Terry Pratchett - L'hiverrier

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L’esprit de l’hiver s'est épris de Tiphaine Patraque. Il lui offre des icebergs, se déclare par des avalanches et la couvre de flocons — témoignages d’amour un peu rudes pour une apprentie sorcière de treize ans, mais qui ne manquent pas de… fraîcheur.
« Miyards ! »
Ah ! oui, et revoici les Nac mac Feegle, les ch'tits hommes libres, venus donner un coup de main, que ça lui plaise ou non. Car, si Tiphaine ne fait pas entendre raison à son soupirant, il n’y aura plus jamais de printemps.

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La journée du lendemain fut excellente, jusqu’au moment où elle se mua en une petite boule de terreur concentrée.

Tiphaine se leva tôt et alluma les feux. Quand sa mère descendit, elle nettoyait avec énergie le carrelage de la cuisine.

« Euh… tu n’es pas censée faire tout ça par magie, ma chérie ? demanda sa mère qui n’avait jamais vraiment compris en quoi consistait la sorcellerie.

— Non, m’man, pas du tout, répondit Tiphaine sans cesser de frotter.

— Mais tu ne peux pas agiter les mains et faire s’envoler la poussière, alors ?

— Le problème, c’est de faire comprendre à la magie ce qu’est la poussière, répondit Tiphaine en insistant sur une tache. J’ai entendu parler d’une sorcière à Maintierce qui s’est trompée et a fini par perdre tout le carrelage, ses sandales et presque un orteil. »

Madame Patraque recula. « Moi, je croyais qu’il suffisait d’agiter les mains, marmonna-t-elle nerveusement.

— Ça marche, reconnut Tiphaine, mais seulement si tu les agites par terre avec une brosse à récurer. »

Elle termina le carrelage. Elle lava sous l’évier. Elle ouvrit tous les placards, elle les vida, les décapa et remit tout en place. Elle nettoya la table, puis elle la retourna et nettoya en dessous. Elle lava même le dessous des pieds. C’est à ce moment que madame Patraque alla chercher à s’occuper ailleurs, parce que tout ça dépassait manifestement les simples tâches ménagères.

C’était vrai. Comme l’avait un jour dit Mémé Ciredutemps, quand on voulait se promener le nez en l’air, il fallait garder les deux pieds par terre. Récurer les sols, couper du bois, laver le linge, faire du fromage – ces tâches éreintaient, elles enseignaient ce qu’est la réalité. On pouvait leur consacrer une petite partie de son esprit, ce qui donnait aux pensées le temps de s’ordonner et de s’apaiser.

Était-elle à l’abri de l’hiverrier dans la ferme familiale ? La ferme familiale était-elle à l’abri de l’hiverrier ?

Tôt ou tard il lui faudrait à nouveau l’affronter – ce bonhomme de neige qui se prenait pour un humain et avait la puissance d’une avalanche. La magie ne le ralentirait qu’un moment et le mettrait en rage. Aucune arme ordinaire ne serait efficace, et elle en avait peu d’extraordinaires.

Annagramma s’était jetée sur lui comme une furie ! Tiphaine aurait aimé bouillir d’une telle colère. Il faudrait aussi qu’elle retourne la voir pour la remercier. Annagramma arriverait à quelque chose, au moins. Les gens l’avaient vue se transformer en monstre hurlant à la peau verte. Ils pouvaient respecter une telle sorcière. Une fois qu’on avait le respect, on avait tout.

Il faudrait aussi qu’elle tâche de voir Roland avant qu’il fasse noir. Elle ne savait pas quoi lui dire. Ce qui tombait plutôt bien car il ne saurait pas davantage quoi dire de son côté. Ils pouvaient passer ensemble des après-midi entiers à ne pas savoir quoi se dire. Il était sûrement en ce moment au château. Alors qu’elle nettoyait sous le siège d’un fauteuil, elle se demanda ce qu’il faisait.

On tambourina à la porte de l’arsenal. Typique des tantes, ça. Le battant avait quatre épaisseurs de chêne et de fer, mais elles cognaient quand même dessus.

« Nous ne tolérerons pas ces caprices ! » lança tante Danuta. Un fracas lui parvint de l’autre côté de la porte. « Tu te bats là-dedans ?

— Non, j’écris une sonate pour flûte ! » cria Roland. Quelque chose de lourd heurta la porte.

Tante Danuta se ressaisit. Elle avait un peu la même allure que miss Tique, mais ses yeux trahissaient la femme perpétuellement offensée et sa bouche celle toujours prête à ronchonner.

« Si tu ne fais pas ce qu’on te dit, je vais avertir ton père…» voulut-elle menacer avant de s’arrêter quand la porte s’ouvrit d’un coup sec.

Roland avait une coupure au bras, la figure rouge, la sueur lui gouttait du menton et il était hors d’haleine. Il brandit son épée d’une main tremblante. Derrière lui, à l’autre bout du local gris, se dressait l’armure toute cabossée.

Le heaume pivota vers les tantes. La manœuvre déclencha un couinement.

« Si vous vous avisez de déranger mon père, dit-il alors que les tantes fixaient l’armure, je lui parle de l’argent qui a disparu du grand coffre de la chambre forte. Sans mentir ! »

L’espace d’un instant – à peine un battement de paupières –, la culpabilité se lut sur le visage de tante Danuta avant de disparaître aussitôt. « Comment oses-tu ! Ta chère mère…

— Est morte ! » hurla Roland, qui claqua la porte.

La visière du heaume se releva et une demi-douzaine de Feegle jetèrent un coup d’œil interrogateur à l’extérieur.

« Miyards, cha, c’eut une paere de vieus carbos, dit Grand Yann.

— Mes tantes, expliqua Roland d’un ton lugubre. Qu’est-ce que c’est, un carbo ?

— Comme une viaele cornaye qui rodje en ataedant que quaequ’un meure, répondit Guillou Gromenton.

— Ah, vous les avez déjà croisées, alors, dit Roland avec une lueur dans le regard. On recommence, d’accord ? Je crois que j’attrape le coup. »

Des grommellements de protestation s’échappèrent d’un peu partout dans l’armure, mais Rob Deschamps les fit taire d’une voix forte. « Traes bieu ! On doune encore une chance au garchon, dit-il. Tous à vos posses ! »

Les Feegle regagnèrent leurs places respectives dans un concert de chocs métalliques et de chapelets de jurons, mais, au bout de quelques secondes, l’armure parut se ressaisir. Elle ramassa une épée et tituba vers Roland, qui entendait les ordres assourdis venant de l’intérieur.

L’épée porta un coup de taille, mais le jeune homme la détourna d’un mouvement rapide, effectua un pas de côté, balança son arme d’un mouvement que l’œil eut peine à suivre et trancha l’armure en deux dans un fracas métallique dont l’écho rebondit par tout le château.

La moitié supérieure percuta le mur. L’autre se contenta de vaciller, toujours debout.

Après quelques secondes, un tas de petites têtes pointèrent lentement le nez au-dessus du pantalon de fer.

« Ça devait se passer comme ça ? demanda Roland. Est-ce que tout le monde est… euh… entier ? »

Un dénombrement rapide révéla qu’il n’y avait aucun demi-Feegle, on ne déplorait qu’un grand nombre d’ecchymoses, et Guiton Simpleut avait perdu son spog. Mais beaucoup de Feegle marchaient en rond et se frappaient les oreilles du plat de la main. Le bruit avait été assourdissant.

« Bael effort, cette fwas, répondit distraitement Rob Deschamps. Vos aveuz l’air de maeyeu compraene coumaet il faut se bate.

— C’était nettement mieux, c’est vrai, renchérit Roland avec fierté. J’essaye encore ?

— Non ! Je veux dire… non, dit Rob. Non, je crwas que c’eut asseuz pour ojordwi, hin ? »

Roland jeta un bref coup d’œil à la petite fenêtre garnie de barreaux, en hauteur dans le mur. « Oui, je ferais mieux d’aller voir mon père », dit-il. L’enthousiasme s’évanouit de son visage. « Si je ne le vois pas tous les jours, il oublie qui je suis. »

Une fois le jeune homme parti, les Feegle échangèrent des regards. « Ce garchon a pwint la vie facile en ce moumaet, dit Rob Deschamps.

— Faut arcounwate qu’il faet des progreus, ajouta Guillou Gromenton.

— Oh, win, je garantis qu’il est mwins faebe que je crwayais, mais cette epae est bieu trop paesante pour li et cha va praene des saemines pour qu’il daevienne un aespert, dit Grand Yann. On les a, ces saemines, Rob ? »

Rob Deschamps haussa les épaules. « Alleuz savwar, répondit-il. Il va aete le aeros kwa qu’il arrive. La ch’tite michante sorcieure rencontrera butot l’iverieu. Elle peut pwint se bate conte li. La michante sorcieure des michantes sorcieures l’a bieu dit : on peut pwint luteu conte une histware aussi viaele. Il va trouveu un mwayeu. » Il mit les mains en porte-voix. « Alleuz, les gars, on s’en artourne au tertre. On arviaedra ce swar. On peut pit-aete pwint faere un aeros en une seule fwas. »

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