Terry Pratchett - Mortimer

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Mortimer: краткое содержание, описание и аннотация

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Morty traverse les champs en courant ; il mouline des bras et s’égosille comme un beau diable. Non. Même ça, même effrayer les oiseaux pillards, il n’est pas fichu de s’en tirer proprement.
Son père, au désespoir, l’observe depuis le muret de pierres.
« Il manque pas de coeur, fait-il à l’oncle Hamesh.
— Ah, dame, c’est le reste qu’il a pas. »
Et pourtant un destin hors du commun attend Mortimer. Car à la foire à l’embauche, LA MORT l’emporte sur son cheval Bigadin.
Il faut dire que LA MORT a décidé de faire la vie ; et l’assistance d’un commis dans son labeur quotidien lui permettrait des loisirs. Mais... est-ce bien raisonnable ?
Avec, comme toujours, un scénario qui décoiffe, une distribution prestigieuse et, peut-être, peut-être, une exceptionnelle apparition de l’illustre Rincevent.

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« Écoutez… commença-t-il.

— L’autre avait un cheval qui s’appelait Bigadin, je me souviens, plaisanta l’abbé. Vous lui avez racheté la tournée ?

— La tournée ? fit Morty, à présent complètement perdu.

— Ç’a peut-être un autre nom. Excusez-moi, je n’sais pas vraiment comment ça marche, ces choses-là, mon gars.

— Morty, rectifia distraitement l’apprenti. Et je crois que vous êtes censé revenir avec moi, monsieur. Si vous voulez bien », ajouta-t-il d’un ton qu’il espéra ferme et autoritaire. Le moine se retourna et lui sourit aimablement.

« J’aimerais bien, dit-il. Un jour, peut-être. Maintenant, si vous pouvez me conduire jusqu’au prochain village, j’ai l’impression qu’on est en train de me concevoir en ce moment même.

— Vous concevoir ? Mais vous venez de mourir ! fit Morty.

— Oui, mais, vous voyez, j’ai comme qui dirait un abonnement », précisa l’abbé.

La lumière se fit jour dans l’esprit de Morty, mais très lentement.

« Oh, j’ai lu quelque chose là-dessus. La réincarnation, hein ?

— C’est le mot. Cinquante-trois fois, jusqu’à présent. Ou cinquante-quatre. »

Bigadin leva la tête à leur approche et poussa un petit hennissement lorsque l’abbé lui flatta les naseaux, comme s’il le reconnaissait. Morty se mit en selle et aida l’abbé à monter en croupe.

« Ça doit être très intéressant », dit-il tandis que Bigadin décollait du temple. Sur le plan strict de la conversation, un tel commentaire ne valait pas un clou, ni même une broquette, mais Morty n’avait rien trouvé de mieux.

« Non, pas intéressant du tout, fit l’abbé. Vous vous dites ça parce que vous croyez que je me souviens de toutes mes vies, mais non, je ne m’en souviens pas, évidemment. Pas de mon vivant, en tout cas.

— J’avais pas réfléchi à ça, reconnut Morty.

— Imaginez un peu : apprendre cinquante fois à être propre.

— Pas de quoi remettre ça sur le tapis, je pense.

— Vous avez raison. Si j’avais le choix, je refuserais d’être réincarné. J’ai à peine le temps de me mettre au courant que les gars descendent du temple pour chercher un bébé conçu à l’heure où est mort le vieil abbé. Parlez d’un manque d’imagination. Arrêtez-vous là un moment, s’il vous plaît. »

Morty regarda en dessous.

« On est en l’air, objecta-t-il, indécis.

— Ça ne prendra qu’une minute. » L’abbé glissa du dos de Bigadin, fit quelques pas dans le vide et cria.

Le cri parut se prolonger indéfiniment. Ensuite l’abbé remonta en croupe.

« Vous n’pouvez pas savoir depuis combien de temps j’attendais ça », dit-il.

Il y avait un village dans une vallée inférieure à quelques kilomètres du temple qui faisait office de prestataire de services. Du ciel, il apparaissait composé de petites huttes, mais extrêmement bien insonorisées, dispersées au hasard.

« Déposez-moi n’importe où », dit l’abbé. Morty le laissa à moins d’un mètre au-dessus de la neige, là où les huttes avaient l’air plus denses.

« J’espère que votre prochaine vie sera meilleure », dit-il. L’abbé haussa les épaules.

« On peut toujours espérer. J’ai neuf mois d’arrêt, de toutes façons. Le paysage laisse à désirer, mais au moins je suis au chaud.

— Alors, adieu, fit Morty. Faut que je m’dépêche.

— Au revoir », fit tristement l’abbé qui se détourna.

Les feux des Lumières du Moyeu jetaient toujours leurs lueurs dansantes sur la contrée. Morty soupira et sortit le troisième sablier.

Le cadre était d’argent, décoré de petites couronnes. Il ne restait presque plus de sable.

Certain qu’il avait déjà tout enduré de la nuit et que ça ne pouvait pas être pire, il le tourna délicatement pour entrevoir le nom…

* * *

La princesse Kéli s’éveilla.

Elle avait entendu un bruit, le bruit que fait un intrus parfaitement silencieux. C’était plus fortiche que de sentir un petit pois à travers des matelas – la sélection naturelle avait tout bonnement démontré au fil des ans que les familles royales qui survivaient le plus longtemps étaient celles dont les membres arrivaient à distinguer un assassin dans le noir au bruit qu’il avait l’adresse de ne pas produire, car, dans les cercles de courtisans, il s’en trouvait toujours un prêt à couper le sifflet au dauphin.

Allongée dans son lit, elle se demandait que faire. Elle gardait une dague sous son oreiller. Elle entreprit de remonter doucement une main sous les draps, tout en fouillant la chambre de ses yeux mi-clos, en quête d’ombres inhabituelles. Une chose était sûre : si jamais elle révélait qu’elle ne dormait pas, plus jamais elle n’aurait l’occasion de se réveiller.

Un peu de lumière filtrait dans la pièce par la grande fenêtre à l’autre bout, mais les armures, tapisseries et autres attirails qui encombraient la chambre auraient fourni des cachettes à toute une armée.

Le couteau était tombé derrière la tête de lit. Elle n’aurait sans doute pas su s’en servir convenablement, de toutes façons.

Hurler à la garde, se dit-elle, n’était pas une bonne idée. Si un assassin était entré, c’est qu’on avait éliminé les sentinelles, ou pour le moins qu’une grosse somme d’argent les avait étourdies.

Il y avait une bassinoire sur les dalles près de la cheminée. Pourrait-elle l’utiliser comme arme ?

Elle entendit un petit bruit métallique.

Hurler ne serait peut-être pas une si mauvaise idée, après tout…

La fenêtre implosa. L’espace d’une seconde, Kéli vit, découpée sur un fond de flammes infernales bleues et violettes, une silhouette encapuchonnée montée sur le plus gros cheval qu’elle avait jamais vu.

Quelqu’un se tenait bel et bien près du lit, le couteau à demi levé.

Au ralenti, elle regarda, fascinée, le bras monter et le cheval galoper à la vitesse d’un glacier sur le plancher de sa chambre. Le couteau était maintenant au-dessus d’elle, entamait sa descente, et le cheval se cabrait pendant que le cavalier, debout dans les étriers, balançait une espèce d’arme dont la lame déchira l’air alangui avec un bruit de doigt qu’on frotte sur le bord d’un verre humide…

La lumière disparut. Il y eut un choc mou par terre, suivi d’un cliquetis métallique.

Kéli prit une profonde inspiration.

Une main se plaqua brièvement sur sa bouche et une voix anxieuse souffla : « Si vous criez, je vais le regretter. S’il vous plaît. J’ai bien assez d’ennuis comme ça. »

Pour prendre un ton aussi implorant et ahuri, l’homme était soit sincère soit si bon acteur qu’il ne se serait pas embêté à assassiner les gens pour gagner sa vie. Elle demanda : « Qui êtes-vous ?

— J’sais pas si j’ai le droit de vous le dire, fit la voix. Vous êtes toujours vivante, n’est-ce pas ? »

Elle ravala le sarcasme juste à temps. Quelque chose dans le ton de la question la tracassait.

« Ça ne se voit pas ? fit-elle.

— C’est pas facile…» Une pause. Elle s’efforça de distinguer dans le noir, de mettre un visage autour de cette voix. « J’vous ai peut-être fait un mal terrible, ajouta la voix.

— Ne venez-vous pas de me sauver la vie ?

— J’sais pas ce que j’ai sauvé, à vrai dire. Y a rien pour éclairer par ici ?

— La servante laisse parfois des allumettes sur la cheminée », répondit Kéli. Elle sentit la présence s’éloigner d’elle. Il y eut quelques pas hésitants, deux chocs sourds et enfin un fracas métallique, quoique le terme de fracas n’exprime qu’imparfaitement l’incroyable cacophonie de ferraille en dégringolade qui emplit la chambre. Et que suivit même le petit tintement classique qui survient avec deux ou trois secondes de retard, quand on pense le silence revenu.

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