, mais une lumière aveuglante envahit son champ visuel. Lorsqu’elle finit par s’estomper, il se retrouva gisant dans la boue à côté de sa mère. Il était étourdi, ses oreilles bourdonnaient, et la clé dans sa poche brûlait comme une braise.

— Nis vous emporte, tous les deux, dit Kells en s’éloignant sous la pluie.

Une fois passé le portail, il tourna à droite, prenant la direction de la grand-rue de L’Arbre. La direction du saloon, Tim en était sûr. Il n’avait pas touché à l’alcool durant toute la Terre Vide — pour ce qu’en savait le garçon —, mais, ce soir, il allait se rattraper. À en juger par le visage chagriné de sa mère — le front mouillé de pluie, les cheveux collés à sa joue rougie par le coup de poing —, elle le savait aussi.

Tim lui passa un bras autour de la taille, elle lui en passa un autour des épaules. Se soutenant l’un l’autre, ils gagnèrent lentement le perron, puis l’intérieur de la maison.

Elle ne s’assit pas, elle s’effondra sur la chaise de la cuisine. Tim attrapa la cruche, versa de l’eau fraîche dans la cuvette, humecta un chiffon propre et le posa doucement sur sa pommette, qui commençait à enfler. Elle l’y maintint pressé un moment puis le lui tendit sans mot dire. Il l’appliqua sur son visage pour lui faire plaisir. La fraîcheur apaisa un peu sa douleur lancinante.

— C’est un joli tableau, pas vrai ? dit-elle sur un ton de jovialité forcée. L’épouse assommée, l’enfant martyr et le mari poivrot.

Comme il ne savait quoi répondre à cela, Tim ne dit rien.

Nell baissa la tête et, le menton calé sur sa main, fixa la table devant elle.

— Nous voilà mal partis, Tim. J’étais terrifiée, je ne savais plus quoi faire, mais ce n’est pas une excuse. Nous aurions mieux fait de choisir le vagabondage, je crois bien.

Renoncer à leur place en ce monde ? À leur lopin de terre ? La perte de la hache et de la pièce porte-bonheur ne suffisait donc pas ? Toutefois, elle avait raison ; ils étaient mal partis.

Mais j’ai une clé, songea Tim, et il glissa les doigts au fond de sa poche pour la toucher.

— Où est-il allé ? demanda Nell, et il comprit au ton de sa voix qu’elle ne parlait pas de Bern Kells.

Sur la Piste du Bois de Fer, à une ou deux roues d’ici. Il m’attend.

— Je ne sais pas, mama.

Pour autant qu’il s’en souvienne, c’était la première fois qu’il lui mentait.

— Mais on sait où est passé Bern, pas vrai ? (Elle tenta de rire, mais grimaça de douleur.) Il avait promis à Milly Redhouse de ne plus jamais boire, et il m’a fait la même promesse, mais c’est un faible. Ou alors… serait-ce moi qui le suis ? L’ai-je poussé à boire, à ton avis ?

— Non, mama.

Mais Tim se demanda si elle n’était pas dans le vrai. Pas de la façon dont elle l’entendait — en le traitant comme une mégère, en tenant mal sa maison, en lui refusant de faire ce que les hommes et les femmes font dans leur lit la nuit venue —, mais d’une autre manière encore indéfinie. Il y avait un mystère là-dessous, et il se demandait si la clé dans sa poche ne l’aiderait pas à le résoudre. Pour se retenir de la toucher une nouvelle fois, il se leva et se dirigea vers le garde-manger.

— Tu as envie de quelque chose ? Des œufs, peut-être ? Je vais te les préparer.

Elle eut un pauvre sourire.

— Grand merci, mon fils, mais je n’ai pas faim. Je crois que je vais m’allonger un peu.

Elle se leva en chancelant.

Tim l’aida à gagner la chambre. Puis il fit semblant de s’intéresser à ce qui se passait dehors pendant qu’elle ôtait sa robe maculée de boue pour enfiler sa chemise de nuit. Lorsqu’il se retourna, elle s’était glissée entre les draps. Elle tapota ceux-ci à côté d’elle, comme elle le faisait parfois quand il était tout petit. En ce temps-là, son pa aurait été couché à ses côtés, vêtu de sa longue chemise de bûcheron et fumant une cigarette qu’il venait de rouler.

— Je ne peux pas le chasser, dit-elle. Je le voudrais bien, mais à présent que la corde est bouclée, cette place est la sienne bien plus que la mienne. La loi est cruelle pour les femmes. Jamais je n’aurais pensé cela avant, mais à présent… à présent…

Ses yeux devenaient vitreux, son regard lointain. Elle ne tarderait pas à s’endormir, et c’était une bonne chose.

Il l’embrassa sur sa joue indemne et fit mine de partir, mais elle le retint.

— Que t’a dit le Collecteur ?

— Il m’a demandé si j’aimais mon nouveau beaupa. Je ne sais plus ce que je lui ai répondu. J’avais très peur.

— Moi aussi, j’ai eu peur, quand il a rabattu sa cape sur toi. Je croyais qu’il voulait t’emporter, comme le Roi Rouge dans le vieux conte.

Elle ferma les yeux. Tim crut qu’elle s’était endormie, mais elle les rouvrit, très lentement. On y lisait maintenant quelque chose qui était peut-être de l’horreur.

— Je me rappelle le jour où il est venu voir mon pa, alors que j’étais toute petite et à peine propre — le cheval noir, les gants et la cape noirs, la selle avec des sigleus d’argent. Son visage blafard m’a donné des cauchemars — il est si allongé. Et tu sais quoi, Tim ?

Il secoua lentement la tête.

— Il porte la même bassine d’argent attachée derrière lui, car je l’avais aperçue alors. Cela fait plus de vingt ans — si fait, vingt ans et une poignée d’années —, mais il n’a pas changé. Il n’a pas vieilli d’une journée.

Ses yeux se refermèrent. Cette fois-ci, ils restèrent clos et Tim sortit de la chambre à pas de loup.

Une fois assuré que sa mère dormait,Tim traversa le vestibule pour gagner le réduit où se trouvait la malle du Grand Kells, dont la masse trapue était dissimulée par une vieille couverture. Quand il avait dit au Collecteur qu’il ne se trouvait que deux serrures à L’Arbre, l’autre lui avait répondu : Oh ! je crois que tu en connais une autre.

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