George Martin - L'Invincible forteresse

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Bien que faits et signes ne cessent de confirmer la devise de Winterfell, « l’hiver vient », le royaume des Sept Couronnes affecte toujours d’ignorer la fin de l’été pour se consacrer plus commodément à ses querelles, vindictes, ambitions. Pendant que Rob Stark poursuit ses campagnes sanglantes dans l’ouest, que Port-Réal vit dans la hantise du siège imminent, que la guerre se répand jusqu’à Winterfell grâce aux menées des Greyjoy, eux-mêmes divisés, s’amoncellent au-delà du Mur des forces obscures et malfaisantes.
     Mais contrairement aux apparences, Bran, le jeune fils du défunt maître de Winterfell, n’est pas mort, pas plus que n’est anéantie l’indomptable forteresse, prête à renaître de ses cendres…

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Plus de six cents nouveaux chevaliers furent faits ce jour-là. Après avoir veillé toute la nuit dans le Grand Septuaire de Baelor, ils avaient, le matin, traversé la ville nu-pieds pour prouver l’humilité de leurs cœurs. Et voici qu’ils approchaient, simplement vêtus de sarraus de laine écrue, pour se faire adouber par la Garde. Une cérémonie d’autant plus interminable que la célébraient seulement trois des Frères de la Blanche Epée. Comme Mandon Moore avait péri durant la bataille, que le Limier s’était évaporé, qu’Aerys du Rouvre se trouvait à Dorne auprès de la princesse Myrcella, et que Jaime Lannister était prisonnier de Robb, la confrérie se voyait réduite à Balon Swann, Meryn Trant et Osmund Potaunoir. Une fois consacrés, les récipiendaires se levaient, bouclaient leur ceinture et allaient se placer sous les baies. La marche à travers la ville avait ensanglanté les pieds de certains, mais Sansa leur trouva néanmoins fière allure et grand air.

Dès avant qu’ils n’eussent tous reçu leur ser, l’assistance avait commencé de manifester son impatience, et plus que quiconque Joffrey. Certains des spectateurs de la tribune s’étaient bien éclipsés en catimini, mais les notables, en bas, étaient pris au piège, qui devaient attendre le congé du roi. A en juger par la manière dont il gigotait sur le trône de Fer, Joff le leur aurait accordé volontiers, mais sa tâche était loin d’être terminée. Car avec l’introduction des prisonniers s’annonçait maintenant l’envers de la médaille.

Cette nouvelle compagnie comportait aussi grands seigneurs et nobles chevaliers : ce vieux fielleux de lord Celtigar, le Crabe rouge ; lord Estremont, plus caduc encore ; ser Bonifer le Généreux ; lord Varnier, qu’un genou brisé força de sautiller tout du long mais qui refusa toute aide ; ser Mark Mullendor, visage terreux, le bras gauche amputé à hauteur du coude ; le farouche Red Ronnet, de Perche-Griffon ; ser Dermot, de Bois-la-Pluie ; lord Willum et ses fils, Elyas et Josua ; ser Jon Fossovoie ; ser Timon Râpe-épée ; Aurane, bâtard de Lamarck ; lord Staedmon, alias Grippe-sou ; des centaines d’autres…

A ceux qui avaient changé de camp durant la bataille, il suffisait de prêter allégeance à Joffrey, mais ceux qui s’étaient battus pour Stannis jusqu’à l’amertume finale devaient prendre la parole. De ce qu’ils diraient dépendrait leur sort. S’ils imploraient le pardon de leur forfaiture et promettaient de servir loyalement à l’avenir, Joffrey saluait leur retour à la paix du roi et les rétablissait dans tous leurs domaines et prérogatives. Quelques-uns persistèrent à le défier, néanmoins. « Ne t’imagine pas que c’est terminé, mon gars ! lança l’un d’eux, bâtard de quelque Florent, semblait-il. Le Maître de la Lumière protège le roi Stannis et le protégera toujours. Toutes tes manigances et toutes tes épées ne te sauveront pas, quand sonnera son heure.

— La tienne vient à l’instant de sonner ! » Joffrey ordonna à ser Ilyn Payne d’emmener l’insolent et de lui trancher la tête. Mais à peine eut-on entraîné celui-ci qu’un chevalier à la physionomie austère et au surcot frappé du cœur ardent vociféra : « Stannis est le roi authentique ! Sur le trône de Fer est assis l’abominable fruit d’un monstrueux inceste !

— Silence ! » aboya ser Kevan.

Le chevalier n’en hurla que plus fort : « Joffrey est le ver noir qui ronge le cœur du royaume ! Ténèbres fut son père, et sa mère Mort ! Anéantissez-le avant qu’il ne vous gangrène tous ! Anéantissez-les, la reine putain comme son ver de fils, l’ignoble gnome et l’araignée perfide, les fleurs mensongères ! » Un manteau d’or eut beau le jeter violemment à terre, il poursuivit : « Il va surgir, le feu purificateur ! Le roi Stannis va revenir ! »

Joffrey bondit sur ses pieds. « C’est moi , le roi ! Tuez-le ! tuez-le sur-le-champ ! Je le veux ! » Il abattit sa main en un geste de mort furieux… et poussa un glapissement. Il venait de s’écorcher le bras sur l’un des crocs acérés qui l’environnaient. L’éclatante écarlate de sa manche s’assombrit sous l’afflux du sang. « Mère ! » larmoya-t-il.

Profitant de ce que l’on n’avait plus d’yeux que pour le roi, l’homme à terre subtilisa la pique d’un manteau d’or et, s’appuyant dessus pour se remettre debout, cria : « Le trône le récuse ! Il n’est pas le roi ! »

Cependant que Cersei volait vers son fils, lord Tywin, lui, demeurait de marbre. Et il n’eut qu’à brandir l’index pour que s’anime Meryn Trant, lame au clair, et que tout s’achève. Les manteaux d’or empoignèrent le chevalier, lui ramenèrent les bras en arrière, et, comme il criait à nouveau : « Pas le roi ! », l’épée de ser Meryn lui perça la poitrine.

Trois mestres accourus trouvèrent Joff enfoui au giron de sa mère et l’emballèrent par l’entrée du roi. Du coup, tout se mit à jacasser simultanément. Les manteaux d’or déblayèrent le cadavre qui traça tout du long un sillage vermeil. Lord Baelish se flatta la barbe pendant que Varys lui parlait à l’oreille. Va-t-on nous congédier ? se demanda Sansa. Des tas de prisonniers plantonnaient encore, mais qui s’apprêtaient à quoi ? à maudire ou se renier ?

Lord Tywin se dressa de toute sa taille. « Aux suivants, déclara-t-il d’une voix nette et si vigoureuse qu’elle rétablit le silence instantanément. Que ceux qui veulent se repentir de leurs félonies le fassent. Nous ne tolérerons plus de scandale. » Il se dirigea vers le trône de Fer et s’assit sur l’une des marches qui en commandaient l’accès, à trois pieds au-dessus du sol.

Par les baies ne pénétrait plus que le déclin du jour quand la séance tira vers sa fin. L’épuisement faisait tituber Sansa quand elle entreprit de descendre de la tribune. Joffrey s’était-il sérieusement amoché ? Le trône de Fer a la réputation de se montrer impitoyable envers qui l’usurpe.

En retrouvant l’asile de sa chambre, elle enfouit son visage dans un oreiller pour étouffer ses cris de joie. Oh, bonté divine ! il l’a fait ! il m’a répudiée à la face de l’univers ! A l’arrivée de son dîner, peu s’en fallut qu’elle n’embrassât la servante. Au menu, pain chaud, beurre frais, potage de bœuf, chapon aux carottes, pêches au miel. Les mets eux-mêmes ont davantage de saveur, à présent, s’émerveilla-t-elle.

La brune venue, elle s’emmitoufla dans un manteau pour se rendre au bois sacré. Revêtu de sa blanche armure, ser Osmund Potaunoir gardait le pont-levis. Sansa prit sa voix la plus misérable pour lui souhaiter le bonsoir mais, à la manière dont il la lorgna, douta s’être montrée pleinement convaincante.

Le clair de lune mouchetait Dontos au travers des feuilles. « Pourquoi cette mine sinistre ? l’interpella-t-elle gaiement. Vous étiez là, vous avez entendu. Joffrey m’a répudiée, il en a terminé avec moi, il… »

Il lui saisit la main. « Oh, Jonquil, ma pauvre Jonquil, vous méprenez-vous ! Terminé avec vous ? Tout juste commencé. »

Elle défaillit. « Que voulez-vous dire ?

— Jamais la reine ne vous laissera partir, jamais. Vous êtes un otage trop précieux. Et Joffrey…, ma chérie, demeure le roi. S’il désire vous voir partager sa couche, il vous aura, mais, au lieu d’enfants légitimes, c’est de bâtards qu’il ensemencera votre sein.

— Non ! s’exclama-t-elle, horrifiée. Il m’a signifié mon congé, il… »

Ser Dontos lui planta sur l’oreille un baiser visqueux. « Courage ! J’ai juré de vous ramener chez vous, je puis à présent vous tenir parole. Le jour est déjà choisi.

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