Terry Pratchett - Le faucheur

Здесь есть возможность читать онлайн «Terry Pratchett - Le faucheur» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Nantes, Год выпуска: 1998, ISBN: 1998, Издательство: Atalante, Жанр: Фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Le faucheur: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le faucheur»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Mort ? Déprimé ?
Envie de repartir à zéro ?
Alors pourquoi ne pas venir au
CLUB DU NOUVEAU DÉPART ?
Tous les mardis, minuit,668, rue de l’Orme.
OUVERT À TOUSTENUE DE SUAIRE NON EXIGÉE
Du pain sur ses quatre planches pour le défunt Raymond Soulier, activiste résolu : fantômes, vampires, zombis, banshees, croque-mitaines… les morts-vivants se multiplient.
Car une catastrophe frappe le Disque-monde : la Mort est porté disparu (oui, la Mort est mâle, un mâle nécessaire). Il s’ensuit un chaos général tel qu’en provoque toujours la déficience d’un service public essentiel.
Tandis que, dans les champs d’une ferme lointaine, un étrange et squelettique ouvrier agricole manie la faux avec une rare dextérité. La moisson n’attend pas…

Le faucheur — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le faucheur», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

« Ça fait partie de l’éthos, expliqua-t-il en réponse à leur question pertinente bien que muette. C’est ce que font les guerriers du continent Contrepoids avant de partir à la bataille. Et il faut crier… (il s’efforça de se rappeler de lointaines lectures) euh… bonsaï. Oui. Bonsaï.

— Moi, je croyais que ça voulait dire tailler des bouts d’arbres pour les rapetisser », argua le major de promo.

Le doyen hésita. Il n’était pas trop sûr lui-même, tout compte fait. Mais un bon mage ne laisse jamais le doute se mettre en travers de son chemin.

« Non, c’est forcément bonsaï », trancha-t-il. Il réfléchit encore un peu, puis sa figure s’illumina. « Vu que ça fait partie du bushido. Comme ces régions de buissons et de petits arbres, là… le bush. Bush-i-do. Ouais. Logique, quand on y pense.

— Sauf que là, vous ne pouvez pas crier “bonsaï !” objecta l’assistant des runes modernes. Notre culture est complètement différente. Ça ne servirait à rien. Personne ne saurait ce que vous voulez dire.

— Je vais y réfléchir », dit le doyen.

Il remarqua Ludmilla qui les écoutait bouche bée.

« Discussion de mages, la renseigna-t-il.

— Ah, c’est ça, fit la jeune femme. Je n’aurais jamais deviné. »

L’archichancelier était sorti du chariot et le faisait rouler d’une main experte d’avant en arrière. Il fallait d’ordinaire un bon moment avant qu’une idée nouvelle trouve sa place dans la cervelle de Ridculle, mais il sentait instinctivement qu’il existait toutes sortes d’usages pour un panier en fil de fer monté sur quatre roues.

« On y va ou on reste ici toute la nuit à nous bander la tête ? demanda-t-il.

— Yo ! lança sèchement le doyen.

— Yo ? s’étonna Raymond Soulier.

— Oook !

— C’était un yo, ça ? fit le doyen d’un ton soupçonneux.

— Oook.

— Bon… alors, d’accord. »

картинка 113

La Mort était assis au faîte d’une montagne. Une montagne ni particulièrement haute, ni dépouillée, ni sinistre. Nulle sorcière ne s’y livrait à des sabbats en tenue légère ; les sorcières du Disque-monde, dans l’ensemble, refusent de se dévêtir plus que ne l’exige la situation. Nul spectre ne la hantait. Nul petit homme nu ne se tenait en tailleur au sommet pour y dispenser sa sagesse, car tout individu vraiment avisé comprend d’emblée que s’asseoir sur des pics montagneux non seulement engendre des hémorroïdes, mais des hémorroïdes gelées.

De temps en temps des gens grimpaient sur la montagne et ajoutaient une pierre ou deux au cairn du sommet, ne serait-ce que pour prouver que l’homme est capable des pires idioties.

La Mort, installé sur le cairn, passait une pierre à aiguiser sur la lame de sa faux d’un geste ample et réfléchi.

Il y eut un déplacement d’air. Trois serviteurs gris surgirent brusquement du néant.

L’un dit : Tu crois avoir gagné ?

L’un dit : Tu crois avoir triomphé ?

La Mort tourna la pierre dans sa main afin de trouver une surface fraîche et en frotta lentement la lame sur toute sa longueur.

L’un dit : Nous en informerons Azraël.

L’un dit : Tu n’es, après tout, qu’une petite Mort.

La Mort leva la lame au clair de lune, la tourna d’un côté puis de l’autre, s’attacha au jeu de la lumière sur les infimes particules de métal de son fil.

Puis il se leva d’un seul mouvement vif. Les serviteurs reculèrent en hâte.

Il projeta la main avec la vitesse d’un serpent, saisit une robe et ramena le capuchon vide à hauteur de ses orbites.

« SAIS-TU POURQUOI LE PRISONNIER DANS SA TOUR OBSERVE LE VOL DES OISEAUX ? » demanda-t-il.

Le captif dit : Enlève tes pattes… oups…

Une flamme bleue brilla un instant.

La Mort baissa la main et tourna la tête vers les deux autres.

L’un dit : Tu n’as pas fini d’en entendre parler.

Ils disparurent.

La Mort brossa un grain de poussière de sa robe, se planta solidement les pieds sur le faîte de la montagne. Il leva à deux mains la faux au-dessus de sa tête et appela toutes les Morts inférieures apparues durant son absence.

Au bout d’un moment, ils s’élevèrent à flanc de montagne comme une vague noire délavée.

Ils fusionnèrent comme du mercure sombre.

L’opération dura longtemps, puis s’arrêta.

La Mort rabaissa la faux et s’examina. Oui, tout était là. Une fois de plus, il était la Mort, celle qui contenait toutes les autres du monde. Sauf…

L’espace d’un instant, il hésita. Il subsistait un tout petit vide quelque part, une parcelle de son âme, un manque…

Il ne savait pas très bien de quoi il s’agissait.

Il haussa les épaules. Il finirait bien par trouver. En attendant, il avait du pain sur la planche…

Il s’en repartit à cheval.

Loin de là, dans son repaire sous la grange, la Mort aux Rats relâcha sa prise résolue sur une poutre.

картинка 114

Vindelle Pounze sauta lourdement à pieds joints sur un tentacule qui sortait en serpentant de sous les carreaux, et s’éloigna d’une démarche titubante à travers la vapeur. Une dalle de marbre se fracassa et l’arrosa de débris. Il donna un coup de pied sauvage au mur.

Plus aucun moyen de sortir, désormais, comprit-il, et même s’il en restait un, il n’arriverait pas à le trouver. De toute façon, il était déjà à l’intérieur de la chose. Elle secouait ses murs et les faisait tomber dans son souci d’atteindre l’intrus. Au moins, il pourrait lui causer une indigestion carabinée.

Il se dirigea vers une ouverture, autrefois l’entrée d’un grand couloir, et plongea maladroitement dedans juste avant qu’elle se referme d’un claquement sec. Du feu argenté crépita sur les parois. Il y avait là tellement de vie qu’on ne pouvait la contenir.

Il restait quelques chariots qui dérapaient follement sur le sol agité, aussi perdus que Vindelle.

Il suivit un autre couloir engageant, même si la plupart des couloirs qu’il avait empruntés au cours des derniers cent trente ans n’avaient jamais palpité ni suinté à ce point.

Un autre tentacule jaillit à travers le mur et le fit trébucher.

Évidemment, on ne pouvait pas le tuer. Mais on pouvait le priver de corps.

Comme Un-homme-seau. Un sort pire que la mort, sûrement.

Il se ressaisit. Le plafond s’abattit sur lui et le plaqua au sol.

Il compta à voix basse et repartit en trottinant. De la vapeur le balaya.

Il glissa encore et jeta les mains en avant.

Il sentait son corps échapper à sa volonté. Trop d’organes à gérer. Tant pis pour la rate, faire fonctionner le cœur et les poumons demandait déjà trop d’énergie…

« Taille d’arbres !

— Qu’est-ce que vous voulez dire, bon sang ?

— Taille d’arbres ! Vous saisissez ? Yo !

— Oook ! »

Vindelle leva des yeux embrumés.

Ah. Manifestement, son cerveau aussi lui échappait.

Un chariot sortait de guingois de la vapeur, des silhouettes indistinctes accrochées à ses flancs. Un bras velu et un autre qui n’en était plus vraiment un se baissèrent, le soulevèrent et le jetèrent dans le panier. Quatre roulettes dérapèrent, le chariot rebondit sur le mur, se redressa et repartit en ferraillant.

Vindelle avait vaguement conscience d’entendre des voix.

« Allez-y, doyen. Je sais que vous attendez qu’ça. » Celle-là, c’était l’archichancelier.

« Yo !

— Vous allez tuer complètement cette chose ? On ne tient pas à la voir échouer au club du Nouveau Départ, je trouve. Elle n’a pas l’esprit de groupe, d’après moi. » Ça, c’était Raymond Soulier.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le faucheur»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le faucheur» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Le faucheur»

Обсуждение, отзывы о книге «Le faucheur» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x