Terry Pratchett - Sourcellerie

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Sourcellerie: краткое содержание, описание и аннотация

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La magie, c’est de la bouillie pour les chats. Car voici la sourcellerie, la puissance thaumaturgique de l’Aube des Temps ! Elle pénètre le Disque-monde par l’entremise du huitième fils d’un mage (défroqué, oui).
Disons-le tout net : casse-cou.
Une fois de plus, faudra-t-il compter sur l’ineffable Rincevent pour sauver les meubles ? il est vrai que l’homme a plus d’un tour dans son sac percé. Il dispose aussi d’une équipe de choc, où vous retrouverez le mystérieux et pusillanime Bagage — tellement humain ! — et le subtil bibliothécaire de l’université des mages — tellement simiesque ! Avec, pour la première fois dans un livre, Nijel le Destructeur, jeune héros par correspondance, et Conina, la fille du plus célèbre Barbare, par qui tombent les coeurs et les coups, Prime exotique : un séjour inoubliable dans la cité d’Al Khali, sous la houlette du Sériph Créosote.

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« Poussaient dans les murs, dit-il à voix haute. Roses. Ils étaient roses. »

Les autres mages le dévisagèrent d’un œil bizarre. Un ou deux, d’une humeur plutôt paranoïde même pour des mages, jetèrent un regard soupçonneux aux murs.

« Vous allez bien ? demanda l’un.

— Hein ? fit Cardant. Oh. Oui, pardon. J’étais ailleurs. »

Il se retourna pour voir Thune, assis à l’écart du cercle, le bourdon sur les genoux. Le gamin avait l’air de dormir. Il dormait peut-être. Mais Cardant savait dans les tréfonds de son âme tourmentée que le bourdon, lui, ne dormait pas. Le bourdon l’observait, jaugeait son esprit.

Le bourdon savait. Il était même au courant pour les géraniums roses.

« Je n’ai jamais désiré que ça se passe comme ça, dit-il doucement. Tout ce qu’on voulait, en réalité, c’était un peu de respect.

— Vous êtes sûr que vous allez bien ? »

Cardant répondit vaguement oui de la tête. Tandis que ses collègues reprenaient leur concentration, il leur lança un coup d’œil en coin.

D’une certaine façon, tous ses vieux amis avaient disparu. Enfin, pas ses amis. Un mage n’a jamais d’amis, du moins pas chez les confrères. Il fallait un autre mot. Ah oui, voilà. Ses ennemis. Mais des ennemis de grande classe. Des gentilshommes. La crème de la profession. Pas comme ces types, là, même s’ils avaient apparemment réussi dans le métier depuis l’arrivée du sourcelier.

Il n’y a pas que la crème à savoir flotter en surface, se dit-il amèrement.

Il dirigea son attention vers Al Khali, fouilla en esprit ; il savait que les mages autour de lui faisaient certainement de même, sans cesse en quête d’un défaut dans la cuirasse.

Il songea : Est-ce que moi, je suis un défaut dans la cuirasse ? Duzinc a essayé de me dire quelque chose. C’était à propos du bourdon. Un mage devrait s’appuyer sur son bourdon, non le contraire… C’est le bourdon qui le dirige, qui le mène… Je regrette de ne pas avoir écouté Duzinc… Ça ne va pas, je suis un défaut dans la cuirasse…

Il essaya encore, chevaucha les rouleaux de puissance, les laissa porter son esprit dans la tour ennemie. Même Abrim se servait de la sourcellerie, et Carding modula la vague, s’infiltra dans les défenses dressées contre lui.

L’image de l’intérieur de la tour d’Al Khali apparut, se précisa…

… Le Bagage longeait lourdement les couloirs rougeoyants. Il était extrêmement en colère à présent. On l’avait sorti de son hibernation, on l’avait méprisé, toutes sortes de formes de vie mythologiques et désormais éteintes l’avaient agressé, il avait mal de tête. Alors qu’il entrait dans la Grande Salle, il détecta le chapeau. L’affreux chapeau, la cause de tous ses malheurs. Il s’avança d’un air décidé…

Cardant, qui éprouvait la résistance d’Abrim, sentit la concentration du vizir vaciller. Un instant, il vit par les yeux de l’ennemi, vit le parallélépipède s’amener au petit galop. Abrim voulut, l’espace d’une seconde, déplacer son attention, et alors, aussi incapable de se retenir qu’un chat au spectacle d’une petite chose couinante détalant au ras du sol, Cardant frappa.

Pas fort. À quoi bon ? L’esprit d’Abrim s’évertuait à équilibrer et canaliser des énergies monstrueuses, une légère poussée suffisait pour le faire basculer de sa position.

Abrim tendit les mains afin d’anéantir le Bagage, laissa échapper un début de cri vite avorté et implosa.

Les mages autour de lui crurent le voir rapetisser au-delà du possible en une fraction de seconde et disparaître, pour ne laisser qu’une image résiduelle noire sur la rétine…

Les plus intelligents du lot prirent leurs jambes à leur cou…

Et la magie que canalisait le grand vizir revint en raz-de-marée, se libéra dans une formidable explosion stochastique qui pulvérisa le chapeau, souffla l’ensemble des niveaux inférieurs de la tour et une grande partie de ce qui restait de la ville.

À Ankh, il y avait tant de mages à se concentrer sur la salle que la résonance les projeta par contrecoup de l’autre côté de la pièce. Cardant atterrit sur le dos, le chapeau sur les yeux.

On le releva, puis on l’épousseta avant de le conduire à Thune et au bourdon, au milieu des acclamations – quoique certains des mages les plus âgés s’abstinssent de l’acclamer. Mais il ne parut pas y attacher d’importance.

Il baissa un regard éteint sur le gamin, puis porta lentement les mains à ses oreilles.

« Vous ne les entendez pas ? » fit-il.

Les mages se turent. Cardant avait toujours le pouvoir et le son de sa voix aurait étouffé un orage.

Les yeux de Thune rougeoyèrent.

« Je n’entends rien », dit-il.

Cardant se tourna vers le reste des mages.

« Et vous, vous ne les entendez pas ? »

Ils secouèrent la tête. L’un d’eux demanda : « On n’entend pas quoi, collègue ? »

Cardant sourit, d’un sourire large, dément. Même Thune fit un pas en arrière.

« Vous les entendrez bien assez tôt, dit-il. Vous avez allumé un fanal. Vous allez tous les entendre. Mais pas pour longtemps. » Il repoussa les jeunes mages qui lui tenaient les mains et s’approcha de Thune.

« Tu inondes le monde de ta sourcellerie, et des choses arrivent avec elle, dit-il. D’autres leur ont déjà ouvert un chemin, mais toi, tu leur as ouvert une avenue ! »

Il bondit en avant, arracha le bourdon des mains du gamin et le balança en l’air pour l’écraser contre le mur.

Cardant se pétrifia lorsque le bourdon riposta. Puis sa peau se mit à se boursoufler…

La plupart des mages parvinrent à détourner la tête.

Quelques-uns – il y en a toujours comme ça – regardèrent, en proie à une fascination répugnante.

Thune regarda lui aussi. Ses yeux s’agrandirent d’étonnement. Il porta une main à sa bouche. Il voulut reculer. Impossible.

* * *

« Ce sont bel et bien des cumulus.

— Merveilleux », fit Nijel d’une voix faible.

* * *

« LE POIDS N’A RIEN À VOIR LÀ-DEDANS. MON DESTRIER A PORTÉ DES ARMÉES ENTIÈRES. MON DESTRIER A PORTÉ DES VILLES. OUI, IL A TOUT PORTÉ QUAND IL LE FALLAIT, dit la Mort. MAIS vous TROIS, IL NE vous PORTERA PAS.

— Pourquoi donc ?

— C’EST UNE QUESTION D’IMAGE.

— Parce que tu crois que c’est une bonne image, ça : le cavalier et les trois piétons de l’Apocralypse ? fit la Guerre d’un ton irrité.

— Tu pourrais peut-être leur demander de nous attendre, non ? dit la Pestilence dont la voix rappelait des gouttes tombant du fond d’un cercueil.

— J’AI À FAIRE », répondit la Mort. Il produisit un petit cliquetis avec ses dents. « JE SUIS SÛR QUE VOUS VOUS DÉBROUILLEREZ. VOUS VOUS DÉBROUILLEZ TOUJOURS. »

La Guerre regarda s’éloigner le cheval. « Des fois, il me porte vraiment sur le système. Pourquoi est-ce qu’il tient tout le temps à avoir le dernier mot ? fit-il [25] Lui aussi, comme ses compagnons. D’ailleurs, vous imagineriez des cavalières de l’Apocralypse ? (N.d.T.) .

— La force de l’habitude, je suppose. »

Ils revinrent à la taverne. Ils restèrent un moment silencieux, puis la Guerre demanda : « Où il est, la Famine ?

— Il cherche la cuisine.

— Oh. » La Guerre racla la poussière par terre de son pied d’armure et réfléchit à la distance jusqu’à Ankh. L’après-midi était très chaud. Qu’elle attende donc, l’Apocralypse !

« Un dernier pour la route ? suggéra-t-il.

— T’es sûr ? fit la Pestilence, dubitatif. Je croyais qu’on nous attendait. C’est-à-dire… je ne voudrais pas décevoir les gens.

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