Terry Pratchett - Sourcellerie

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La magie, c’est de la bouillie pour les chats. Car voici la sourcellerie, la puissance thaumaturgique de l’Aube des Temps ! Elle pénètre le Disque-monde par l’entremise du huitième fils d’un mage (défroqué, oui).
Disons-le tout net : casse-cou.
Une fois de plus, faudra-t-il compter sur l’ineffable Rincevent pour sauver les meubles ? il est vrai que l’homme a plus d’un tour dans son sac percé. Il dispose aussi d’une équipe de choc, où vous retrouverez le mystérieux et pusillanime Bagage — tellement humain ! — et le subtil bibliothécaire de l’université des mages — tellement simiesque ! Avec, pour la première fois dans un livre, Nijel le Destructeur, jeune héros par correspondance, et Conina, la fille du plus célèbre Barbare, par qui tombent les coeurs et les coups, Prime exotique : un séjour inoubliable dans la cité d’Al Khali, sous la houlette du Sériph Créosote.

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Il marqua une pause afin de reprendre son souffle, aussi tremblant qu’une corde de banjo.

Conina hésita. Sa bouche s’ouvrit et se referma plusieurs fois, comme si elle voulait discuter, justement, puis elle se ravisa.

Ils trouvèrent une petite clairière dans une pinède à deux ou trois kilomètres en avant des glaciers ; on y entendait déjà clairement le grondement du troupeau, une ligne de vapeur survolait les arbres et le sol dansait comme une peau de tambour.

Nijel gagna nonchalamment le centre de la clairière et effectua quelques moulinets d’échauffement avec son épée. Les deux autres l’observaient, la mine songeuse.

« Si vous n’y voyez pas d’objection, chuchota Créosote à Conina, moi, je me sauve. C’est dans des moments de ce genre que la sobriété perd de son attrait et je suis sûr que la fin du monde aura l’air bien moins terrible à travers le fond d’un verre, si ça vous est égal. Vous croyez au Paradis, ô fleur aux joues de pêche ?

— Pas en tant que tel, non.

— Oh, fit Créosote. Eh bien, dans ce cas, nous ne nous reverrons sans doute plus. » Il soupira. « Quel gâchis. Tout ça à cause d’un jahar. Hum. Évidemment, si par le plus grand des hasards…

— Adieu », fit Conina.

Créosote hocha une tête malheureuse, fit volter sa monture et disparut par-dessus les arbres.

La neige tombait des branches qui s’agitaient autour de la clairière. Le tonnerre des glaciers qui approchaient emplissait la pinède.

Nijel sursauta lorsque Conina lui tapota l’épaule et il lâcha son épée.

« Qu’est-ce que vous faites là ? demanda-t-il sèchement en fouillant désespérément dans la neige.

— Écoutez, je ne veux pas me mêler de vos affaires ni rien, dit Conina d’une voix douce, mais qu’est-ce que vous avez en tête, exactement ? »

Elle vit un rouleau de neige et de terre refoulée déferler sur eux à travers la forêt ; les éclatements réguliers des troncs recouvraient à présent le grondement des premiers glaciers, un grondement qui engourdissait le cerveau. Et au-dessus de la ligne des arbres, si haut que l’œil les confondait d’abord avec le ciel, s’avançaient les proues bleu-vert.

« Rien, répondit Nijel, rien du tout. Faut qu’on leur résiste, il n’y a que ça à faire. C’est pour ça qu’on est là.

— Mais ça n’y changera rien, dit-elle.

— Pour moi, si. De toutes façons, si on doit mourir, je préfère que ce soit comme ça. Héroïquement.

— C’est héroïque de mourir comme ça ? fit Conina.

— Moi, je trouve, oui, dit Nijel. Et quand il s’agit de mourir, il n’y a qu’un avis qui compte.

— Oh. »

Deux cerfs jaillirent par hasard dans la clairière, ignorèrent les humains dans leur panique aveugle et filèrent comme des flèches.

« Vous n’êtes pas forcée de rester, dit Nijel. Moi, j’ai ce jahar, vous voyez. »

Conina se regarda le dos des mains.

« Je crois que je dois rester quand même, fit-elle avant d’ajouter : Vous savez, je me disais que peut-être, vous savez, si on se connaissait un peu mieux…

— Monsieur et madame Hasecroup, c’est à ça que vous pensiez ? » demanda-t-il carrément.

Les yeux de Conina s’agrandirent.

« Ben…

— Lequel des deux vous vouliez devenir ? »

Le glacier de tête pénétra avec fracas dans la clairière, immédiatement derrière sa lame d’étrave, son sommet perdu dans le nuage qu’il avait lui-même créé.

Exactement au même instant, les arbres d’en face se plièrent en deux au passage d’un vent chaud qui soufflait du Bord. Il était chargé de voix – des voix irascibles, querelleuses – et il s’engouffra dans les nuages comme un fer rouge dans l’eau.

Conina et Nijel se jetèrent à plat ventre dans la neige qui vira en gadoue tiède. Une espèce d’orage éclata au-dessus d’eux, empli de clameurs et de ce qu’ils prirent d’abord pour des cris mais qui, après réflexion, leur parut plutôt comme des disputes très violentes. Le phénomène dura un long moment puis s’estompa peu à peu en direction du Moyeu.

De l’eau tiède coula sur le devant du gilet de Nijel. Il se souleva prudemment, puis donna un petit coup de coude à Conina.

Ensemble ils gravirent comme ils purent la déclivité, pataugeant dans la neige fondue et la boue, grimpèrent à travers un enchevêtrement de troncs éclatés et de rochers et contemplèrent la scène.

Les glaciers battaient en retraite sous un nuage farci d’éclairs. Derrière eux, le paysage n’était qu’un réseau de lacs et d’étangs.

« C’est nous qui avons fait ça ? s’étonna Conina.

— Ce serait chouette, hein ? fit Nijel.

— Oui, mais quand même…

— Sans doute que non. Qui sait ? Faut qu’on trouve un cheval. »

* * *

« L’Apogée, dit la Guerre, quelque chose comme ça. Je suis sûr. »

Ils étaient sortis en titubant de l’auberge et avaient pris place sur un banc au soleil de l’après-midi. On avait même persuadé la Guerre de se délester d’une partie de son armure.

« Chais pas, dit la Famine. J’crois pas. »

La Pestilence ferma ses yeux chassieux et s’adossa contre les pierres chaudes.

« Moi, je crois, dit-il, que ç’avait à voir avec la fin du monde. »

La Guerre se borna à se gratter le menton d’un air songeur. Il eut un hoquet.

« Quoi, du monde entier ? fit-il.

— M’est avis qu’oui. »

* * *

Les habitants retournaient à Ankh-Morpork, laquelle n’était plus une cité de marbre déserte mais avait retrouvé son aspect d’antan : elle s’étalait au hasard, bigarrée, telle une flaque de vomi sur le trottoir du restaurant de plats à emporter, ouvert toute la nuit, de l’Histoire.

La Guerre s’absorba encore dans ses réflexions. « Moi, m’est avis qu’on l’a échappé belle, alors. »

Et on avait rebâti l’Université, ou elle s’était rebâtie toute seule, à moins que par une quelconque étrangeté elle n’eût jamais été débâtie ; chaque racine de lierre, chaque battant pourri de fenêtre avait réintégré sa place. Le sourcelier avait offert de tout remettre à neuf avec des bois étincelants, des pierres immaculées, mais le bibliothécaire avait été ferme là-dessus. Il voulait que tout soit remis à vieux.

Les mages revinrent discrètement avec l’aube, seuls ou par deux, pour se précipiter vers leurs anciennes chambres en évitant autant que possible les regards des collègues, en essayant de se rappeler un passé récent qui leur paraissait déjà irréel, du domaine du rêve.

Conina et Nijel arrivèrent aux alentours du petit déjeuner et, par pure bonté d’âme, trouvèrent une pension pour le cheval de la Guerre [27] Lequel décida avec sagesse de ne plus voler, ne fut jamais réclamé et termina ses jours comme cheval d’attelage d’une vieille dame. Ce que fit la Guerre à son propos n’apparaît dans aucune archive, mais il est à peu près certain qu’il s’en acheta un autre. . Ce fut Conina qui insista pour chercher Rincevent à l’Université et qui, par conséquent, vit la première les livres.

Ils s’envolaient hors de la Tour de l’Art, décrivaient un cercle autour des bâtiments de l’Université et piquaient sur la porte de la bibliothèque réincarnée. Un ou deux grimoires parmi les plus effrontés poursuivaient des moineaux ou planaient comme des faucons au-dessus de la cour.

Le bibliothécaire, adossé contre l’embrasure de la porte, regardait ses protégés d’un œil bienveillant. Il frétilla des sourcils à l’intention de Conina, ce qui chez lui se rapprochait le plus d’un salut classique.

« Rincevent est là ? demanda-t-elle.

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