Terry Pratchett - Sourcellerie

Здесь есть возможность читать онлайн «Terry Pratchett - Sourcellerie» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Nantes, Год выпуска: 1995, ISBN: 1995, Издательство: Atalante, Жанр: Фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Sourcellerie: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Sourcellerie»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

La magie, c’est de la bouillie pour les chats. Car voici la sourcellerie, la puissance thaumaturgique de l’Aube des Temps ! Elle pénètre le Disque-monde par l’entremise du huitième fils d’un mage (défroqué, oui).
Disons-le tout net : casse-cou.
Une fois de plus, faudra-t-il compter sur l’ineffable Rincevent pour sauver les meubles ? il est vrai que l’homme a plus d’un tour dans son sac percé. Il dispose aussi d’une équipe de choc, où vous retrouverez le mystérieux et pusillanime Bagage — tellement humain ! — et le subtil bibliothécaire de l’université des mages — tellement simiesque ! Avec, pour la première fois dans un livre, Nijel le Destructeur, jeune héros par correspondance, et Conina, la fille du plus célèbre Barbare, par qui tombent les coeurs et les coups, Prime exotique : un séjour inoubliable dans la cité d’Al Khali, sous la houlette du Sériph Créosote.

Sourcellerie — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Sourcellerie», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

« Bonjour, lut Nijel à voix haute. Ne raccrochez pas la lampe parce que votre clientèle nous est précieuse. Laissez donc un souhait après le bip sonore et, dans le meilleur délai, ce souhait sera un ordre pour nous. En attendant, c’est à nous de vous souhaiter une bonne éternité. » Il ajouta : « Vous savez, je crois qu’il est un peu surbooké. »

Conina se taisait. Elle fixait par-delà les plaines la tempête brûlante de magie. De temps en temps une flèche de feu s’en détachait et filait vers une tour lointaine. Elle frissonna, malgré la chaleur croissante du jour. « Faut descendre là-bas sans tarder, dit-elle. C’est très important.

— Pourquoi ? » demanda Créosote. Un verre de vin n’avait pas suffi à lui faire retrouver sa bonhomie naturelle.

Conina ouvrit la bouche et – chose inhabituelle pour elle – la referma. Impossible d’expliquer que chaque gène de son corps la poussait en avant, lui intimait d’intervenir ; des visions d’épées et de boules hérissées de pointes envahissaient sans cesse les salons de coiffure de sa conscience.

Nijel, pour sa part, ne ressentait pas un tel élan. Tout ce qui le poussait en avant, c’était son imagination, mais il en avait assez pour mettre à flot une bonne galère de guerre. Il regarda résolument la ville, le menton volontaire – enfin, qui aurait été volontaire s’il en avait eu un.

Créosote comprit qu’il était en minorité.

« Ils ont à boire, là-bas ? fit-il.

— Plein, dit Nijel.

— C’est déjà ça, concéda le Sériph. D’accord, nous vous suivons, ô fille aux seins de pêche et…

— Et pas de poésie. »

Ils se dépêtrèrent du bosquet, descendirent le flanc de montagne et rejoignirent la route qui, peu après, passa devant la susmentionnée taverne, ou caravansérail ainsi que Créosote persistait à l’appeler.

Ils hésitèrent à entrer. La maison n’avait pas l’air d’apprécier les visiteurs. Mais Conina, qui de par ses origines et son éducation avait tendance à faire discrètement le tour des bâtiments, Conina, donc, découvrit quatre chevaux attachés dans la cour.

Ils les considérèrent d’un œil prudent.

« Ça serait du vol », dit lentement Nijel.

Conina ouvrit la bouche pour en convenir et les mots « pourquoi pas ? » franchirent ses lèvres. Elle haussa les épaules.

« On devrait peut-être laisser de l’argent… suggéra le héros.

— Ne me regardez pas, fit Créosote.

— … ou laisser un mot sous la bride. Ou autre chose. À votre avis ? »

Pour toute réponse, Conina bondit sur le plus gros coursier qui, à première vue, appartenait à un soldat. Il transportait un véritable arsenal.

Créosote se hissa difficilement sur le deuxième, un cheval bai plutôt ombrageux, et soupira. « Elle a sa tête de boîte aux lettres, dit-il. À votre place, je ferais ce qu’elle dit. »

Nijel regarda les deux autres montures d’un air soupçonneux. L’une était très forte et très blanche, pas de ce blanc cassé auquel parviennent au mieux la plupart des chevaux, mais d’un blanc ivoirin translucide que le jeune héros eut inconsciemment l’envie pressante de comparer à un linceul. L’animal donnait aussi la nette impression d’être plus intelligent que lui.

Il choisit l’autre. Un cheval un peu maigre mais docile qu’il réussit à enfourcher au bout du deuxième essai seulement.

Ils se mirent en route.

On entendit à peine le martèlement des sabots dans l’obscurité qui régnait à l’intérieur de la taverne. Le patron se déplaçait comme dans un rêve. Il savait qu’il avait des clients, il leur avait même parlé, il les voyait même assis autour d’une table près du feu, mais si on lui avait demandé de dire à qui il avait parlé et ce qu’il avait vu, il aurait été bien embarrassé. Ceci parce que le cerveau humain est d’une efficacité remarquable pour se fermer à ce qu’il veut ignorer. Pour l’heure, le sien aurait pu protéger une chambre forte de banque.

Et les consommations ! Pour la plupart, il n’en avait jamais entendu parler, mais des bouteilles bizarres apparaissaient sans cesse sur les étagères au-dessus des fûts de bière. L’ennui, c’était qu’à chaque fois qu’il voulait y réfléchir, ses pensées s’enfuyaient…

Les silhouettes autour de la table levèrent les yeux de leurs cartes.

L’une d’elles tendit une main. C’est collé au bout du bras et ç’a cinq doigts, se dit le cerveau du tavernier. Ça doit être une main.

Il y avait une chose à laquelle le cerveau du gargotier ne pouvait pas se fermer : le son des voix. Celle-là donnait l’impression qu’on cognait sur un caillou avec un rouleau de feuilles de plomb.

« HOMME DU BAR. »

Le tavernier gémit faiblement. Les chalumeaux de l’horreur forçaient peu à peu la porte d’acier de son esprit.

« BON, VOYONS VOIR. UN… C’ÉTAIT QUOI, DÉJÀ ?

— Un Bloody Mary. » Cette voix-là faisait ressembler une commande à une ouverture d’hostilités.

« OH, OUI. ET…

— Moi, c’était un petit eggnog, fit la Pestilence.

— UN EGGNOG.

— Avec une cerise.

— EXCELLENT, mentit la voix de plomb. POUR MOI, CE SERA UN PETIT PORTO ET… – la silhouette regarda de l’autre côté de la table le dernier membre du quartette et soupira – APPORTEZ DONC UN AUTRE BOL DE CACAHUÈTES. »

À trois cents mètres de là, les voleurs de chevaux tentaient de s’habituer à une expérience nouvelle. « C’est vrai qu’on n’est pas trop secoués, parvint enfin à dire Nijel.

— Et une belle… une belle vue, renchérit Créosote dont la voix se perdit dans son sillage.

— Mais je me demande, reprit Nijel, si on a bien fait.

— On avance, non ? répliqua Conina. Ne soyez donc pas mesquin.

— C’est juste que, ben… regarder des cumulus du dessus, c’est…

— La ferme !

— Pardon.

— De toutes façons, ce sont des stratus. Des stratocumulus à la rigueur.

— C’est vrai, fit Nijel, pitoyable.

— Est-ce que ça fait une différence ? demanda Créosote, complètement allongé sur l’encolure de son cheval, les yeux fermés.

— À peu près trois cents mètres.

— Oh.

— Peut-être deux cents seulement, concéda Conina.

— Ah. »

* * *

La tour de la sourcellerie tremblait. De la fumée colorée déferlait dans ses pièces voûtées et ses couloirs luisants. Dans la grande salle tout en haut, là où l’atmosphère était épaisse, grasse et avait goût de fer-blanc brûlé, nombre de mages gisaient évanouis suite à l’effort mental qu’imposait la bataille. Mais il en restait suffisamment. Assis en un large cercle, en pleine concentration.

On voyait, mais tout juste, chatoyer l’air tandis que la sourcellerie brute sortait en tourbillons du bourdon entre les mains de Thune pour pénétrer au centre de l’octogramme.

Des formes étrangères apparurent un bref instant et s’évanouirent. Le tissu de la réalité passait à l’essoreuse.

Cardant frémit et se détourna, de peur de voir quelque chose qu’il préférerait ignorer.

Les grands mages survivants, eux, virent un simulacre du Disque planer sous leurs yeux. Lorsque Cardant regarda à nouveau, la petite lueur rouge au-dessus de la ville de Quirm vacilla puis s’éteignit.

L’air grinça.

« Plus de Quirm, murmura Cardant.

— Ça ne laisse plus qu’Ai Khali, fit un autre.

— Il y a de la puissance qui sait se défendre, là-bas. »

Cardant hocha une tête maussade. Il aimait bien Quirm, c’était… elle avait été une petite cité charmante qui donnait sur l’océan du Bord. Il se replongea un moment avec mélancolie dans le passé. La ville avait des géraniums sauvages, se rappelait-il, qui embaumaient les rues pavées et pentues de leur fragrance musquée.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Sourcellerie»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Sourcellerie» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Sourcellerie»

Обсуждение, отзывы о книге «Sourcellerie» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x