Jim Butcher - Dans l'oeil du cyclone

Здесь есть возможность читать онлайн «Jim Butcher - Dans l'oeil du cyclone» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2007, ISBN: 2007, Издательство: Brangelonne, Жанр: Фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Dans l'oeil du cyclone: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Dans l'oeil du cyclone»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Enquêtes paranormales
Consultations & Conseils. Prix attractifs.
Pas de philtres d’amour ou autres pièges à gogos !
Harry Dresden est le meilleur

Dans l'oeil du cyclone — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Dans l'oeil du cyclone», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Un grand lambeau de métal disparut et un peu de lumière pénétra dans la cabine. J’avais une bonne vue sur le ventre du monstre qui glissa une de ses pinces dans l’ouverture pour l’élargir un peu plus.

J’aurais dû l’écraser quand il n’était encore qu’une petite vermine. Oui, prendre ma chaussure, et l’écrabouiller sur mon bureau. Mon cœur rata un battement quand la pince s’infiltra de nouveau pour explorer le haut de la cabine. La créature reprit son œuvre de destruction pour agrandir le trou.

Serrant les dents, je rassemblai mes dernières bribes de pouvoir, sachant pertinemment que c’était inutile. Je pouvais balancer un torrent de flammes sur cette saloperie, mais dans ce cas, le puits de l’ascenseur se transformerait en fournaise, et des morceaux de métal fondu tomberaient et nous transformeraient en statues de fer en fusion. Cela dit, je n’allais pas non plus laisser cette bestiole nous bouffer. Je pouvais attendre qu’elle saute et cibler mon effet, limitant ainsi les dommages collatéraux.

Voilà ce qui arrive quand on ne maîtrise pas l’Invocation. De la vitesse et de la puissance à revendre, mais au niveau de la finesse… Mes bâtons servaient à concentrer mon pouvoir en m’aidant à avoir un contrôle absolu sur mes capacités. Sans eux, j’étais aussi précis qu’un kamikaze bardé de grenades qui se jette sur l’ennemi.

J’eus une illumination. Je n’abordais pas la situation sous le bon angle.

Je m’agenouillai pour presser mes paumes contre le plancher de la cabine. Des trucs et des machins me tombaient dessus et le claquement des pinces se faisait plus proche. Je pris tout ce pouvoir accumulé pour le projeter sous mes mains. Visant l’espace sous l’ascenseur, je changeai d’élément, passant du feu à l’air. Pourquoi ne pas utiliser le sort tout simple qui m’avait servi des centaines de fois pour appeler mes bâtons. L’application était juste un peu plus… volumineuse.

— Vento Servitas ! criai-je en insufflant toute ma puissance, ma colère et ma peur dans le sortilège.

Une colonne de vent souleva la cabine comme si un géant s’en était emparé. L’ascenseur fusa dans le puits obscur et les freins de sécurité volèrent en éclats, leurs débris retombant sur nous par le trou du scorpion. L’accélération m’écrasa contre le plancher. Un sifflement s’éleva alors que la cabine se précipitait au sommet du bâtiment.

Je n’avais pas prévu de créer un effet aussi puissant, pensai-je en priant pour ne pas être le responsable de notre mort, à Murphy et moi.

La cabine accélérait toujours et je sentis mes joues se creuser sous l’effet de la vitesse.

L’immeuble fait douze étages. Nous étions partis du deuxième. En comptant trois mètres par étage, j’estimai la hauteur totale à une trentaine de mètres.

En une demi-douzaine de mes battements de cœur frénétiques, l’ascenseur avait parcouru cette distance et enfoncé les blocs de fin de course avant de percuter le toit comme la cloche d’un jeu de force à la fête foraine. L’impact écrasa le scorpion comme une cosse de pistache, ne laissant qu’une grosse tache brune et quelques plaques de chitine proprement repassées. Des giclées d’ectoplasme se déversèrent dans la cabine, derniers vestiges du corps de la créature.

Au même moment, Karrin et moi fûmes propulsés vers le haut, rencontrant ainsi le suc magique à mi-parcours. Je protégeai Murph avec mon corps et le choc contre le plafond me coupa le souffle. Nous retombâmes en tas sur le plancher de la cabine et Murphy laissa échapper un grognement.

Je restai immobile. La bête était morte. Écrabouillée entre le sommet de l’immeuble et l’ascenseur. Elle en avait quand même profité pour nous couvrir d’humeur translucide.

Incroyable, j’avais sauvé nos peaux !

Pourtant, j’avais l’impression d’oublier quelque chose.

La cabine émit un crissement léger, puis elle vibra avant de retomber dans le conduit, son coussin d’air ayant disparu.

Nous redescendions à toute vitesse et mon instinct me souffla que nous n’allions pas tarder à ressembler au scorpion.

Le moment était venu d’utiliser mon bracelet. Tirant Karrin près de moi, je rétablis le bouclier autour de nous. Je n’eus que quelques instants pour me concentrer et réfléchir. Il fallait concevoir un champ très résistant mais assez souple pour que nous ne nous écrasions pas dessus lors de la collision. Je devais lui donner assez de flexibilité pour absorber le choc monstrueux.

Il faisait sombre et il ne me restait plus que quelques secondes. Je soulevai Karrin en déployant ma bulle, emplissant la cabine de fines couches d’air presque solides, tissées selon des réseaux d’énergie conçus pour répartir la force cinétique de l’impact. Je sentis une forme de pression autour de nous, comme si nous étions emballés dans de la mousse de polystyrène.

Nous tombions toujours plus vite. Le moment M arriverait vite, et il y eut un bruit assourdissant tandis que je me concentrais sur le bouclier.

Quand j’ouvris de nouveau les yeux, j’étais assis dans une cabine en ruine, Karrin Murphy inconsciente dans les bras. Les portes de l’ascenseur grincèrent un instant, puis tombèrent dans le hall.

Deux ambulanciers, bouche bée, contemplaient les restes de la cabine. Il y avait de la poussière partout.

J’étais en vie.

Je n’y croyais pas. J’étais vivant. J’examinai mon corps, puis je me pliai en deux en éclatant de rire.

— Prends ça, Victor des Ombres ! hurlai-je. Ha ! Ha ! Envoie la sauce, espèce de fumier ! Je vais t’enfoncer ma crosse dans la gorge !

J’étais toujours en train de me marrer quand les secouristes nous transportèrent à l’extérieur, trop ébahis pour me poser des questions. Je surpris leurs regards inquiets et compris qu’ils préméditaient de me donner un sédatif à la première occasion.

— Le champion ! exultai-je en levant le poing au ciel. Je surfais toujours sur une vague d’adrénaline de la taille des chutes du Niagara, remarquant à peine que mon bracelet de boucliers d’argent n’était plus qu’une gourmette noircie et à moitié fondue, brûlée par la somme d’énergie que j’avais canalisée.

— Je suis le meilleur ! Prends garde, Sells ! J’arrive !

Les grosses gouttes de pluie me ramenèrent à la réalité en quatrième vitesse. Je remarquai soudain que j’étais toujours menotté à Karrin et que je n’avais pas le fameux talisman censé m’aider à triompher de l’Homme de l’Ombre. Victor était bien au chaud dans sa propriété de Providence, il détenait toujours une boucle de mes cheveux et il planifiait de l’utiliser pour m’arracher le cœur dès que l’orage serait à sa portée.

Même si Murphy et moi étions vivants, ma joie était un peu prématurée. Je n’avais pas grand-chose à célébrer pour l’instant.

Je sondai le ciel.

Le tonnerre était proche. La foudre se promenait de nuage en nuage, éclairant l’horizon d’un nimbe spectral.

La tempête arrivait.

Chapitre 23

La pluie s’écrasait autour de moi. Le genre de bonnes grosses gouttes qu’on ne voit qu’au printemps. L’atmosphère se fit épaisse, et plus chaude encore en dépit de l’averse.

Il fallait réfléchir à toute vitesse en gardant mon calme. J’étais toujours menotté à Murphy et nous étions couverts de poussière transformée en bouillasse par l’ectoplasme. La substance disparaîtrait au bout de quelques minutes, pour retourner dans son plan d’origine. Pour l’instant, ce n’était qu’une gêne poisseuse et dégoûtante.

Mais j’en aurais peut-être l’usage…

À l’inverse des miennes, les mains de Karrin étaient assez fines, en dépit des cals laissés par la pratique des arts martiaux et du tir. Si je lui avais dit ça en face, elle m’aurait cassé la gueule en me traitant de « porc misogyne ».

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Dans l'oeil du cyclone»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Dans l'oeil du cyclone» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Jim Butcher - White Night
Jim Butcher
libcat.ru: книга без обложки
Jim Butcher
libcat.ru: книга без обложки
Jim Butcher
Jim Butcher - Academ's Fury
Jim Butcher
Jim Butcher - Cold Days
Jim Butcher
Jim Butcher - Odd jobs
Jim Butcher
Jim Butcher - Side Jobs
Jim Butcher
Jim Butcher - Grave Peril
Jim Butcher
Jim Butcher - Fool Moon
Jim Butcher
Jim Butcher - Storm Front
Jim Butcher
Jim Butcher - Turn Coat
Jim Butcher
Отзывы о книге «Dans l'oeil du cyclone»

Обсуждение, отзывы о книге «Dans l'oeil du cyclone» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x