Terry Pratchett - Mortimer

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Mortimer: краткое содержание, описание и аннотация

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Morty traverse les champs en courant ; il mouline des bras et s’égosille comme un beau diable. Non. Même ça, même effrayer les oiseaux pillards, il n’est pas fichu de s’en tirer proprement.
Son père, au désespoir, l’observe depuis le muret de pierres.
« Il manque pas de coeur, fait-il à l’oncle Hamesh.
— Ah, dame, c’est le reste qu’il a pas. »
Et pourtant un destin hors du commun attend Mortimer. Car à la foire à l’embauche, LA MORT l’emporte sur son cheval Bigadin.
Il faut dire que LA MORT a décidé de faire la vie ; et l’assistance d’un commis dans son labeur quotidien lui permettrait des loisirs. Mais... est-ce bien raisonnable ?
Avec, comme toujours, un scénario qui décoiffe, une distribution prestigieuse et, peut-être, peut-être, une exceptionnelle apparition de l’illustre Rincevent.

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— Mais vous me voyez, vous.

— Ah. Oui. Les mages sont spécialement formés à voir ce qui est là et à ne pas voir ce qui n’y est pas. Ces exercices, on nous les donne…»

Kéli battit la charge sur la table, ou plutôt elle essaya. La tâche s’avérait difficile. Elle contempla ses doigts, vaguement horrifiée. Coupefin se précipita et nettoya la table d’un coup de manche.

« Excusez-moi, marmonna-t-il, j’ai mangé des sandwiches à la mélasse hier soir.

— Qu’est-ce que je peux faire, alors ?

— Rien.

— Rien ?

— Ben, vous pourriez sûrement faire une belle carrière dans la cambriole… Pardon. Ça n’était pas de très bon goût.

— Il me semblait bien. »

Coupefin lui tapota stupidement la main, et Kéli était à ce point préoccupée qu’elle ne releva même pas un crime de lèse-majesté aussi flagrant.

« Vous comprenez, tout est fixé d’avance. L’Histoire est déjà écrite, du début à la fin. Ce que sont en réalité les faits n’a rien à y voir ; le rouleau à pâtisserie de l’Histoire leur passe carrément dessus. On ne peut rien changer parce que les changements sont déjà compris dedans. Vous êtes morte. C’est fatal. Faut accepter votre sort. »

Il lui adressa un sourire d’excuse.

« Vous avez beaucoup plus de chance que la plupart des morts, si vous considérez votre cas objectivement. Vous êtes vivante pour en profiter.

— Je ne veux pas accepter mon sort. Pourquoi je l’accepterais ? Ce n’est pas ma faute !

— Vous ne comprenez pas. L’Histoire continue d’avancer. Vous ne pouvez plus en faire partie. Elle n’a plus de rôle pour vous, vous ne voyez pas ? Mieux vaut laisser les choses suivre leur cours. » Il lui tapota à nouveau la main. Elle le regarda. Il retira la sienne.

« Qu’est-ce que je suis censée faire, alors ? demanda-t-elle. Me priver de manger parce qu’on n’a pas prévu mon couvert ? Aller vivre dans une crypte n’importe où ?

— Un vrai casse-tête, hein ? reconnut Coupefin. Le destin, c’est ça, j’en ai peur. Si le monde ne vous perçoit pas, vous n’existez pas. Je suis mage. On sait…

— Ne le dites pas. »

Kéli se leva.

Cinq générations plus tôt, un de ses ancêtres avait ordonné à sa bande de coupe-jarrets nomades une halte à quelques kilomètres du mont de Sto Lat et avait considéré la cité endormie d’un regard particulièrement résolu qui disait : suffit comme ça. C’est pas parce qu’on est né sur une saloperie de selle qu’on est obligé d’y mourir aussi.

Curieusement, nombre des traits distinctifs de l’ancêtre, par une malice de l’hérédité, s’étaient transmis à sa descendante [4] Mais sans la moustache tombante ni le chapeau rond en fourrure et à pointe. et lui donnaient son charme particulier. Jamais ils n’avaient été aussi manifestes qu’en cet instant. Même Coupefin était impressionné. En matière de résolution, on aurait pu lui casser des cailloux sur la mâchoire.

Exactement du même ton que son ancêtre lorsqu’il s’était adressé à ses partisans fourbus et en sueur avant l’assaut [5] Le discours est parvenu aux générations suivantes sous forme d’un poème épique commandé par son fils, lequel n’était pas né en selle et savait manger avec un couteau et une fourchette. Il débutait ainsi : « Voyez là-bas l’ennemi dormir repu, Gras d’or volé, dans l’âme corrompu. Que les lances de votre courroux soient le feu de la steppe En pleine saison sèche par jour de grand vent, Que votre glaive intègre frappe telles les cornes D’un yock de cinq ans affligé d’une rage de dents… Et se prolongeait trois heures durant. La réalité, qui n’a pas souvent les moyens de se payer des poètes, rapporte pour sa part que l’ensemble du discours se réduisait à : « Les gars, ils sont presque tous encore au pieu, on va leur passer au travers comme le fruit du kzak dans une petite grand-mère. Moi, j’en ai jusque-là des yourtes, okay ? » , elle déclara : « Non. Non, je refuse. Pas question de me réduire à une espèce de fantôme. Vous allez m’aider, mage. »

Le subconscient de Coupe fin reconnut la voix. Elle résonnait de ces harmoniques qui forcent même les vers du plancher à cesser leurs activités pour se mettre au garde-à-vous. Elle n’émettait pas d’opinion, elle affirmait : il en sera ainsi.

« Moi, madame ? chevrota-t-il, je ne vois pas ce que je pourrais…»

Il fut arraché de son siège et tiré dans la rue, au milieu de ses robes qui lui volaient autour. Kéli mit le cap sur le palais, les épaules droites, décidées, traînant derrière elle le mage comme un chiot récalcitrant. Elle avait l’allure des mères qui s’abattent sur l’école locale quand leur petit garçon rentre avec un œil au beurre noir ; une allure irrésistible ; comme la Marche du Temps.

« Vous comptez faire quoi ? bégaya Coupefin, horriblement conscient que toute résistance était inutile.

— C’est votre jour de chance, mage.

— Ah. Bon, dit-il faiblement.

— Vous venez d’être nommé Identificateur Royal.

— Oh. En quoi ça consiste, exactement ?

— Vous allez rappeler à tout le monde que je suis vivante. C’est très simple. Blanchi et trois bons repas par jour. Magnez-vous, mon vieux.

— Royal ?

— Vous êtes mage. Je crois qu’il y a une chose que vous devez savoir », dit la princesse.

* * *

« AH OUI ? » fit la Mort.

(Il s’agit là d’un procédé de cinéma adapté au livre. La Mort ne parle pas à la princesse. Il se trouve en réalité dans son cabinet et s’adresse à son apprenti. Mais c’est plutôt efficace, non ? On doit appeler ça un fondu rapide, ou un zoom inversé. Ou autre chose. On peut s’attendre à tout de la part d’une industrie où tout le monde s’appelle « Coco ».)

« ET C’EST QUOI ? » ajouta-t-il, tout en enroulant un bout de soie noire autour d’un méchant hameçon coincé dans un petit étau qu’il avait fixé à son bureau.

L’apprenti hésita. Surtout parce qu’il avait peur et se sentait embarrassé, mais aussi parce que le spectacle d’un spectre encapuchonné montant paisiblement des mouches sèches aurait suffi à couper la voix à n’importe qui.

De plus, Ysabell se tenait assise dans le fond de la pièce ; elle faisait soi-disant de la couture, mais elle l’observait aussi à travers un voile de désapprobation renfrognée. Il sentait ses yeux bordés de rouge lui vriller l’arrière du crâne.

La Mort enfonça quelques plumes de cou de corbeau et siffla un petit air tarabiscoté entre ses dents ; il ne pouvait guère siffler autrement. Il releva la tête.

« HMM ?

— Ils… ils sont pas partis aussi facilement que je croyais, dit un Morty nerveux, debout sur le tapis devant le bureau.

— TU AS EU DES ENNUIS ? demanda la Mort en sectionnant d’un coup de ciseaux quelques brins de plumes.

— Ben, vous voyez, la sorcière voulait pas s’en aller, et le moine… eh ben, il a tout recommencé.

— PAS DE QUOI S’INQUIÉTER, PETIT…

— … Morty…

— … TU AURAIS DÉJÀ DÛ COMPRENDRE QUE CHACUN REÇOIT CE À QUOI IL S’ATTEND. C’EST TELLEMENT MIEUX COMME ÇA.

— Je sais, m’sieur. Mais ça veut dire que les méchants qui pensent se retrouver dans une sorte de paradis y vont réellement. Et que les bons qui ont peur de finir dans un endroit horrible souffrent vraiment. Y a pas de justice.

— QU’EST-CE QUE JE T’AI DIT QU’IL NE FALLAIT PAS OUBLIER QUAND TU ES DE SERVICE ?

— Ben, vous…

— HMM ? »

Morty, bredouillant, se tut. « IL N’Y A PAS DE JUSTICE. RIEN QUE TOI.

— Ben, je…

— TÂCHE DE T’EN SOUVENIR.

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