Terry Pratchett - Le peuple du tapis

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Le peuple du tapis: краткое содержание, описание и аннотация

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Sur tout le Tapis règne la paix de l’empire dumii. Aux marges de la civilisation, la tribu des Munrungues coule sous les poils une existence paisible.
Mais, un jour, un terrible cataclysme frappe à proximité du village munrungue. Une ville dumiie est broyée par l’ancien monstre des légendes : le grand Découdre est de retour ! Dans son sillage, des créatures féroces montées sur des fauves parachèvent son oeuvre de destruction. Cernés, les Munrungues s’engagent dans un grand périple à travers les poils, sous la conduite des frères Orkson.
Un voyage qui les conduira à la découverte des merveilles de leur monde, et qui changera pour toujours l’existence de tous les Fils de la poussière.
Avant l’hilarante trilogie des Gnomes, Terry Pratchett explorait déjà, à sa savoureuse façon, l’infiniment petit en peuplant un simple tapis d’une profusion de monstres terribles et de personnages cocasses. A lire absolument (à la loupe ) !

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Effectivement, il n’y avait personne. Les fruits ployaient les bosquets en bord de route, mais nul ne venait les cueillir, sauf les enfants munrungues, qui s’y entendaient fort bien. Mais on ne voyait personne d’autre.

Snibril prit sa lance. C’était comme à la chasse. On apprenait à différencier les qualités de silences.

Il y avait le silence de la créature qui a peur et craint pour sa vie ; le silence des petits animaux, tapis immobiles ; le silence des grosses créatures, qui se préparent à bondir sur les plus petites ; parfois, le silence que produit l’absence de tout être vivant. Et il y avait un genre de silence moite et tranchant, que cause une présence… en train de vous épier.

Fléau avait tiré son épée. Snibril se dit que les soldats apprenaient à distinguer les différents silences, eux aussi.

Ils échangèrent un coup d’œil.

— Est-ce qu’on laisse les chariots ici ? demanda Snibril.

— Mieux vaut rester groupés. Ne divisons pas inutilement nos forces. C’est la première loi de la stratégie.

La caravane poursuivit sa route lentement, et tout le monde surveilla les poils.

— Les buissons juste devant, à droite, signala Fléau sans bouger la tête.

— Il me semble aussi, répondit Snibril.

— Ils sont là-dedans, ils nous observent.

— Un seul, je crois.

— Je pourrais l’embrocher sur ma lance, sans problème, intervint Glurk.

— Non, on aura peut-être besoin de l’interroger par la suite, répondit Fléau. Nous allons le prendre en tenaille.

Snibril s’avança à pas de loup vers le buisson, en contournant un poil. Il pouvait voir le feuillage frémir légèrement. Fléau se trouvait de l’autre côté et Glurk, qui savait se déplacer très silencieusement pour un aussi grand gaillard, apparut comme par magie devant le buisson, épée levée.

— Prêts ?

— Prêt.

— Ouais.

Fléau empoigna une fougère des poussières et tira un bon coup.

Un jeune enfant leva les yeux vers trois lames frémissantes.

— Euh… dit-il.

Et dix minutes plus tard…

Un petit groupe de Fulgurognes travaillait les rangs de légumes entre les poils. Ils n’avaient pas l’air heureux, ni bien nourris, d’ailleurs. Plusieurs gardes les surveillaient. Même de l’endroit où il était, Snibril discerna leurs longs museaux.

Entre les poils, on apercevait la ville de Périlleuse.

Elle était érigée sur un gigantesque roc de sable. La cité proprement dite comprenait une agglomération de bâtiments au sommet ; une route en spirale faisait plusieurs fois le tour de l’escarpement pour aller de la ville à la plaine. Tout en bas, on avait construit un immense portail, dont la fonction était purement décorative. Personne n’aurait pu s’engager sur cette route contre la volonté des gens de la citadelle.

Il y eut un mouvement dans la poussière, et Glurk rejoignit Snibril en rampant.

— Le gamin disait vrai. Les moizes et les snargues sont partout. L’endroit en fourmille.

— Ils tiennent la ville ? demanda Snibril.

Glurk dodelina de la tête.

— Voilà ce qui arrive quand on s’en va chasser le trésor au lieu de rester chez soi à régner comme il faudrait, dit-il sur un ton désapprobateur.

— Viens, retournons au campement.

Les chariots avaient été parqués parmi les arbustes, à quelque distance, et les gens montaient la garde.

Forficule, Fléau et Brocando, assis en demi-cercle, observaient le petit garçon en train de manger de la soupe. Malgré sa capacité infinie à engloutir la nourriture, il répondait d’une toute petite voix aux questions de Brocando, entre deux bouchées.

— Mon propre frère ! grondait Brocando au moment où les autres entraient dans le camp. Si on ne peut plus avoir confiance en sa propre famille, à qui se fier ? Je tourne le dos quelques jours…

— Un an, rectifia Fléau.

— … Et il se proclame roi ! Je n’ai jamais vraiment aimé Antiroc. Il traînait toujours dans les coins sombres, il marmonnait dans sa barbe et il ne faisait jamais de sport.

— Mais comment les moizes sont-ils entrés en ville ? s’étonna Snibril.

— Il les a fait venir ! Vas-y, Stréphon, raconte au monsieur !

L’enfant, qui devait avoir sept ans, parut terrifié.

— Je… Je… Ils étaient… tout le monde se battait… bredouilla-t-il.

— Eh bien ! Eh bien ! Vas-y, dis-leur, mon garçon !

— Je crois qu’il vaudrait peut-être mieux que vous alliez faire quelques pas, pendant une ou deux minutes peut-être ? Il arrivera sans doute plus facilement à s’exprimer.

— Mais je suis son roi !

— C’est bien pour ça. Quand ils se tiennent devant vous, les rois deviennent un genre de problème d’élocution. Si vous alliez… Oh, je ne sais pas, moi… Passer les sentinelles en revue ?

Brocando bougonna, mais s’éloigna en compagnie de Glurk et de Snibril.

— Hmpf ! Les frères ! marmonnait-il. On a toujours des ennuis, avec eux. Ils complotent, ils fouinent, ils traînent partout et ils vous usurpent comme si de rien n’était.

Glurk sentit que son devoir était de manifester sa loyauté envers la confrérie tacite des grands frères.

— Ah, ça ! Snibril a jamais su ranger sa chambre.

Quand ils revinrent, Stréphon, coiffé du casque de Fléau, semblait beaucoup plus guilleret. Fléau l’expédia ailleurs, avec l’ordre de faire quelque chose de dangereux.

— Pour tout vous résumer en langage d’adulte, dit-il, en ne vous voyant pas revenir, votre frère s’est emparé du trône. Il ne s’est pas révélé très populaire. On s’est beaucoup battu. Si bien que lorsqu’une meute de moizes s’est présentée un jour… il les a invités.

— Il n’aurait pas osé ! s’indigna Brocando.

— Il s’imaginait pouvoir les employer comme mercenaires qui combattraient sous ses ordres. Pour combattre, ils ont combattu. Les moizes racontent qu’il est toujours roi, bien que nul ne l’ait revu. Ce sont les moizes qui détiennent le pouvoir effectif. Beaucoup de gens se sont enfuis. Les autres ont été réduits en esclavage, plus ou moins. Employés dans les carrières de sable. Les travaux forcés dans les champs. Ce genre de besogne.

— Les moizes n’ont pas l’air de gens passionnés par les légumes, s’étonna Snibril.

— Ils mangent de la viande.

Forficule, assis contre un des chariots, se pelotonnait sous une couverture : le voyage ne lui réussissait pas. On l’avait presque oublié.

Ses mots tombèrent comme autant de pierres. En fait, ce n’étaient pas tant les mots eux-mêmes qui étaient inquiétants. Tout le monde mangeait de la viande. Mais il avait employé pour le dire une intonation spéciale, laissant entendre qu’il n’était pas question de viande ordinaire…

Brocando blêmit.

— Que veux-tu dire ?

— Ils se nourrissent d’animaux, poursuivit Forficule. (Snibril ne lui avait encore jamais vu une si petite mine.) Malheureusement, ils considèrent que tout ce qui n’est pas un moize est un animal. Hem… Je ne sais pas comment dire… Vous savez ce que signifie le mot moize dans la langue des moizes ? Hmm ? Ça signifie… Les Vrais Humains.

Ces mots eurent eux aussi un impact certain.

— Nous attaquerons ce soir, décréta Brocando. Je n’autorise personne à dévorer mes sujets.

— Euh… fit Glurk.

— Mais voyons ! Bien sûr, fit Fléau. Pourquoi pas ? C’est parfait ! Cinq mille soldats ne pourraient pas venir à bout de Périlleuse.

— C’est exact, déclara Brocando. Alors, nous…

— Euh… fit Glurk.

— Oui ? s’enquit Brocando.

Apparemment, quelque chose tracassait le chef.

— J’ai cru entendre une ou deux références récentes à un « nous », commença-t-il. J’ai envie de tirer ça au clair, vous voulez bien ? Vous formalisez pas. Pour nous récompenser de vous avoir sauvé la vie, nous allons nous lancer à l’assaut d’une cité qu’aucune armée dumiie a jamais pu prendre et combattre un grand nombre de moizes ? Vous voulez que ma tribu, qui a désormais plus d’endroit où vivre, sauve votre cité pour vous, bien que ce soit une entreprise impossible ? J’ai tout compris, non ?

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