George Martin - L'Invincible forteresse

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Bien que faits et signes ne cessent de confirmer la devise de Winterfell, « l’hiver vient », le royaume des Sept Couronnes affecte toujours d’ignorer la fin de l’été pour se consacrer plus commodément à ses querelles, vindictes, ambitions. Pendant que Rob Stark poursuit ses campagnes sanglantes dans l’ouest, que Port-Réal vit dans la hantise du siège imminent, que la guerre se répand jusqu’à Winterfell grâce aux menées des Greyjoy, eux-mêmes divisés, s’amoncellent au-delà du Mur des forces obscures et malfaisantes.
     Mais contrairement aux apparences, Bran, le jeune fils du défunt maître de Winterfell, n’est pas mort, pas plus que n’est anéantie l’indomptable forteresse, prête à renaître de ses cendres…

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Elle dépassait l’armurerie quand y résonna le fracas d’un marteau. Les hautes fenêtres s’orangeaient d’une lueur sourde. Elle escalada le toit pour jeter un coup d’œil à l’intérieur. Gendry martelait un corselet de plates. Dès qu’il travaillait, plus rien n’existait à ses yeux que le métal, les soufflets, le feu. Bras et marteau semblaient ne faire qu’un. Elle regarda jouer les muscles de son torse tout en l’écoutant frapper sa mélodie d’acier. Costaud, pensa-t-elle. Comme il saisissait les pinces à long manche pour plonger l’ouvrage dans le bain de trempe, elle se faufila par la fenêtre et atterrit à ses côtés.

Il ne se montra pas surpris de son intrusion. « Devrais être au pieu, ma fille. » Au contact de l’eau froide, l’acier rougi poussa des sifflements de chat. « C’était quoi, ce vacarme ?

— Varshé Hèvre, de retour avec des prisonniers. J’ai vu leurs écussons. Il y a un Glover, de Motte-la-Forêt. Un homme de mon père. Les autres aussi, pour la plupart. » En un éclair, elle sut pourquoi ses pas l’avaient conduite là. « Tu dois m’aider à les délivrer. »

Il se mit à rire. « Et on s’y prend comment ?

— Ser Amory les a fait jeter au cachot. Dans le grand, sous la tour Plaintive, il n’y en a qu’un. Tu n’auras qu’à défoncer la porte avec ton marteau, et…

— Et les gardes me regarderont faire en prenant seulement des paris sur le nombre de coups qu’il me faudra donner, peut-être ? »

Elle se mâchouilla la lèvre. « On les tuerait.

— De quelle manière, selon toi ?

— Il n’y en aura pas beaucoup, peut-être.

— Même que deux, ça fait trop de monde pour toi et moi. T’as rien appris là-bas, dans ce village, hein ? T’essaies ça, et Varshé Hèvre te coupera comme y sait faire les mains et les pieds. » Il reprit ses pincettes.

« Tu as peur.

— Fiche-moi la paix, ma fille.

— Gendry…, les hommes du Nord sont une centaine ! Peut-être plus, je n’ai pas pu les compter tous. Ser Amory n’en a pas davantage. Mis à part, bon, les Pitres Sanglants. Il nous suffit de les délivrer pour nous emparer du château et filer.

— Sauf que t’arriveras pas plus à les délivrer que t’es arrivée à sauver Lommy. » Avec les pincettes, il retourna le corselet pour l’examiner. « Puis, qu’on s’échappe, on irait où ?

— Winterfell, répondit-elle du tac au tac. Je dirais à Mère que tu m’as aidée, et tu pourrais rester…

— M’dame daignerait permettre ? M’dame m’autoriserait à lui ferrer ses haquenées et à fabriquer des épées pour ses petits frères de lords ? »

Il avait le don, parfois, de la mettre tellement en rogne… « Arrête !

— Pourquoi je risquerais mes pieds ? Pour le privilège de suer non plus à Harrenhal mais à Winterfell ? Tu connais le vieux Ben Poucenoir ? Il est arrivé ici tout gosse. A forgé pour lady Whent et pour son père, avant, et pour le père de son père, encore avant, et même pour lord Lothston, qui tenait Harrenhal avant les Whent. Maintenant, il forge pour lord Tywin, et tu sais ce qu’il dit ? Qu’une épée est toujours une épée, un heaume toujours un heaume, et que tu te brûles toujours à trop t’approcher du feu, que ça change rien, qui tu sers. Lucan est un assez bon maître. Je resterai ici.

— Et la reine t’attrapera. Elle n’a pas lâché de manteaux d’or aux trousses de Ben Poucenoir !

— Probable que c’était même pas moi qu’ils cherchaient.

— C’était toi aussi, tu le sais. Tu es quelqu’un.

— Je suis qu’apprenti forgeron. Et je ferai peut-être, un de ces jours, un maître armurier…, si je file pas perdre mes pieds ou me faire tuer. » Il se détourna d’elle, récupéra son marteau et, une fois de plus, se remit à faire sonner l’acier.

Les mains d’Arya se refermèrent en poings désespérés. « Le prochain heaume que tu feras, fous-y des oreilles de mule au lieu de cornes de taureau ! » Elle l’aurait battu, préféra déguerpir. Je cognerais qu’il ne le sentirait sans doute même pas. Quand ils découvriront son identité et lui trancheront sa stupide tête de mule, il regrettera son refus de m’aider. Elle se tirerait beaucoup mieux d’affaire sans lui, de toute façon. C’était après tout par sa faute à lui qu’on l’avait pincée, au village, elle.

Mais la simple évocation du village lui remémora le dépôt, Titilleur, la marche et, pêle-mêle, le visage du garçonnet écrabouillé par un coup de masse, Lommy Mains-vertes et ce corniaud de Tout-Joffrey. J’étais un mouton, puis j’ai été une souris, je ne savais rien faire d’autre que me cacher. Tout en se mâchouillant la lèvre, elle essaya de se rappeler quand le courage lui était revenu. Jaqen m’a rendu ma bravoure. Il a métamorphosé la souris en fantôme.

Elle avait soigneusement évité le Lorathi depuis la mort de Weese. Tuer Chiswyck n’avait rien de sorcier, n’importe qui pouvait pousser un homme du chemin de ronde, mais son affreuse chienne tavelée, Weese l’avait dressée toute petite, il avait forcément fallu recourir à la magie noire pour retourner la bête contre son maître. Yoren avait trouvé Jaqen dans une oubliette, exactement comme Rorge et Mordeur, se souvint-elle. Jaqen a dû commettre un crime horrible, et, comme il le savait, Yoren le gardait enchaîné. S’il était magicien, le Lorathi pouvait avoir aussi bien tiré de quelque enfer Rorge et Mordeur, et c’étaient des diables, pas du tout des hommes, alors.

Jaqen ne lui en devait pas moins une mort de plus. D’après les contes de Vieille Nan où quelque esprit malin vous promettait d’exaucer trois vœux, vous aviez intérêt à faire drôlement gaffe pour le troisième, puisque c’était le dernier. Chiswyck et Weese avaient été du gaspillage. La dernière mort doit compter , se disait-elle chaque soir en chuchotant sa litanie de noms. Mais voici qu’elle se demandait si tel était vraiment le motif de ses hésitations. Aussi longtemps qu’il lui serait possible de tuer par un simple murmure, elle n’aurait rien à redouter de quiconque…, mais une fois son ultime vœu proféré ? souris derechef, rien qu’une souris.

Zyeux-roses éveillé, elle n’osait regagner son lit. Faute d’autre cachette, elle se décida pour le bois sacré. Le parfum tonique des vigiers, des pins lui plaisait, ainsi que le contact de l’herbe et de l’humus entre ses orteils et la chanson du vent dans les frondaisons. Un petit ruisseau prélassait ses méandres parmi les arbres, et il avait, à un endroit, creusé la terre sous une cascade.

C’est là qu’elle avait dissimulé, sous du bois pourri et des entrelacs de branches brisées, sa nouvelle épée.

Ce butor de Gendry regimbant à lui en faire une, elle l’avait bricolée elle-même en épluchant les barbes d’un balai. Ce qui donnait une arme beaucoup trop légère et de prise pour le moins scabreuse, mais elle en aimait la pointe hérissée d’échardes. Dès qu’elle avait une heure de loisir, elle filait en douce travailler les bottes que Syrio lui avait apprises et, pieds nus sur les feuilles mortes, se démenait à tailler les branches, rosser les fourrés. Parfois même, elle grimpait aux arbres et, tout en haut, les orteils agrippés à son mouvant perchoir, avançait, reculait, dansait, chancelait un peu moins de jour en jour et recouvrait son équilibre. La nuit surtout s’y montrait propice ; jamais personne ne la dérangeait, la nuit.

Elle grimpa. Aussitôt parvenue au royaume des feuilles, elle dégaina et les oublia tous momentanément, ser Amory comme les Pitres, tous, jusqu’aux gens de Père, s’abîma elle-même dans la sensation de l’écorce rêche à ses pieds et les pfffiiou de l’épée dans l’air. Un rameau brisé lui devint Joffrey. Qu’elle frappa jusqu’à ce qu’il dégringole. La reine et ser Ilyn et ser Meryn et le Limier ne furent que des feuilles, mais elle les tua de même, tous, n’en laissant qu’une charpie verte. Son bras finit par se lasser, jambes pendantes elle s’assit sur une haute branche afin de reprendre souffle et de se gorger de fraîcheur nocturne tout en écoutant piauler les roussettes en chasse. Au travers du feuillage se discernait, tel un squelette, la membrure blême de l’arbre-cœur. D’ici, il ressemble tout à fait au nôtre, à Winterfell. Que n’était-ce lui… Elle n’aurait eu qu’à redescendre pour se retrouver de plain-pied chez elle et, qui sait ?, découvrir Père assis à sa place ordinaire, en bas dessous, là, près du tronc.

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