Terry Pratchett - Le faucheur

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Mort ? Déprimé ?
Envie de repartir à zéro ?
Alors pourquoi ne pas venir au
CLUB DU NOUVEAU DÉPART ?
Tous les mardis, minuit,668, rue de l’Orme.
OUVERT À TOUSTENUE DE SUAIRE NON EXIGÉE
Du pain sur ses quatre planches pour le défunt Raymond Soulier, activiste résolu : fantômes, vampires, zombis, banshees, croque-mitaines… les morts-vivants se multiplient.
Car une catastrophe frappe le Disque-monde : la Mort est porté disparu (oui, la Mort est mâle, un mâle nécessaire). Il s’ensuit un chaos général tel qu’en provoque toujours la déficience d’un service public essentiel.
Tandis que, dans les champs d’une ferme lointaine, un étrange et squelettique ouvrier agricole manie la faux avec une rare dextérité. La moisson n’attend pas…

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« Ça doit être quelque part au bout du couloir, répondit Ludmilla. Venez. »

Arthur baissa les yeux sur les langues de brume qui s’enroulaient autour de ses pieds.

« Je me demande comment vous arrivez à faire ça, dit-il. C’est drôlement dur de trouver le produit qui convient. On a essayé, vous savez, pour rendre notre crypte plus… plus cryptique, quoi, mais ça nous enfume tout et ça met l’feu aux rideaux…

— Allez, venez Arthur. On y va.

— Vous croyez pas qu’on a fait beaucoup de dégâts, dites ? On devrait peut-être laisser un mot…

— Ouais, je peux vous écrire quelque chose sur le mur, si vous voulez », fit Raymond.

Il saisit par le guidon un chariot ouvrier en difficulté et, avec une certaine satisfaction, l’abattit contre un pilier jusqu’à ce que ses roulettes se détachent.

Vindelle regarda le club du Nouveau Départ commencer à gravir le couloir le plus proche en véhiculant quelques articles de magie en promotion.

« Bien, bien, bien, fit-il. Pas plus difficile que ça. Rien d’autre à faire. Pas trop de bobo. »

Il voulut suivre ses compagnons et s’arrêta.

Des tuyaux roses se frayaient un passage en force à travers le sol et s’enroulaient déjà étroitement autour de ses jambes.

D’autres carreaux bondirent en l’air. Les escaliers volèrent en éclats pour révéler la matière sombre, en dents de scie et surtout vivante qui les avait animés. Les murs palpitèrent et se bombèrent vers l’intérieur, le marbre se lézarda et laissa entrevoir du rose et du violet par-dessous.

Évidemment, songea un tout petit recoin au calme du cerveau de Vindelle, rien de tout ça n’est véritablement réel. Il ne s’agit que d’une métaphore, seulement les métaphores se conduisent en ce moment comme des bougies dans une usine de feux d’artifice.

Ceci dit, quelle espèce de créature est vraiment la Reine ? Un genre de reine des abeilles, sauf qu’elle est aussi la ruche. Comme un trichoptère qui se bâtit, sauf erreur, une carapace à partir de morceaux de cailloux et autres afin de se camoufler. Ou comme un nautile qui accroît la sienne au fur et à mesure qu’il grandit. Et surtout, à en juger par la façon dont le sol se déchire, comme une étoile de mer très en rogne.

Je me demande de quels moyens disposent les villes pour lutter contre un ennemi pareil ? Les êtres vivants développent généralement diverses défenses contre les prédateurs. Dards, pointes qui se hérissent, poison, tout ça.

En ce moment, ça doit être moi, ça. Vindelle Pounze l’empoisonnant.

Au moins, je peux veiller à ce que les autres s’en sortent. Je vais manifester ma présence…

Il se pencha, saisit deux pleines poignées de tuyaux palpitants et tira.

Le hurlement de rage de la Reine s’entendit jusqu’à l’Université.

картинка 111

Les nuages noirs filèrent vers la colline. Ils formèrent très vite une masse écrasante. Un éclair fulgura, quelque part à l’intérieur.

« IL Y A TROP DE VIE DANS LE COIN, dit la Mort. JE NE VAIS PAS ME PLAINDRE, REMARQUEZ. OÙ EST LA PETITE ?

— Je l’ai mise au lit. Maintenant, elle dort. Normalement. »

Un éclair s’abattit sur la colline, comme un coup de foudre.

Suivit un grincement métallique, quelque part à mi-distance.

La Mort soupira.

« AH. ENCORE DU THÉÂTRAL. »

Il fit le tour de la grange afin d’avoir une meilleure vue sur les champs obscurs. Mademoiselle Trottemenu le talonnait au plus près, se servant de lui comme d’un bouclier contre les éventuelles horreurs à venir.

Une lueur bleue crépita derrière une haie au loin. Elle bougeait.

« Qu’est-ce que c’est ?

— C’ÉTAIT LA MOISSONNEUSE BATTANTE.

— C’était ? C’est quoi, maintenant ? »

La Mort lança un coup d’œil aux spectateurs qui se rassemblaient.

« UN MAUVAIS PERDANT. »

La moissonneuse traversa les champs détrempés à toute allure dans un vrombissement de bras de toile, tandis que les leviers allaient et venaient dans un halo bleu électrique. Les brancards s’agitaient vainement en l’air.

« Comment elle peut avancer sans cheval ? Elle avait un cheval, hier.

— ELLE N’EN A PAS BESOIN. »

Il regarda autour de lui les spectateurs gris. Il y en avait des rangs entiers maintenant.

« Bigadin est toujours dans la cour. Venez !

— NON. »

La moissonneuse battante accéléra dans leur direction. Le chip-chip de ses lames se mua en une plainte stridente.

« Elle est en colère parce que vous lui avez volé sa bâche ?

— JE NE LUI AI PAS VOLÉ QUE ÇA. »

La Mort adressa un grand sourire aux spectateurs. Il saisit sa faux, la tourna dans ses mains puis, lorsqu’il fut certain que leurs regards étaient fixés sur elle, il la laissa tomber par terre.

Ensuite il se croisa les bras.

Mademoiselle Trottemenu le tira par la robe.

« Vous croyez faire quoi, là ?

— DU THÉÂTRAL. »

La moissonneuse atteignit le portail de la cour et passa au travers dans un nuage de sciure.

« Vous êtes sûr que ça va aller, pour nous ? »

La Mort fit oui de la tête.

« Bon. Alors ça va. »

Les roues de la moissonneuse, sous l’effet de la vitesse, n’étaient qu’une traînée floue.

« EN PRINCIPE. »

Puis…

… quelque chose dans la mécanique émit un bruit sourd.

La moissonneuse continua sa course, mais en pièces détachées. Des étincelles jaillirent de ses essieux. Quelques axes et bras réussirent à rester solidaires tandis qu’ils fusaient et tournoyaient follement loin du chaos virevoltant en perte de vitesse. Le cercle de lames se détacha, transperça sans ménagement la machine et fila en vol plané au ras des champs.

Il y eut des chocs discordants, un fracas, puis un dernier boïng isolé, l’équivalent acoustique de la célèbre paire de chaussures d’où monte un filet de fumée.

Ensuite, le silence.

La Mort baissa tranquillement le bras et ramassa un petit axe d’aspect compliqué qui arrivait vers ses pieds en toupillant. Il avait été tordu à angle droit.

Mademoiselle Trottemenu passa la tête de derrière son dos pour regarder.

« Qu’est-ce qui s’est passé ?

— JE CROIS QUE LA CAME ELLIPTIQUE A PETIT À PETIT GLISSÉ JUSQU’EN HAUT DE L’ARBRE À COULISSE ET S’EST PRISE DANS LA FEUILLURE DE COLLERETTE, CE QUI A EU DES EFFETS DÉSASTREUX. »

La Mort défia du regard les observateurs gris. Un à un, ils disparurent.

Il ramassa la faux.

« MAINTENANT IL FAUT QUE JE PARTE », dit-il.

Mademoiselle Trottemenu parut horrifiée. « Quoi ? Comme ça ?

— OUI. COMME ÇA, PARFAITEMENT. J’AI DU TRAVAIL QUI M’ATTEND.

— Et j’vous reverrai plus ? Je veux dire…

— OH, SI. BIENTÔT. » Il chercha les mots qui convenaient et renonça. « JE VOUS PROMETS. »

La Mort retroussa sa robe et fouilla dans la poche de la salopette de Pierre Porte qu’il portait encore dessous.

« QUAND MONSIEUR BOTTEREAU VA VENIR RÉCUPÉRER LES PIÈCES DEMAIN MATIN, IL CHERCHERA SANS DOUTE ÇA, dit-il en lâchant un petit objet en biseau dans la main de la vieille demoiselle.

— C’est quoi ?

— UN GRIPLET DE DIX. »

La Mort rejoignit son cheval et se rappela un détail. « ET IL ME DOIT AUSSI UN QUART DE SOU. »

картинка 112

Ridculle ouvrit un œil. Ça grouillait de monde. Il y avait des lumières et de l’agitation. Des tas de gens parlaient en même temps.

Il avait l’impression d’être assis dans un landau très inconfortable, et que de drôles d’insectes bourdonnaient autour de lui.

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