Terry Pratchett - Le faucheur

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Mort ? Déprimé ?
Envie de repartir à zéro ?
Alors pourquoi ne pas venir au
CLUB DU NOUVEAU DÉPART ?
Tous les mardis, minuit,668, rue de l’Orme.
OUVERT À TOUSTENUE DE SUAIRE NON EXIGÉE
Du pain sur ses quatre planches pour le défunt Raymond Soulier, activiste résolu : fantômes, vampires, zombis, banshees, croque-mitaines… les morts-vivants se multiplient.
Car une catastrophe frappe le Disque-monde : la Mort est porté disparu (oui, la Mort est mâle, un mâle nécessaire). Il s’ensuit un chaos général tel qu’en provoque toujours la déficience d’un service public essentiel.
Tandis que, dans les champs d’une ferme lointaine, un étrange et squelettique ouvrier agricole manie la faux avec une rare dextérité. La moisson n’attend pas…

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Le corbeau, un des spécimens gros et gras à l’excès qui infestaient les toits de l’Université, pencha la tête de côté et posa sur Raymond Soulier un regard songeur.

« Vous savez, fit l’orateur, des fois, j’ai envie de tout laisser tomber… »

Le corbeau se racla la gorge. Raymond Soulier se retourna aussitôt. « Toi, tu dis un seul mot, fit-il, un seul putain de mot… » C’est alors qu’il entendit la musique.

картинка 106

Ludmilla se risqua à décoller les mains de ses oreilles.

« C’est horrible ! Qu’est-ce que c’est, monsieur Pounze ? »

Vindelle s’efforçait d’enfoncer ce qu’il restait de son chapeau sur les siennes, d’oreilles.

« Aucune idée, répondit-il. Ça pourrait être de la musique. Pour celui qui n’en a jamais entendu. »

Il n’y avait pas de notes. Seulement des bruits qui voulaient peut-être passer pour des notes et qu’on avait enfilés comme on dessinerait la carte d’un pays qu’on n’a jamais vu.

Hnyip. Ynyip. Hwyomp.

« Ça vient d’en dehors de la ville, dit Ludmilla. Là où… tout le monde… se rend… Ils ne peuvent pas aimer ça, tout de même ?

— Je vois mal pourquoi ils devraient aimer ça, fit Vindelle.

— C’est que… Vous vous rappelez les ennuis qu’on a eus avec les rats, l’année dernière ? L’homme qui prétendait jouer d’une flûte dont uniquement les rats entendaient la musique ?

— Oui, mais ça n’était pas tout à fait vrai, c’était un imposteur, le Fabuleux Maurice et ses Rongeurs Savants…

— Mais imaginez que ce soit vrai quand même ? »

Vindelle secoua la tête.

« De la musique pour attirer les gens ? C’est là que vous voulez en venir ? Mais c’est faux. Nous, ça ne nous attire pas. Ce serait plutôt l’inverse, moi je vous le dis.

— Oui, mais vous n’êtes pas exactement… humain, fit observer Ludmilla. Et… » Elle s’arrêta et rougit.

Vindelle lui tapota l’épaule.

« Très juste. Très juste. » Ce fut tout ce qu’il trouva à dire.

« Vous savez, n’est-ce pas ? demanda-t-elle les yeux baissés.

— Oui. À mon avis, il n’y a pas de quoi avoir honte, si ça peut vous aider.

— Maman dit que ce serait affreux si on l’apprenait !

— Tout dépend de qui l’apprend, sûrement, fit Vindelle en lançant un coup d’œil à Lupin.

— Pourquoi est-ce que votre chien me regarde comme ça ? demanda Ludmilla.

— Il est très intelligent », répondit Vindelle.

Il fouilla dans sa poche, en déversa deux poignées de terre et dénicha son agenda. Vingt jours avant la prochaine pleine lune. Ça valait quand même le coup d’attendre.

картинка 107

Les débris métalliques commencèrent à s’effondrer du monceau. Des chariots vrombissaient tout autour, et une foule de Morporkiens debout en cercle s’efforçaient de percer du regard l’intérieur de l’enchevêtrement. La musique peu mélodieuse emplissait l’espace.

« Voilà monsieur Planteur, dit Ludmilla tandis qu’ils se frayaient un chemin dans la cohue docile.

— Il vend quoi, cette fois ?

— Je ne crois pas qu’il cherche à vendre quoi que ce soit, monsieur Pounze.

— Ça va si mal que ça ? Alors, la situation est sûrement grave. »

De la lumière bleue s’échappait d’un des trous dans le tas. Des bouts de chariot brisé tombèrent par terre en tintant comme des feuilles de métal.

Vindelle se pencha avec raideur et ramassa un chapeau pointu. Un chapeau cabossé, écrasé par les roues d’un grand nombre de chariots, mais dans lequel on reconnaissait encore un objet qui normalement aurait dû coiffer une tête.

« Il y a des mages là-dedans », dit-il.

Une lumière argentée miroitait sur le métal. Elle se déplaçait comme de l’huile. Vindelle avança la main et une grosse étincelle bondit pour se mettre à la masse sur ses doigts.

« Hmm, fit-il. Beaucoup d’énergie, en plus… »

Il entendit alors le cri des vampires.

« You-hou, monsieur Pounze ! »

Il se retourna. Les Nosferoutard lui fonçaient dessus.

« On aurait pu… pardon, on aurait bu venir beaugoup plous tôt, seulement…

— … J’arrivais pas à trouver ce foutu bouton de col », marmonna Arthur, l’air en nage et agité. Il portait un chapeau claque, malheureusement plus claque que chapeau, si bien qu’il donnait l’impression de regarder le monde de sous un concertina.

« Oh, salut », fit Vindelle. Il trouvait horriblement fascinante l’ardeur des Clindieux à se conformer fidèlement à l’image du vampirisme.

« Et gui est la cheune tame ? demanda Dorine en offrant un visage rayonnant à Ludmilla.

— Pardon ? fit Vindelle.

— Guoi ?

— Dorine… enfin, la comtesse, veut savoir qui c’est, expliqua Arthur d’un air las.

— Moi, j’ai compris c’que j’ai dit, lança sèchement Dorine du ton plus normal d’une femme née puis éduquée à Ankh-Morpork plutôt que dans une forteresse transylvanienne. Franchement, si j’te laissais faire, on aurait aucune classe…

— Je m’appelle Ludmilla, se présenta la fille de madame Cake.

— Enchantée, dit gracieusement la comtesse Nosferoutard en tendant une main rose et potelée à défaut d’être pâle et fine. Touchours un blaisir de voir du sang neuf. Si un biscuit bour chien ça vous dit guand vous bassez dans le guartier, notre porte est touchours ouferte. »

Ludmilla se tourna vers Vindelle Pounze.

« Ce n’est pas écrit sur ma figure, tout de même ? fit-elle.

— Ceux-là, ce sont des gens d’un genre spécial, répondit Vindelle avec douceur.

— C’est ce qui me semble, dit Ludmilla d’un ton égal. Je n’en connais pas beaucoup qui portent tout le temps un chapeau claque.

— Faut avoir la cape, dit le comte Arthur. Pour les ailes, vous comprenez. Comme… »

Il déploya la cape d’un geste théâtral. Il y eut une brève implosion, et une petite chauve-souris grassouillette apparut en l’air.

Elle baissa la tête, poussa un cri aigu de colère et tomba en piqué jusque par terre. Dorine la ramassa par les pattes et l’épousseta.

« Ce qui m’embête le plus, c’est d’avoir à dormir toute la nuit la fenêtre ouverte, dit-elle distraitement. J’aimerais bien qu’on arrête cette musique ! Ça me donne mal au crâne. »

Il y eut un autre whoumph. Arthur réapparut la tête en bas et atterrit dessus.

« C’est la hauteur de chute, voyez, expliqua Dorine. Comme une course d’élan, si vous voulez. S’il se lance pas d’au moins un étage, il trouve pas la bonne vitesse relative.

— J’arrive pas à trouver la bonne vitesse relative, fit Arthur en se remettant péniblement debout.

— Excusez-moi, dit Vindelle. La musique ne vous fait rien ?

— Ça m’agace les dents, voilà ce que ça m’fait, répondit Arthur. Et c’est plutôt gênant pour un vampire, vous vous en doutez.

— D’après monsieur Pounze, ça fait quelque chose aux gens, dit Ludmilla.

— Ça agace les dents de tout le monde ? » demanda Arthur.

Vindelle regarda la foule. Personne ne prêtait attention aux sociétaires du Nouveau Départ.

« On dirait qu’ils attendent quelque chose, fit Dorine. Guelgue chose, je veux dire.

— Ça fait peur, s’inquiéta Ludmilla.

— Y a pas d’mal à faire peur, répliqua Dorine. Nous aussi, on fait peur.

— Monsieur Pounze veut qu’on entre à l’intérieur du tas, dit Ludmilla.

— Bonne idée, approuva Arthur. Faut qu’on arrête cette putain de musique.

— Mais vous risquez de vous faire tuer ! » s’exclama Ludmilla.

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