Terry Pratchett - Trois sœurcières

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Rois, nains, bandits, démons, héritiers du trône, bouffons, trolls, usurpateurs, fantômes, tous sont au rendez-vous. Shakespeare n’en aurait pas rêvé autant. Ou peut-être que si ? Mais l’avantage du roman par rapport au théâtre, c’est que l’on peut s’autoriser beaucoup, beaucoup plus de personnages. Et même le ravitaillement en vol d’un balai de sorcière !

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— Ça veut dire pas de triton ni d’serpent des mares non plus, je suppose ?

— Non, Mémé.

— Ni de boyaux de tigre ?

— Tiens.

— C’est quoi ça, merde, excuse mon klatchien ?

— Du boyau de tigre. Mon Wane l’a ramené de chez un marchand d’un pays tranger.

— T’es sûre ?

— Mon Wane l’a demandé spécialement, Esmé.

— Pour moi, ça ressemble à n’importe quel autre boyau.

Enfin, bon. « Gargouille double et touille trouble, Que feu donne, chaudron bouill… « POURQUOI il bouillonne pas, l’chaudron, Magrat ? »

Tomjan se réveilla, frissonnant. Il faisait noir dans la chambre. Dehors, quelques étoiles perçaient la brume de la ville, et de temps en temps s’élevaient les sifflets des cambrioleurs et des détrousseurs qui vaquaient à leurs affaires strictement illégales.

Le silence régnait dans la chambre voisine, mais il apercevait la lumière d’une bougie sous la porte.

Il retourna se coucher.

De l’autre côté du fleuve turgide, le fou s’était lui aussi réveillé. Il logeait à la Guilde des Fous, non par choix mais parce que le duc ne lui avait pas donné d’argent pour trouver mieux, et n’importe comment il avait eu du mal à s’endormir. Les murs glacés rappelaient trop de souvenirs. En outre, s’il prêtait l’oreille, il entendait les étudiants étouffer des sanglots et parfois gémir dans leur dortoir, horrifiés à la perspective de l’existence qui les attendait.

Il frappa du poing l’oreiller dur comme pierre et sombra dans un sommeil intermittent, parvint quand même à dormir. Rêver, peut-être.

« Épais et gluant, oui. Mais ça dit pas épais et gluant comment.

— Bobonne Plurniche recommandait d’en verser un peu pour voir dans une tasse d’eau froide, comme le caramel.

— C’que c’est bête, on a oublié d’en amener, Magrat.

— J’crois qu’on devrait continuer, Esmé. La nuit est bien avancée.

— Alors m’accuse pas si ça rate, c’est tout, ’yons voir… « Poil de babouin… « Qui c’est qu’a le poil de babouin ? Oh, merci, Gytha, enfin, moi, j’trouve que ça ressemble plutôt à du poil de chat, mais tant pis. « Poil de babouin, Mandragore, thym ». Alors là, m’étonnerait que ce soit d’la vraie mandragore. « Jus de carotte, Languette de botte » ; je vois, une pointe d’humour, je suppose…

— S’il te plaît, dépêche-toi !

— D’accord, d’accord. « Hululement De chat-huant, Scintillement De ver luisant. Bouillez et… laissez mijotez. »

— Tu sais, Esmé, c’est pas si mauvais qu’ça.

— T’es pas censée le boire, espèce de doyenne à la noix ! »

Tomjan s’assit tout droit dans son lit. Encore elles, les mêmes figures, les voix qui se chamaillent, déformées par le temps et l’espace.

Même après avoir regardé dehors par la fenêtre, où la fraîche lumière du jour se répandait sur la ville, il entendait encore les voix grommeler au loin, comme un orage passé qui s’estompe…

« Moi, la languette de botte, ça m’inspirait pas confiance.

— C’est encore très liquide. Tu crois pas qu’on devrait rajouter un peu de maïzena ?

— Ça changera rien. Il est en route ou il l’est pas… »

Il se leva et se plongea la figure dans la cuvette.

Des rouleaux de silence déferlaient de la chambre de Hwel. Tomjan enfila ses vêtements et poussa la porte.

On aurait dit qu’il y avait neigé, que des flocons gros et lourds avaient voltigé dans les coins et recoins de la pièce. Hwel était assis à sa table basse au beau milieu ; sa tête reposait sur un tas de papier et il ronflait.

Tomjan traversa la chambre sur la pointe des pieds et ramassa au hasard une boule de papier jetée sur le plancher. Il la défroissa et lut :

LE ROI. — Bon, je vais poser la couronne sur ce buisson, et vous me direz si quelqu’un tente de la prendre, d’accord ?

LE PARTERRE. — Oui !

LE ROI. — Maintenant, j’aimerais bien trouver mon cheval…

(Le premier assassin surgit derrière un rocher.)

LE PUBLIC. — Derrière toi !

(Le premier assassin disparaît.)

LE ROI. — Vous voulez faire des farces au vieux roi, espèces de chenapans…

Il y avait beaucoup de ratures et une grosse tache. Tomjan jeta la feuille et prit une autre boule au hasard.

LE ROI. — N’est-ce pas un canard un couteau une dague que je vois là derrière en face de à côté devant moi, le bec le manche à portée de moi ma main ?

LE PREMIER MEURTRIER. — Ma foi, non. Oh, non alors !

LE SECOND MEURTRIER. — Vous dites vrai, sire. Oh, oui alors !

À en juger par les plis du papier, on avait jeté cette boule-là contre le mur avec force. Hwel avait un jour expliqué à Tomjan sa théorie sur les inspirations, et visiblement il en avait essuyé toute une averse durant la nuit.

Toutefois, fasciné par cet aperçu du processus créatif, Tomjan fit une troisième tentative :

LA REINE. — Ma foi, j’entends du bruit dehors ! Peut-être mon époux qui s’en revient ! Vite, dans l’armoire, et sans perdre de temps !

LE MEURTRIER. — Crénom, mais votre servante a gardé mes pantoufles !

LA SERVANTE (elle ouvre la porte). — L’archevêque, Votre Majesté.

LE PRÊTRE (sous le lit). — Miséricorde !

(Alarmes diverses.)

Tomjan se demandait plus ou moins en quoi consistaient exactement les alarmes diverses dont Hwel pimentait sans arrêt ses indications scéniques. Le nain refusait toujours de s’expliquer là-dessus. Peut-être faisait-il allusion à des systèmes de sonneries qui se déclenchaient dès qu’un intrus venait y voir de trop près pour lui voler ses idées.

Il se glissa jusqu’à la table et, avec grande précaution, tira la liasse de papier de sous la tête du nain endormi qu’il reposa doucement sur un coussin.

La première feuille disait :

Vérence Kasqueth Veille des Petits Dieux Une Nuit de Couteaux Dagues Rois, par Hwel de la troupe Vitoller. Comédie tragédie en huit cinq six trois neuf actes.

Personnages : Kasqueth, un bon roi.

Vérence, un mauvais roi.

Sirdutant, une méchante sorcière.

Hogue, une autre méchante sorcière.

Magerat, une sirène…

Tomjan passa à la page suivante.

Scène : une salle de réception un navire en mer une rue à Pseudopolis une lande désolée. Entrent trois sorcières…

Le jeune homme lut un moment et arriva à la dernière page.

Gentes dames et gentils sires, chantons, dansons et souhaitons bonne santé au roi. (Tout le monde sort, chante tralala etc. Pluie de pétales de roses. Carillon de cloches. Des dieux descendent du ciel, des démons remontent de l’enfer, beaucoup d’agitation avec plate-forme tournante etc.) Fin.

* * *

Hwel ronflait.

Dans ses rêves, des dieux s’élevaient et tombaient, des bateaux traversaient astucieusement et adroitement des océans de toile, des images sautaient et défilaient, tremblotantes ; des hommes volaient sur des câbles, volaient sans câbles, de grands vaisseaux irréels se combattaient dans des cieux imaginaires, des mers s’ouvraient, des femmes se faisaient couper en deux, mille techniciens d’effets spéciaux gloussaient et baragouinaient. Lui courait au milieu de tout ça, les bras ouverts, désespéré ; il savait que rien de ce qu’il voyait n’existait vraiment ni n’existerait un jour et qu’il ne disposait que de quelques mètres carrés de planches, d’un peu de toile et de peinture pour retenir les images fascinantes qui lui envahissaient la tête.

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