Jim Butcher - Dans l'oeil du cyclone

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Dans l'oeil du cyclone: краткое содержание, описание и аннотация

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Enquêtes paranormales
Consultations & Conseils. Prix attractifs.
Pas de philtres d’amour ou autres pièges à gogos !
Harry Dresden est le meilleur

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Je parlai enfin, faisant éclater le silence comme un marteau brise une glace :

— Mac, j’ai besoin de ta voiture.

À mon arrivée, le tenancier astiquait son zinc avec un torchon immaculé. Comme toujours, sa chemise blanche pendait sur sa carcasse fatiguée. Il ne s’était pas arrêté de briquer quand tout le monde s’était tu, et il ne cessa pas davantage quand il sortit les clés d’une main avant de me les envoyer.

— Merci, Mac, dis-je en les attrapant.

— Ungh, répondit-il.

Il leva les yeux vers moi, puis regarda par-dessus mon épaule. Je compris l’avertissement et me retournai.

Dehors, la foudre tomba, illuminant la silhouette de Morgan, en haut des marches – une masse sombre contre le ciel gris. Il descendit vers moi, et le tonnerre roula sous ses pas. La pluie avait peu d’effet sur sa chevelure poivre et sel, si ce n’était celui de ramollir la courbe de son catogan. La garde de son épée dépassait de son manteau. Sa main musclée et calleuse reposait sur le pommeau.

— Harry Dresden, j’ai tout compris, déclara-t-il. Utiliser l’énergie de la foudre pour tuer les gens est dangereux, mais vous êtes bien assez inconscient et ambitieux pour essayer. Asseyez-vous ! (Il désigna une table que ses occupants s’empressèrent de quitter.) Nous allons rester ici tous les deux. Ainsi, vous n’aurez pas l’occasion de profiter de la tempête pour blesser des innocents. Il est hors de question que vous continuiez à tuer jusqu’à ce que le Conseil se réunisse.

Ses yeux brillaient d’une détermination glacée.

Je le dévisageai en ravalant ma colère, les mots qui ne demandaient qu’à fuser et le sort qui brûlait de le balayer hors de mon chemin.

J’optai pour une approche plus calme.

— Morgan, je connais l’identité du tueur. Je suis sa prochaine cible et, si je ne l’arrête pas, je suis bon pour le cimetière.

Son regard brillait de fanatisme, le gardien tira l’épée de son fourreau sur quelques centimètres et répéta son ordre :

— Assis !

Je haussai les épaules, m’approchai de la table et tirai un des sièges pour soulager un peu ma jambe blessée. Le dossier en main, je tournai sur moi-même pour prendre de l’élan et propulsai la chaise dans le ventre du gardien. Pris par surprise, Morgan tenta en vain d’esquiver, mais la solide chaise de bois atteignit son but. Dans un film, quand on frappe quelqu’un avec une chaise, elle se casse. Nous n’étions pas au cinéma et ce ne fut pas la chaise qui se brisa.

Le gardien se plia en deux et mit un genou à terre. Sans lui laisser le temps de reprendre ses esprits, je profitai de la vitesse acquise pour faire un tour complet dans l’autre direction, puis abattis mon arme improvisée sur le dos de Morgan. L’impact le plaqua au sol et il ne se releva pas.

Je rangeai la chaise sous la table.

Un silence de mort régnait dans la salle.

Tout le monde connaissait le gardien et sa relation avec moi. Tous étaient au courant de ma situation précaire vis-à-vis de la Blanche Confrérie. J’avais attaqué un représentant du Conseil dans l’exercice de ses fonctions. Bref, je venais de creuser ma tombe. Même un miracle n’aurait pas suffi à convaincre les membres de la Confrérie que je n’étais pas un renégat fuyant sa justice.

— Qu’il aille se faire voir, lâchai-je. J’ai pas de temps à perdre avec ces conneries…

Mac vint s’agenouiller près du gardien, sans se départir de son calme légendaire, mais avec un rien d’inquiétude. Il prit le pouls de Morgan, releva une de ses paupières et me jeta un coup d’œil.

— Vivant, m’informa-t-il.

J’étais soulagé. Même si le héraut de la Confrérie était un abruti, de bonnes intentions l’animaient. Nous poursuivions le même objectif, lui et moi. Il ne l’avait pas compris et je ne voulais pas le tuer.

Cela dit, je dois admettre que le souvenir de son visage arrogant déformé par la surprise, quand je l’avais frappé, restera à jamais gravé dans ma mémoire.

Mac ramassa les clés que j’avais laissées tomber dans l’action, et me les rendit en lançant :

— Le Conseil ne va pas être content.

— C’est mon affaire.

— Bonne chance, Harry, souffla Mac en me serrant la main.

Dans le silence absolu, des regards apeurés restaient braqués sur moi.

Les clés en main, je quittai la chaleur du pub pour m’enfoncer dans la tempête. J’avais atteint le point de non-retour.

Chapitre 24

Je roulais comme si ma vie en dépendait. Une image assez juste…

La voiture de Mac était une TransAm 89, blanche, équipée d’un moteur huit cylindres. Le compteur monte à 200, et je suis sûr d’être allé au-delà à certains moments. La pluie conjuguée à ma vitesse excessive rendait la route extrêmement dangereuse, mais j’avais la meilleure des motivations, aussi ne ménageais-je pas la boîte de vitesses. Je surfais toujours sur la vague de colère qui m’avait poussé loin des ruines de mon bureau et soustrait aux griffes de Morgan.

Avec l’heure tardive, les nuages qui s’accumulaient assombrissaient le ciel. La foudre avait des reflets émeraude assez insolites, et le feuillage des arbres se détachait avec violence dans le ciel nocturne. Sur la route, les bandes blanches étaient trop ternes. Outre les lampadaires, la plupart des véhicules que je croisais sur l’autoroute avaient leurs phares allumés.

Heureusement pour moi, le trafic n’était pas trop chargé. Si nous avions été un autre jour que dimanche, je serais mort mille fois. De plus, je dus me faufiler entre la relève des brigades routières, car personne ne m’arrêta.

J’essayai d’attraper la station météo sur l’autoradio, mais je dus abandonner. Grâce à l’action combinée de l’orage et de mon agitation, l’appareil ne produisait que des parasites et absolument rien d’audible au sujet de la tempête. Il ne me restait plus qu’à prier pour arriver à Lake Providence avant elle.

Gagné ! La pluie était derrière moi quand j’atteignis les abords de la bourgade. Je freinai pour aborder la rue qui menait à la maison des Sells, commençai une bonne séance d’aquaplaning, transformai le drame potentiel en dérapage contrôlé avec plus de maîtrise et de professionnalisme que j’en possédais réellement, et réussis à revenir sur la bonne route.

Je remontai l’allée de la résidence située sur la petite presqu’île marécageuse qui mordait sur le lac Michigan. Enfin, je m’arrêtai en faisant gronder le moteur et gémir les freins. Un instant, je me crus dans la peau de Magnum. Il était agréable de trouver une voiture de sport qui ne me claque pas entre les pattes, parce que La Coccinelle, ça va un moment. Enfin, bref, la caisse avait résisté jusqu’au repaire de Victor, et je bénis Mac quand j’en sortis.

Les dernières averses avaient inondé l’allée centrale. Même si ma jambe blessée m’empêchait de courir, la rage me donnait des ailes et je volai presque jusqu’à la maison. L’orage approchait, il avait déjà dépassé le lac. Je voyais le rideau de pluie tomber sur les berges.

Je puisai dans mes dernières réserves d’énergie, rassemblai tout le pouvoir disponible et affûtai mes sens au maximum. Je n’étais plus qu’à une vingtaine de mètres de la demeure quand je m’immobilisai, les yeux fermés. Il fallait s’attendre à des pièges magiques ou à des alarmes, voire à quelques esprits gardiens invisibles à l’œil nu. Sans compter les illusions ou les sorts qui pouvaient me dissimuler l’Homme de l’Ombre. Il fallait que je désamorce tout ça, que j’absorbe la plus petite bribe d’information.

Je libérai ma Clairvoyance.

Comment décrire la vision d’un magicien ? Cela échappe presque à toute définition. Détailler une chose aide à l’expliquer, à la circonscrire, à l’enfermer dans une grille de références. Les mages utilisent la Clairvoyance depuis l’aube de l’humanité, et ils n’ont toujours pas compris comment et pourquoi elle fonctionne.

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