• Пожаловаться

George Martin: Le Donjon Rouge

Здесь есть возможность читать онлайн «George Martin: Le Donjon Rouge» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1999, ISBN: 2-85704-569-7, издательство: Pygmalion, категория: Фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

George Martin Le Donjon Rouge
  • Название:
    Le Donjon Rouge
  • Автор:
  • Издательство:
    Pygmalion
  • Жанр:
  • Год:
    1999
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    2-85704-569-7
  • Рейтинг книги:
    4 / 5
  • Избранное:
    Добавить книгу в избранное
  • Ваша оценка:
    • 80
    • 1
    • 2
    • 3
    • 4
    • 5

Le Donjon Rouge: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le Donjon Rouge»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Comment Lord Eddard Stark, seigneur de Winterfell, Main du Roi, gravement blessé par traîtrise, et par la même plus que jamais à la merci de la perfidie de la reine Cersei ou des imprévisibles caprices du despotique Roi Robert, aurait-il une chance d’échapper à la nasse tissée dans l’ombre pour l’abattre ? Comment, armé de sa seule et inébranlable loyauté, cerné de toutes parts par d’abominables intrigues, pourrait-il à la fois survivre, sauvegarder les siens et assurer la pérennité du royaume ? Comment ne serait-il pas voué à être finalement broyé dans un engrenage infernal, alors que Catelyn, son épouse, a mis le feu aux poudres en s’emparant du diabolique nain Tyrion, le frère de la reine ? Si les hautes figures, les personnages émouvants et les monstres sadiques conservent dans LE DONJON ROUGE la place de choix qu’ils occupaient dans LE TRÔNE DE FER, ce sont surtout les femmes qui tiennent cette fois les premiers rôles : lionnes ou louves, amantes, épouses ou mères, jeunes filles en fleur innocentes ou rebelles, elles réservent à leurs seigneurs et maîtres, censés pourtant dominer la partie, les plus suaves et déchirantes surprises…

George Martin: другие книги автора


Кто написал Le Donjon Rouge? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

Le Donjon Rouge — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le Donjon Rouge», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Nous avons bien revu Oncle Ben lors de la visite du roi, rétorqua son frère. Jon aussi nous arrivera un jour ou l’autre, tu verras. »

Le torrent roulant des flots perfides et véhéments, Robb mit pied à terre pour le franchir. Au plus fort du courant, l’eau lui montait à mi-cuisse. Une fois parvenu sur la berge opposée, il attacha son cheval à un arbre et retraversa pour mener Bran et Danseuse parmi les remous écumants que suscitaient souches et rochers. Sous les embruns qui l’éclaboussaient, le petit infirme se prit à sourire, à rêver qu’il avait recouvré ses forces et son intégrité physique et, renversant la tête vers les frondaisons, s’imagina grimper jusqu’au faîte des plus hauts arbres et, de là, contempler, tout autour, la forêt sous lui.

Ils venaient d’aborder la terre ferme quand s’éleva, telle une longue bourrasque de bise mobile et plaintive parmi les troncs, le hurlement. Et Bran, prêtant l’oreille, avait tout juste prononcé : « Eté », qu’à la première se joignit une seconde voix.

« Ils ont tué quelque chose, déclara Robb en remontant en selle. Autant que j’aille à leur recherche. Attends-moi ici, Theon et les autres ne vont pas tarder.

— Je t’accompagne.

— Seul, je les retrouverai plus vite. » Déjà, il éperonnait son hongre et disparaissait.

Aussitôt, Bran eut l’impression que la forêt se refermait sur lui. La neige tombait désormais plus dru. Et si elle persistait à fondre dès qu’elle touchait le sol, chaque racine et chaque pierre et chaque branche peu à peu se fourraient de blanc. Réduit à patienter, l’enfant découvrit tout le malaise de sa position. Si ses jambes étaient insensibles, elles pendaient, inutiles, dans les étriers, et le harnais qui lui ceignait la poitrine entrait dans sa chair, l’oppressait, ses gants détrempés lui glaçaient les mains. Puis où pouvaient bien se trouver mestre Luwin, Theon, Joseth et leurs compagnons… ?

En entendant enfin le froissement de feuilles qui présageait leur survenue, il fit pivoter Danseuse, mais les hommes en loques qui émergèrent successivement sur la rive étaient inconnus de lui.

« Bonjour », dit-il nerveusement. Un coup d’œil lui avait suffi pour s’apercevoir qu’il ne s’agissait ni de fermiers ni de bûcherons, et il prit brusquement conscience du luxe vestimentaire que constituaient sa tunique flambant neuve de laine gris sombre à boutons d’argent, sa pelisse fixée aux épaules par une lourde fibule du même métal, ses bottes et ses gants fourrés.

« Tout seul, comme ça ? dit le plus grand de la bande, un chauve aux traits bestiaux et tannés par le vent. Perdu dans le Bois-aux-loups, pôv’ p’tiot…

— Pas perdu du tout », répliqua Bran, à qui déplaisait la manière dont les étrangers le dévisageaient. Quatre, à première vue, mais un bref regard en arrière lui en révéla deux de plus. « Mon frère vient à peine de me quitter, et mes gardes seront là sous peu.

— Tes gardes, ah bon ? » dit un autre. Des picots grisâtres hérissaient sa face décharnée. « Et pour garder quoi, mon p’tit seigneur ? L’éping’ d’ ton manteau, p’t’-êt’ ?

— Jolie… » Le timbre était celui d’une femme, à défaut de l’aspect. Grande, maigre, avec une physionomie aussi avenante que ses compères et les cheveux dissimulés sous un bassinet de fer, elle tenait une pique en chêne noir longue de huit pieds, à pointe d’acier rouillé.

« Voyons voir », reprit le grand chauve.

A mieux l’examiner s’aggrava l’angoisse de Bran. L’individu portait des vêtements crasseux, presque en haillons, grossièrement rapiécés ici de marron, là de bleu, de vert sombre ailleurs, et qui partout tendaient vers le gris pisseux, mais son manteau, jadis, avait dû être noir. Et noires aussi, les hardes du barbu lugubre, nota tout à coup l’enfant, horrifié. En un éclair, il revit le parjure d’antan, revécut son supplice, le jour même de la découverte des louveteaux ; celui-là aussi avait porté le noir, celui-là aussi déserté la Garde de Nuit… Et les mots de Père lui revinrent en mémoire. Rien de si dangereux qu’un déserteur. Se sachant perdu, en cas de capture, il ne recule devant aucun crime, aucune vilenie.

« L’épingle, mon mignon, dit le chauve en tendant la main.

— Le ch’val aussi », reprit un de ses acolytes – une femme, plus trapue que Robb, à la face épatée sous des mèches filasse. « A terre, et magne-toi. » De sa manche jaillit un couteau dentelé comme une scie.

« Non, se trahit Bran, je ne peux pas… »

Il n’eut pas même le loisir de songer à faire volter Danseuse et fuir au galop que le grand malandrin saisissait la bride. « Si, tu peux, mon prince…, et tu le feras, t’as tout intérêt.

— Vise un peu, Stiv, intervint la première femme, comme il est ficelé… » Un geste de sa pique appuyait ses dires. « Ça se pourrait qu’y mente pas.

— Ficelé ? tiens tiens ! riposta l’autre en tirant un poignard de sa ceinture. Y a un truc, contre les ficelles.

— T’es infirme, ou quoi ? demanda la courtaude.

— Je suis Brandon Stark de Winterfell, flamba-t-il, et vous ferez bien de lâcher mon cheval, ou gare à vos têtes ! »

L’efflanqué barbu se mit à glousser. « Ça, c’est bien d’un Stark ! Y a qu’eux d’assez dingues pour vous menacer, quand un malin vous supplierait…

— Coupes-y la quéquette et bourres-y-en le bec, suggéra la petite femme, y la bouclera, comme ça.

— T’es aussi bête que t’es moche, Hali, repartit sa compagne hommasse. Mort, y vaut pas un sou, mais vivant… Le propre sang de Benjen Stark en otage, Mance donnerait gros.

— Au diable, Mance ! jura le chauve. T’as envie de retourner là-bas, Osha ? toi qui délires, oui… S’y s’en foutraient, les marcheurs blancs, que t’aies ou que t’aies pas d’otage ! » Et, d’un geste colère, il trancha la lanière de cuir qui maintenait la cuisse de Bran.

Brutalement assené au hasard, le coup avait entamé profondément la chair. En se penchant, l’enfant entrevit la déchirure de ses chausses, un pan de peau blafard, puis le sang gicla. Avec une stupeur où entrait une espèce de détachement singulier, il regardait s’élargir la tache écarlate ; il n’avait rien éprouvé, pas l’ombre d’une souffrance, même pas le choc. Non moins ébahi, son agresseur émit un grognement idiot.

« Bas les armes ! » Sous l’énergie de la sommation perçait un tremblement d’angoisse.

La voix de Robb. Soudain tiré de son désespoir stupide par un espoir fou, Bran releva la tête. Robb était là, bel et bien. La dépouille sanglante d’un daim jetée en travers de sa monture. Et l’épée au poing.

« Le frère, dit le barbu.

— Puis l’air féroce, ah mais ! ricana celle que les autres appelaient Hali. Tu comptes te battre avec nous, mon gars ?

— Fais pas l’idiot, avertit l’autre, Osha, en braquant sa pique. On est six contre un. Descends de cheval et jette l’épée. On te remerciera gentiment pour la bête et pour le gibier, et tu pourras partir avec ton frère. »

Il répondit par un sifflement, et l’on entendit vaguement crisser les feuilles mortes sous des pas moelleux, puis les branches basses se soulagèrent de leur faix neigeux, les fourrés s’ouvrirent, Eté et Vent Gris parurent, Eté huma l’air et se mit à gronder.

« Des loups… ! hoqueta Hali.

— Loups-garous », rectifia Bran, dûment initié par mestre Luwin et le maître-piqueux Farlen sur ce chapitre. Pour n’avoir encore atteint que la moitié de leur taille définitive, ils étaient déjà aussi grands qu’aucun loup commun, et nul œil exercé ne pouvait les confondre avec l’un de ceux-ci. Ils avaient, proportionnellement, les pattes plus longues, la tête plus forte, la truffe et la mâchoire incomparablement plus fines et plus prononcées. Enfin, quelque chose de farouche dans leur attitude, là, sous la valse lente des flocons si blancs, vous inspirait une terreur sourde. Les babines de Vent Gris dégouttaient de sang frais.

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le Donjon Rouge»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le Donjon Rouge» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


George Martin: Le Trône de fer
Le Trône de fer
George Martin
George Martin: L'Ombre maléfique
L'Ombre maléfique
George Martin
George Martin: Les Noces Pourpres
Les Noces Pourpres
George Martin
Robert Silverberg: Prestimion le Coronal
Prestimion le Coronal
Robert Silverberg
Gilles Legardinier: Une fois dans ma vie
Une fois dans ma vie
Gilles Legardinier
Отзывы о книге «Le Donjon Rouge»

Обсуждение, отзывы о книге «Le Donjon Rouge» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.