Terry Pratchett - Le huitième sortilège

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Octogénaire, borgne, chauve et édenté, Cohen le Barbare, le plus grand héros de tous les temps réussira-t-il à tirer Deuxfleurs et Rincevent des griffes de leurs poursuivants ?
Question capitale, car le tissu même du temps et de l’espace est sur le point de passer dans l’essoreuse. Une étoile rouge menace de percuter le Disque-Monde et la survie de celui-ci est entre les mains du sorcier calamiteux : dans son esprit (très) brumeux se tapit en effet le… huitième sortilège !
La suite de l’épopée la plus démente de la Fantasy, avec, dans les seconds rôles, une distribution prestigieuse : le Bagage, l’In-Octavo, Herrena la harpie, Kwartz le troll, Trymon l’enchanteur maléfique et, naturellement, La Mort...

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— Tiens, cette porte a quelque chose de bizarre, fit Deuxfleurs.

— Pourquoi une maison aurait-elle besoin de magie pour continuer d’exister ? » voulut savoir Rincevent. Deuxfleurs toucha un mur avec précaution.

« C’est tout collant !

— Du nougat, fit Swires.

— Crénom ! Une vraie maisonnette en pain d’épice ! Rincevent, une vraie maisonnette…»

Rincevent hocha une tête maussade. « Ouais, l’École confiseuse d’Architecture, dit-il. Ça n’a jamais marché. »

Il regarda d’un œil soupçonneux le heurtoir en réglisse.

« Elle se régénère, comme qui dirait, fit Swires. Merveilleux, vraiment. On ne trouve plus de maisons comme ça, de nos jours, on ne trouve déjà pas de pain d’épice.

— Vraiment ? fit Rincevent, l’air sombre.

— Entrez donc, dit le gnome, mais faites attention au paillasson.

— Pourquoi ?

— Barbe à papa. »

* * *

Le grand Disque tournait lentement sous un soleil à la peine. La lumière du jour se réduisit à des flaques dans les creux puis s’évanouit à mesure que tombait la nuit.

Dans sa chambre frisquette de l’Université de l’Invisible, Trymon gardait le nez plongé dans le livre ; ses lèvres bougeaient en même temps qu’il suivait du doigt l’ancienne et insolite écriture.

Il lut que la grande pyramide de Tsort, depuis longtemps disparue, était bâtie d’un million trois mille dix blocs de calcaire. Il lut que dix mille esclaves avaient travaillé jusqu’à la mort à l’édifier. Il apprit qu’elle recelait un dédale de passages secrets dont des extraits de la sagesse de l’ancien Tsort décoraient les parois, à ce qu’on disait. Il lut que sa hauteur additionnée de sa longueur divisée par la moitié de sa largeur égalait exactement 1,67563, ou précisément 1237,98712567 fois la différence entre la distance au soleil et le poids d’une petite orange. Il apprit qu’on avait consacré soixante années entières à sa construction.

C’était, songea-t-il, se donner beaucoup de mal rien que pour affûter une lame de rasoir.

Dans la forêt de Skund, Deuxfleurs et Rincevent attaquaient leur repas par un manteau de cheminée en pain d’épice et rêvaient d’oignons au vinaigre.

Et très loin, mais comme placé sur une trajectoire menant à la collision inévitable, le plus grand héros que le Disque ait jamais produit se roulait une cigarette, parfaitement inconscient du rôle qui lui était réservé.

C’était un travail de confection intéressant qu’exécutaient ses doigts experts parce que, comme nombre de mages errants auprès desquels il avait appris le procédé, il avait l’habitude de garder les mégots dans une bourse de cuir pour se roulotter de nouvelles sèches. Selon la loi implacable des moyennes, il avait déjà fumé et refumé une partie de ce tabac depuis des années. Le machin qu’il essayait vainement d’allumer valait… bah, disons qu’il aurait fait un bon revêtement de route.

Si grande était la réputation de cet homme qu’un groupe de cavaliers barbares nomades l’avait respectueusement invité à s’asseoir en leur compagnie autour d’un feu de crottin de cheval. Les nomades des régions du Centre migraient d’ordinaire vers le Bord pour l’hiver ; ceux-ci appartenaient à une tribu qui avait dressé ses tentes de feutre dans une vague de chaleur étouffante de moins 20 degrés et arboraient des nez pelés en se plaignant de la canicule.

Le chef barbare prit la parole : « Qu’y a-t-il de plus grand qu’un homme puisse trouver dans la vie ? » Le genre de question à laquelle on est censé répondre pour garder son crédit steppique dans les cercles barbares.

L’homme à sa droite but pensivement son cocktail – lait de jument et sang de chat des neiges – et parla ainsi : « L’horizon tremblé de la steppe, le vent dans les cheveux, un cheval frais entre les jambes. »

L’homme à sa gauche dit : « Le cri de l’aigle blanc dans les cieux, la neige qui tombe dans la forêt, la flèche qui vole droit au but. »

Le chef opina et renchérit : « C’est assurément la vue de l’ennemi mort, l’humiliation de sa tribu et les lamentations de ses femmes. »

Cette succession d’atrocités suscita un murmure général d’approbations velues. Le chef se tourna ensuite respectueusement vers la petite silhouette de son invité, qui réchauffait prudemment ses engelures devant le feu, et dit : « Mais notre invité au nom légendaire doit nous répondre franchement : qu’y a-t-il de plus grand pour un homme dans la vie ? »

L’invité s’interrompit au milieu d’une nouvelle et vaine tentative pour allumer sa cigarette.

« Qu’èche vous dites ? fit-il d’une bouche édentée.

— J’ai dit : quelles sont les plus grandes choses pour un homme dans la vie ? »

Les guerriers se penchèrent plus près. Ça devait valoir le coup d’entendre la réponse.

L’invité réfléchit dur, longtemps, et répondit posément : « De l’eau chaude, une bonne dentichterie et du papier hygiénique double épaicheur. »

* * *

Une vive lueur octarine flamboya dans la forge. Galder Cire-du-temps, torse nu, le visage dissimulé sous un masque de verre fumé, loucha dans la fournaise et abattit son marteau avec une précision chirurgicale. La magie piailla et se tordit entre les pinces, mais il continua de la travailler, de l’étirer en une ligne de feu supplicié.

Une lame de plancher craqua. Galder avait passé beaucoup d’heures à les accorder, une sage précaution quand on avait affaire à un assistant qui se déplaçait comme un chat.

Ré bémol. Ça voulait dire qu’il se trouvait à droite de la porte.

« Ah, Trymon, dit-il sans se retourner, notant avec satisfaction la légère inspiration dans son dos. C’est bien que vous soyez venu. Fermez la porte, voulez-vous ? »

Trymon repoussa le lourd battant, le visage inexpressif. Sur la haute étagère au-dessus de lui, diverses impossibilités en conserve se lovèrent dans leurs bocaux de vinaigre et l’observèrent avec intérêt.

Comme dans toute bonne officine de mage, on aurait dit qu’un taxidermiste avait jeté son stock dans la fonderie puis s’était battu avec un souffleur de verre pris de folie, en défonçant le crâne d’un crocodile en cours de route (lequel pendait au plafond et dégageait une forte odeur de camphre). Il y avait des lampes et des anneaux que Trymon mourait d’envie de frotter, des miroirs qui méritaient qu’on y regarde à deux fois. Une paire de bottes de sept lieues s’agitait nerveusement dans une cage.

Une pleine bibliothèque de grimoires, bien sûr moins puissants que l’In-Octavo mais cependant lourds de sortilèges, firent crisser et cliqueter leurs chaînes lorsqu’ils sentirent le regard de convoitise que le mage posa sur eux. Cette énergie brute le troublait plus que toute autre chose, mais il déplorait le laisser-aller et le goût de Galder pour le théâtre.

Par exemple, il se trouvait savoir – parce qu’il avait soudoyé un serviteur – que le liquide vert qui bouillonnait mystérieusement dans un labyrinthe de tuyauteries tourmentées sur l’un des établis n’était que de la teinture additionnée de savon.

Un jour, se dit-il, tout ça disparaîtra. À commencer par cette saleté d’alligator. Les articulations de ses doigts blanchirent…

« Bien, fit un Galder enjoué qui accrocha son tablier avant de s’asseoir dans son fauteuil aux bras en pattes de lion et aux pieds de canard, vous m’avez fait parvenir ce mémomachin. »

Trymon haussa les épaules. « Mémorandum. Je signalais seulement, seigneur, que les autres ordres ont tous envoyé des agents dans la forêt de Skund pour récupérer le sortilège, pendant que vous, vous ne faites rien. Mais vous en donnerez sûrement vos raisons en temps opportun.

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