George Martin - La Bataille des rois

Здесь есть возможность читать онлайн «George Martin - La Bataille des rois» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2000, ISBN: 2000, Издательство: Pygmalion, Жанр: Фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

La Bataille des rois: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «La Bataille des rois»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Au Royaume des Sept Couronnes, rien ne va plus. La mort du roi Robert a clos une longue période d’été, de paix et d’apparente prospérité : le Trésor est au bord de la banqueroute, et trop nombreux sont les candidats prétendument légitimes au Trône de Fer : Stannis et Renly Baratheon le disputent à leur neveu Joffrey, tandis que Robb Stark, proclamé roi du Nord, s’efforce de venger son père naguère condamné à mort et exécuté sous couleur de trahison. Au fin fond de l’Orient, l’unique descendante des anciens rois targaryens médite sa revanche en élevant ses trois dragons… L’hiver vient, qui grouille de forces obscures, de mages et de morts-vivants, d’intrigants sournois prêts à tous les maléfices en vue de fins impénétrables.
Grâce à son pouvoir d’évocation sans égal, George R.R. Martin nous entraîne dans un fabuleux univers de complots, de vengeances et de combats, de poison et de magie. Ses personnages ont la force des plus grandes créations romanesques : une fois le livre refermé, quel lecteur pourra oublier Sansa, la princesse sentimentale qui se découvre le jouet d’intrigues machiavéliques, Arya, sa sœur casse-cou qui se déguise en garçon pour échapper à la mort, ou leur frère Bran, l’étrange infirme à demi loup-garou ?
Audacieux, imaginé avec un luxe inouï de détails, nourri par une invention débridée,
est un roman éblouissant. Il a la puissance des contes anciens qui hantent toutes les mémoires.

La Bataille des rois — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «La Bataille des rois», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Désormais, tout hurlait de rire…, tout sauf le roi. Dans ses yeux luisait une expression que Sansa se rappelait trop bien, celle-là même qui s’y lisait, devant le Grand Septuaire de Baelor, au moment de la condamnation de lord Eddard Stark. Finalement, ser Dontos le Rouge renonça, s’assit carrément par terre, retira son heaume et glapit : « J’ai perdu ! Qu’on m’apporte du vin ! »

Le roi se dressa. « Un foudre des caves ! ordonna-t-il. Je veux l’y voir noyer. »

Sansa s’entendit hoqueter : « Non, vous ne pouvez… »

Il se tourna vers elle : « Qu’avez-vous dit ? »

Elle ne pouvait y croire, elle avait parlé. Etait-elle folle ? Oser lui dire non devant la moitié de la cour ? Elle n’avait pas voulu dire quoi que ce fût, seulement… Ser Dontos était soûl, stupide, bon à rien, mais il n’y entendait pas malice.

« Vous avez dit que je ne peux pas ? C’est bien ça ?

— S’il vous plaît, je… je voulais simplement…, cela vous porterait malchance, Sire, de… de tuer un homme le jour de votre anniversaire.

— Vous mentez ! gronda-t-il. Je devrais vous faire noyer ensemble, puisque vous lui portez tant d’intérêt.

— Je ne lui en porte aucun, Sire. » Elle s’embrouillait désespérément. «Noyez-le ou décapitez-le, seulement… tuez-le demain, s’il vous agrée, mais, je vous en prie…, pas aujourd’hui, pas le jour de votre anniversaire. Il me serait odieux que vous… vous portiez malchance…, malheur, même pour les rois, des malheurs terribles, tous les chanteurs le disent… »

Il la regardait de travers. Il n’était pas dupe, elle le voyait. Et il s’en vengerait de façon sanglante.

« La petite dit vrai, intervint le Limier de sa voix râpeuse. Ce qu’on sème à son anniversaire, on le moissonne toute l’année. » Il parlait d’un ton neutre, comme s’il n’avait cure d’être cru ou non. Se pouvait-il pourtant qu’elle eût dit vrai ? Sans le savoir, alors, car elle avait parlé au hasard, comme ça, dans le fol espoir de s’épargner les représailles.

D’un air dépité, Joffrey se tortilla sur son siège puis, claquant des doigts vers ser Dontos : « Emmenez-moi ce bouffon. Je le ferai tuer demain.

— Un bouffon, oui, confirma Sansa. Vous seul pouviez trouver ce qualificatif. Bouffon lui va tellement mieux que chevalier, n’est-ce pas ? Que ne lui donnez-vous la livrée bigarrée, il vous divertirait par ses pitreries. Il ne mérite pas la miséricorde d’une mort si prompte. »

Le roi l’observa un moment. « Peut-être n’êtes-vous pas si niaise, au fond, que le prétend Mère. » Il haussa le ton. « As-tu entendu ma dame, Dontos ? A dater de ce jour, tu seras mon fou. Je te permets d’en prendre le costume et de dormir avec Lunarion. »

Dégrisé par le vent de la mort, ser Dontos tomba sur ses genoux. « Soyez remercié, Sire. Et à vous, madame, merci. »

Tandis que l’emmenaient deux gardes Lannister, le maître des cérémonies s’approcha de la loge. « Sire, dit-il, faut-il convoquer un nouvel adversaire pour Brune ou bien passer à la joute suivante ?

— Aucun des deux. J’ai des moustiques où j’attendais des chevaliers. N’était mon anniversaire, je les ferais tous exécuter. Le tournoi est fini. Hors de ma vue, tous. »

Si l’homme s’inclina, le prince Tommen se montra, lui, moins docile. « Je suis censé courir au mannequin.

— Pas aujourd’hui.

— Mais je veux jouter !

— Je me fiche de ce que tu veux.

— Mère a dit que je pouvais jouter.

— Elle l’a dit, confirma la princesse Myrcella.

— Mère a dit ! les railla le roi. Assez d’enfantillages.

— Etant des enfants, riposta Myrcella d’un ton altier, nous sommes censés nous montrer enfantins. »

Le Limier se mit à rire. « Elle vous a eu ! »

Joffrey dut s’avouer battu. « Fort bien. Mon frère lui-même ne risque pas de jouter plus mal que les précédents. Maître, faites installer la quintaine. Tommen veut faire le moustique. »

Avec un cri de joie, le petit courut à toutes jambes dodues se faire équiper. « Bonne chance », lui souhaita Sansa.

Pendant qu’un palefrenier sellait le poney du prince, on dressa la quintaine à l’extrémité de la lice. Elle consistait en un guerrier miniature de cuir bourré de paille et monté sur pivot, dont un bras portait bouclier, l’autre une masse capitonnée. Quelqu’un l’avait couronnée d’andouillers semblables à ceux, se souvint Sansa, qui ornaient le heaume du roi Robert… tout comme celui de son frère Renly, déclaré félon depuis lors pour s’être proclamé roi.

Deux écuyers bouclèrent Tommen dans son armure d’argent rehaussée d’écarlate. Un gros bouquet de plumes rouges lui faîtait le heaume, et sur son écu folâtraient le lion Lannister et le cerf couronné Baratheon. Après que ses servants l’eurent aidé à se mettre en selle, le petit reçut des propres mains du maître d’armes du Donjon Rouge, ser Aron Santagar, une épée d’argent assortie à sa taille et dont la lame foliacée se terminait par un bout rond.

Après avoir brandi celle-ci, le prince, tout en criant d’une voix puérile : « Castral Roc ! », talonna sa monture dont les sabots firent durement retentir la terre battue. Les voix grêles de lady Tanda et lord Gyles ayant entrepris de l’ovationner, celle de Sansa tenta de les étoffer. Le roi ruminait en silence.

Pressant le trot du poney, Tommen fit vigoureusement tournoyer son arme et, parvenu à la hauteur du mannequin, assena un grand coup sur le bouclier, mais la quintaine pivota, et la masse vint à la volée lui administrer une si fameuse claque derrière la tête qu’il vida la selle et qu’en heurtant le sol son armure neuve quincailla comme une batterie de cuisine qui se décroche, tandis que, dans un hourvari de rires que dominaient ceux de Joffrey, son épée fusait vers le ciel, et que son cheval détalait au triple galop.

« Oh ! » s’écria la princesse Myrcella, avant de quitter la loge pour se précipiter vers son petit frère.

Un accès d’étrange témérité submergea Sansa. « Vous devriez l’accompagner, dit-elle au roi. Votre frère est peut-être blessé. »

Il haussa les épaules. « Et le serait-il ?

— Vous devriez l’aider à se relever et le féliciter chaleureusement. » Elle ne parvenait plus à s’arrêter.

« Il s’est fait désarçonner et jeter à terre, observa Joffrey. Ce n’est pas brillant.

— Regardez, intervint le Limier. Il a du courage. Il va retenter sa chance. »

On aidait en effet Tommen à se remettre en selle. Que n’est-il l’aîné, songea Sansa, je ne serais pas fâchée de l’épouser, lui.

Le tapage en provenance de la conciergerie les prit tous au dépourvu. La herse se relevait à grand grincement de chaînes, et les portes craquaient en couinant sur leurs gonds. « Qui a donné l’ordre d’ouvrir ? » s’insurgea Joffrey. Eu égard au désordre qui régnait en ville, le Donjon Rouge était, depuis des jours et des jours, demeuré hermétiquement clos.

De sous le porche émergea, clinquante d’acier piaffant, une colonne de cavaliers. La main à l’épée, Clegane vint se placer auprès du roi. Mais, tout dépenaillés, crasseux, cabossés qu’ils étaient, les intrus marchaient bel et bien sous l’étendard Lannister, lion d’or sur champ d’écarlate. Quelques-uns portaient même le manteau rouge et la maille des hommes d’armes Lannister, mais l’armure et l’armement hétéroclites de nombre d’autres, hérissés de fer, trahissaient des reîtres et des francs-coureurs…, le restant n’étant qu’une horde d’affreux sauvages issus tout droit de ceux des contes de Vieille Nan que Bran aimait par-dessus tout, les plus effroyables. Tout cheveu, tout poil farouches, ils étaient accoutrés de pelures sordides et de cuir bouilli. Certains avaient la tête ou les mains emmaillotées de chiffons sanglants, tels n’avaient qu’un œil, tels un doigt sur deux, d’autres plus d’oreilles.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «La Bataille des rois»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «La Bataille des rois» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «La Bataille des rois»

Обсуждение, отзывы о книге «La Bataille des rois» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x