Terry Pratchett - Le faucheur

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Mort ? Déprimé ?
Envie de repartir à zéro ?
Alors pourquoi ne pas venir au
CLUB DU NOUVEAU DÉPART ?
Tous les mardis, minuit,668, rue de l’Orme.
OUVERT À TOUSTENUE DE SUAIRE NON EXIGÉE
Du pain sur ses quatre planches pour le défunt Raymond Soulier, activiste résolu : fantômes, vampires, zombis, banshees, croque-mitaines… les morts-vivants se multiplient.
Car une catastrophe frappe le Disque-monde : la Mort est porté disparu (oui, la Mort est mâle, un mâle nécessaire). Il s’ensuit un chaos général tel qu’en provoque toujours la déficience d’un service public essentiel.
Tandis que, dans les champs d’une ferme lointaine, un étrange et squelettique ouvrier agricole manie la faux avec une rare dextérité. La moisson n’attend pas…

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Il entendit le doyen se plaindre, puis des gémissements qui ne pouvaient venir que de l’économe, ainsi que la voix d’une jeune femme. On donnait des soins à la ronde, mais personne ne lui prêtait, à lui, la moindre attention. Ah ça, si on donnait des soins, il comptait bien en recevoir comme les autres, foutredieux.

Il toussa bruyamment.

« Vous pourriez essayer, lança-t-il au monde cruel dans son ensemble, de m’faire couler de force un peu d’gnôle entre les lèvres. »

Une apparition surgit dans son champ de vision et se pencha sur lui en tenant une lampe au-dessus de sa tête. Une figure de taille S dans une peau XXL ; elle lui fit « Oook ? » d’un air soucieux.

« Oh, c’est vous », dit Ridculle. Il s’empressa de s’asseoir, des fois que le bibliothécaire tenterait un bouche-à-bouche.

Des souvenirs confus lui bringuebalèrent par la tête. Il se rappela un mur de métal cliquetant, ensuite du rose, puis… de la musique. De la musique continuelle, conçue pour malaxer le cerveau vivant en fromage blanc.

Il se retourna. Il vit un bâtiment derrière lui, entouré d’une foule de gens. Un bâtiment trapu, cramponné par terre d’une façon curieusement animale, comme s’il était possible de soulever une aile de la construction et d’entendre les plop-plop-plop des ventouses qui se décollent. Des flots de lumière en sortaient, et des volutes de vapeur filtraient par les portes.

« Ridculle s’est réveillé ! »

D’autres visages apparurent. Ridculle songea : Ce n’est pas la nuit du Gâteau des Morts, donc ils ne portent pas de masques. Oh, merde.

Derrière eux, il entendit le doyen déclarer : « Je vote pour qu’on prépare le Réorganisateur Sismique de Herpetti et qu’on le balance par la porte. Plus de problème.

— Non ! On est trop près des murs de la ville ! Il suffit qu’on lâche la Pointe Attractive de Naguerre là où il faut…

— Ou la Surprise Incendiaire de Sautepuisard, peut-être ? » Ça, c’était la voix de l’économe. « Tout brûler, c’est le meilleur moyen…

— Ouais ? Ouais ? Et qu’est-ce que vous connaissez à la tactique militaire, vous ? Vous n’arrivez même pas à dire “yo” correctement ! »

Ridculle empoigna les flancs du chariot.

« Est-ce que ça embêterait quelqu’un, fit-il, de me dire ce qui s’passe, nom des… nom d’une pipe ? »

Ludmilla se fraya un chemin à travers les membres du club du Nouveau Départ.

« Faut que vous les arrêtiez, archichancelier ! dit-elle. Ils parlent de détruire le grand magasin ! »

D’autres mauvais souvenirs revinrent à la mémoire de Ridculle.

« Bonne idée, fit-il.

— Mais monsieur Pounze est toujours dedans ! »

Ridculle s’efforça d’accommoder sa vision sur le bâtiment rutilant.

« Quoi ? Feu Vindelle Pounze ?

— Arthur y est retourné en volant quand nous nous sommes aperçu qu’il n’était pas avec nous, et il a dit que Vindelle se battait contre quelque chose qui sortait des murs ! On a vu des tas de chariots, mais ils ne se sont pas occupés de nous ! Ils nous ont laissés partir !

— Quoi ? Feu Vindelle Pounze ?

— Vous ne pouvez pas mettre le magasin en miettes à coups de magie alors qu’un de vos mages est resté dedans !

— Quoi ? Feu Vindelle Pounze ?

— Oui !

— Mais il est feu, mort quoi, dit Ridculle. Non ? Il l’a dit lui-même, qu’il était mort.

— Ha ! fit quelqu’un qui avait beaucoup moins de peau que l’aurait souhaité Ridculle. Ça, c’est typique. C’est de la ségrégation vitale flagrante, voilà. Je parie, si c’était un vivant qui se trouvait là-dedans, qu’ils iraient le sauver.

— Mais il voulait… Il ne tenait pas à… Il… » hasarda l’archichancelier. Une grande partie de cette affaire le dépassait, mais les gens de son espèce ne s’en formalisent jamais bien longtemps. Ridculle était un homme simple d’esprit. Ce qui ne veut pas dire bête. Entendez qu’il ne pouvait réfléchir correctement à une chose que s’il coupait tous les petits bouts compliqués qui dépassaient sur les bords.

Il se concentra sur l’unique élément important. Quelqu’un qui était techniquement un mage se trouvait dans le pétrin. Ça, il pigeait. Ça lui touchait la corde sensible. La question du mort ou vif pouvait attendre.

Un autre petit détail le chiffonnait, pourtant.

« … Arthur ?… En volant ?…

— Salut. »

Ridculle tourna la tête. Il battit lentement des paupières.

« Belles dents que vous avez là, dit-il.

— Merci, fit Arthur Clindieux.

— Toutes à vous, hein ?

— Oh, oui.

— Étonnant. Évidemment, vous devez vous les brosser régulièrement.

— Oui ?

— L’hygiène. Ça, c’est important.

— Qu’est-ce que vous allez faire, alors ? demanda Ludmilla.

— Ben, on va aller l’chercher, voilà tout », répondit Ridculle. Qu’est-ce qui clochait chez cette fille ? Il ressentait une curieuse envie de lui tapoter la tête. « On va faire un peu de magie et le sortir de là. Oui. Doyen ?

— Yo !

— On va entrer là-dedans récupérer Vindelle.

— Yo !

— Quoi ? fit le major de promo. Ça va pas, la tête ! »

Ridculle tâcha de prendre l’air aussi digne que possible, vu sa situation.

« Vous avez l’air d’oublier que je suis votre archichancelier, répliqua-t-il sèchement.

— Alors, ça ne va pas, la tête, archichancelier ! » fit le major de promo. Il baissa la voix. « Et puis c’est un mort-vivant. Je ne vois pas comment on peut sauver des morts-vivants. Il y a comme une contradiction dans les termes.

— Une dichotomie, précisa l’économe avec obligeance.

— Oh, à mon avis, la chirurgie n’a rien à voir là-dedans.

— D’ailleurs, on ne l’a pas enterré ? fit l’assistant des runes modernes.

— Et maintenant, on le déterre, dit l’archichancelier. Ça doit être un miracle de la vie.

— Comme les petits légumes au vinaigre », fit l’économe d’un ton joyeux.

Même les Nouveaux Partants blêmirent.

« On fait ça, dans certaines régions des Terres d’Howonda, expliqua l’économe. On prépare de grandes, grandes jarres de petits légumes spéciaux, ensuite on les enterre pendant des mois pour qu’ils fermentent, et ça leur donne un bon goût piquant…

— Dites-moi, chuchota Ludmilla à Ridculle, ils sont toujours comme ça, les mages ?

— Le major de promo est un exemple tout ce qu’il y a de typique, répondit Ridculle. L’a autant le sens des réalités qu’un soldat de plomb. J’suis fier de le compter dans l’équipe. » Il se frotta les mains. « Okay, les gars. Des volontaires ?

— Yo ! Hop ! fit le doyen qui vivait désormais dans un tout autre univers.

— Je faillirais à mon devoir si je n’aidais pas un frère, dit Raymond Soulier.

— Oook.

— Vous ? Ah non, vous, on ne peut pas vous emmener, dit le doyen en jetant un regard noir au bibliothécaire. Vous n’y connaissez rien en technique de guérillero.

— Oook ! répliqua le bibliothécaire qui fit un geste étonnamment limpide pour indiquer que, d’un autre côté, ses lacunes en technique d’orang-outan héros pourraient tenir sur les tout petits restes écrabouillés du… du doyen, par exemple.

— Nous quatre, ça devrait suffire, dit l’archichancelier.

— Je ne l’ai jamais entendu dire “yo” », marmonna le doyen.

Il ôta son chapeau, ce que fait rarement un mage à moins de vouloir en sortir quelque chose, et le tendit à l’économe. Puis il déchira une mince bande de tissu au bas de sa robe, la tint des deux mains en un geste théâtral et se la noua en bandeau autour du crâne.

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