George Martin - L'Invincible forteresse

Здесь есть возможность читать онлайн «George Martin - L'Invincible forteresse» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2000, ISBN: 2000, Издательство: Pygmalion, Жанр: Фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

L'Invincible forteresse: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «L'Invincible forteresse»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Bien que faits et signes ne cessent de confirmer la devise de Winterfell, « l’hiver vient », le royaume des Sept Couronnes affecte toujours d’ignorer la fin de l’été pour se consacrer plus commodément à ses querelles, vindictes, ambitions. Pendant que Rob Stark poursuit ses campagnes sanglantes dans l’ouest, que Port-Réal vit dans la hantise du siège imminent, que la guerre se répand jusqu’à Winterfell grâce aux menées des Greyjoy, eux-mêmes divisés, s’amoncellent au-delà du Mur des forces obscures et malfaisantes.
     Mais contrairement aux apparences, Bran, le jeune fils du défunt maître de Winterfell, n’est pas mort, pas plus que n’est anéantie l’indomptable forteresse, prête à renaître de ses cendres…

L'Invincible forteresse — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «L'Invincible forteresse», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Bran ne saisissait toujours pas. « Mais tu es le pupille de Père…

— Et, dorénavant, vous et votre frère serez mes pupilles. Dès la fin des combats, mes hommes assembleront dans la grande salle ce qui restera de vos gens pour que nous leur parlions, vous et moi. Vous leur annoncerez m’avoir rendu Winterfell et leur ordonnerez de servir leur nouveau seigneur et de lui obéir comme à l’ancien.

— Non pas, dit Bran. Nous vous combattrons et nous vous bouterons dehors. Jamais je n’ai capitulé, tu ne pourras me faire affirmer le contraire.

— Ceci n’est pas un jeu, Bran, cessez donc de faire le gosse avec moi, je ne le souffrirai pas. Le château est à moi, mais ces gens sont encore à vous. Pour leur obtenir la vie sauve, le prince ferait mieux d’agir comme indiqué. » Il se leva, gagna la porte. « Quelqu’un viendra vous habiller et vous emporter dans la grande salle. D’ici là, pesez chacun des mots que vous prononcerez. »

L’attente ne fit qu’empirer le désarroi de Bran. Assis sur sa banquette, près de la fenêtre, il ne pouvait détacher ses yeux des sombres tours qui se découpaient par-dessus les murailles noir d’encre. Une fois, il se figura entendre des cris, derrière la salle des Gardes, et quelque chose qui pouvait passer pour des cliquetis d’épées, mais il n’avait pas l’ouïe aussi fine qu’Eté, ni son flair. A l’état de veille, rompu je demeure, mais, dès que je dors et que je suis Eté, rien ne m’empêche de courir et de me battre et d’entendre et de sentir.

Il s’était attendu qu’Hodor viendrait le chercher, Hodor ou quelque servante, mais c’est sur mestre Luwin, muni d’une chandelle, que se rouvrit la porte. « Bran, bredouilla-t-il, tu… – tu sais ce qui s’est passé ? On t’a dit ? » D’une estafilade au-dessus de l’œil gauche lui dégoulinaient tout le long de la joue des traînées de sang.

« Theon est venu. Il prétend que Winterfell est à lui, maintenant.

— Ils ont traversé les douves à la nage. Escaladé les murs avec des cordes équipées de grappins. Surgi tout trempés, ruisselants, l’acier au poing. » Il se laissa tomber sur le siège, près de la porte, étourdi par un nouvel afflux de sang. « Panse-à-bière était dans l’échauguette, ils l’y ont surpris et tué. Ils ont aussi blessé Bille-de-foin. J’ai eu le temps de lâcher deux corbeaux avant leur irruption chez moi. L’un pour Blancport, qui s’en est tiré, mais une flèche a descendu l’autre. » Il fixait la jonchée d’un air hébété. « Ser Rodrik nous a pris trop d’hommes, mais je suis aussi coupable que lui. Je n’ai pas prévu ce danger, je… »

Jojen, si, songea Bran. « Autant m’aider à m’habiller.

— Oui. Autant. » Au pied du lit, dans le gros coffre bardé de fer, il préleva sous-vêtements, tunique, braies. « Tu es le Stark de Winterfell et l’héritier de Robb. Allure princière s’impose. » Ils y œuvrèrent de conserve.

« Theon prétend que je lui fasse ma reddition, reprit Bran pendant que le mestre lui agrafait au manteau sa broche favorite, une tête de loup d’argent et de jais.

— Il n’y a là rien d’infamant. Un bon seigneur doit protéger ses gens. Cruels parages enfantent peuples cruels, Bran, souviens-t’en constamment durant ton face-à-face avec les Fer-nés. Le seigneur ton père avait fait de son mieux pour policer Theon, mais trop peu et trop tard, je crains. »

Le Fer-né qui vint les prendre était un magot charbonneux et courtaud, barbu jusqu’à mi-torse. Sans précisément excéder ses forces, la corvée de charrier Bran ne le ravissait manifestement point. Une demi-volée de marches plus bas se trouvait la chambre de Rickon. Lequel, on ne peut plus grincheux qu’on l’eût réveillé, trépignait : « Je veux Mère ! avec l’opiniâtreté futile de ses quatre ans, je la veux ! et Broussaille aussi !

— Madame votre mère est loin, mon prince. » Mestre Luwin lui enfila une robe de chambre par-dessus la tête. « Mais nous sommes là, Bran et moi. » Il lui prit la main pour l’entraîner.

A l’étage inférieur, un type chauve armé d’une pique plus haute que lui de trois pieds poussait devant lui les Reed. Le regard de Jojen s’attarda sur Bran, telles deux flaques glauques de chagrin. D’autres Fer-nés talonnaient les Frey. « Voilà ton frère sans royaume, lança Petit Walder. Terminé, le prince, plus qu’un otage.

— Comme vous, répliqua Jojen, et moi, et nous tous.

— Qui te cause, bouffe-grenouilles ? »

La pluie qui avait repris eut tôt fait de noyer la torche qu’un de leurs gardes brandissait devant. Tandis qu’on traversait précipitamment la cour, ne cessait de retentir le hurlement des loups dans le bois sacré. Pourvu qu’Eté ne se soit pas blessé en tombant de l’arbre…

Theon Greyjoy occupait le grand trône des Stark. Il s’était défait de son manteau. Un surcot noir frappé d’or à la seiche couvrait son haubert de maille fine. Ses mains reposaient sur les têtes de loup sculptées dans la pierre des accoudoirs. « Il est assis dans le fauteuil de Robb ! s’étrangla Rickon.

— Chut », souffla Bran, conscient de l’atmosphère menaçante que son frère était trop jeune pour percevoir. Bien que l’on eût allumé quelques torches et fait une flambée dans la vaste cheminée, la salle demeurait quasiment plongée dans l’obscurité. Les bancs empilés le long des murs interdisaient à quiconque de s’asseoir. Aussi les gens du château se pressaient-ils, debout, par petits groupes muets de peur. Il y discerna la bouche édentée de Vieille Nan qui s’ouvrait et se fermait convulsivement. Deux gardes portaient Bille-de-foin, la poitrine nue sous des bandages ensanglantés. Tym-la-Grêle pleurait éperdument, la panique faisait hoqueter Beth Cassel.

« C’est quoi, ceux-là ? demanda Theon devant les Reed et les Frey.

— Les pupilles de lady Catelyn, tous deux nommés Walder Frey, expliqua mestre Luwin. Et voici les enfants d’Howland Reed, Jojen et sa sœur Meera, venus de Griseaux renouveler leur allégeance à Winterfell.

— Des présences intempestives, jugeraient d’aucuns, mais qui m’agréent fort, commenta Theon. Ici vous êtes, ici vous resterez. » Il libéra le trône. « Apporte ici le prince, Lorren. » La barbe noire obtempéra en le balançant sur la pierre comme un sac d’avoine.

On continuait d’entasser des gens dans la grande salle en les bousculant à grands coups de hampes et de gueule. Gage et Osha survinrent des cuisines tout enfarinés par le pétrissage du pain quotidien. Des jurons célébraient la résistance de Mikken. Farlen clopinait, tout en soutenant de son mieux Palla qui, le poing crispé sur sa robe déchirée de haut en bas, marchait comme si chaque nouveau pas l’eût mise à la torture. Septon Chayle s’élança pour lui prêter la main, l’un des Fer-nés l’abattit au sol.

Le dernier à franchir les portes fut le fameux Schlingue, précédé par sa puanteur âcre et blette. Bran en eut l’estomac retourné. « On a trouvé çui-là verrouillé dans une cellule », annonça son introducteur, un rouquin imberbe que ses vêtements dégoutants laissaient présumer l’un des franchiseurs des douves. « Schlingue, y dit qu’on l’appelle.

— Va savoir pourquoi, ironisa Theon. Tu refoules toujours autant, ou tu viens juste de te foutre un porc ?

— Pas foutu rien d’puis qu’y m’ont pris, m’sire. Heke est mon vrai nom. J’’tais au service du Bâtard d’ Fort-Terreur jusqu’à temps qu’ les Stark y plantent une flèche dans l’ dos com’ cadeau d’ noces. »

La chose sembla divertir Theon. « Qui avait-il épousé ?

— La veuv’ au Corbois, m’sire.

— Ce vieux truc ? Il était aveugle ? Elle a des nichons fripés et secs comme des gourdes vides !

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «L'Invincible forteresse»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «L'Invincible forteresse» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «L'Invincible forteresse»

Обсуждение, отзывы о книге «L'Invincible forteresse» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x