Jim Butcher - Dans l'oeil du cyclone
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- Название:Dans l'oeil du cyclone
- Автор:
- Издательство:Brangelonne
- Жанр:
- Год:2007
- Город:Paris
- ISBN:978-2-35294-037-1
- Рейтинг книги:3 / 5. Голосов: 1
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J’essayai la porte – pour la forme.
Elle s’ouvrit.
Incroyable !
Sans trouver la mariée trop belle ni remettre en doute l’ego monstrueux de Victor Sells – qui avait négligé de fermer sa porte –, je pris mon courage à deux mains et entrai.
J’avais oublié la décoration de la maison. Tout ce dont je me souvenais, c’était ce que m’avait révélé la Clairvoyance – la même pourriture qu’à l’extérieur, mais en encore plus concentrée et plus malsaine. Il y avait des créatures partout. Des entités aux yeux phosphorescents et affamés qui ressemblaient à des reptiles ou à des rats, voire à des insectes. Toutes ignobles et hostiles, elles s’enfuyaient au contact de mon aura d’énergie. Ces horreurs produisaient des sons comme je n’en avais jamais entendu, mais la Clairvoyance absorbait tout.
J’empruntai lentement un couloir obscur fourmillant d’abominations qui glissèrent et rampèrent hors de mon chemin. La lueur violette que j’avais aperçue se faisait plus forte – je n’étais plus très loin de la source de magie. J’entendis de la musique. Le même CD que dans la chambre où Tommy Tomm et Jennifer Stanton avaient trouvé la mort. Une mélodie sensuelle et douce au rythme entraînant.
Je fermai les yeux pour écouter. Il y avait d’autres sons. Une sourde psalmodie, une incantation répétée à l’infini. Victor devait se préparer à lancer un sort.
Une femme feulait de plaisir. Les Beckitt étaient peut-être là.
Un grondement remonta dans mes jambes – le tonnerre passait au-dessus du lac. La voix se chargea d’un accent vicieux et complaisant, l’incantation arrivait à son apogée.
Rassemblant le peu d’énergie encore à ma disposition, j’émergeai dans une pièce immense qui culminait sous le toit de la maison. J’étais dans un salon, et un escalier en spirale débouchait sur une grande mezzanine comprenant une cuisine et une salle à manger. La terrasse devait donner sur cette plate-forme.
Le séjour était vide. Le chant et les râles de plaisir venaient du demi-étage. En bas, la chaîne hi-fi était couverte de flammes spirituelles et de monstruosités se gavant de musique. Je perçus l’influence de la musique comme une brume violacée en accord avec la lumière qui provenait de la plate-forme. Le rituel était très complexe et faisait appel à de nombreux éléments de base coordonnés par le magicien résidant, Victor Sells. C’était difficile. Pas étonnant que ses sorts soient si efficaces : il avait dû en rater pas mal avant de trouver la bonne formule.
Sans bruit, je passai sous la mezzanine en m’écartant le plus possible de la chaîne. Une dizaine d’esprits bavèrent, mais je restai hors de leur portée. La pluie martelait à un rythme régulier le toit, la terrasse et les vitres.
J’étais au milieu d’un empilement de caisses et de boîtes en tout genre. J’ouvris la plus proche et tombai sur une centaine de petites fioles contenant du Troisième Œil. La Clairvoyance leur conférait une apparence sulfureuse riche en possibilités et en catastrophes potentielles. Images fugitives de ce qui pourrait arriver, des visages déformés par l’horreur surnageaient dans le liquide délétère.
Dans une autre boîte, je trouvai des bouteilles d’un liquide verdâtre presque lumineux. De l’absinthe ? Je reniflai et sentis quasiment la folie distillée dans ces flacons. Je m’écartai, au bord de la nausée. Rapidement, je fis le tour des autres caisses. De l’ammoniaque, comme dans les hôpitaux et les asiles psychiatriques, du peyotl dans des Tupperware – je l’aurais reconnu n’importe où –, de la poudre d’alun toute blanche, de l’antigel et un sac rempli de paillettes de toutes les couleurs. Il y avait encore d’autres choses perdues dans les ombres, mais je ne pris pas le temps de les examiner. J’avais deviné leur nature.
Des potions !
Des ingrédients pour les potions. Victor fabriquait le Troisième Œil, comme je concoctais des potions, mais à plus grande échelle, en volant l’énergie des lieux et des gens. L’absinthe était la base du produit. Sells produisait en masse un poison magique qui devait rester inerte jusqu’à l’absorption, moment où il influait sur les émotions et les désirs. Voilà peut-être pourquoi je n’avais rien remarqué avant. Un examen sommaire ou non magique n’aurait rien révélé. Il fallait libérer sa Clairvoyance pour avoir une chance de le détecter. Et j’évite de faire ce genre de chose trop souvent…
Pris de tremblements, je fermai les yeux. J’en voyais trop. C’est le problème, avec ce pouvoir. En regardant les composants, les fioles de drogues, je percevais des images fugaces de la souffrance qu’elles provoquaient. Submergé, je perdais contact avec la réalité.
L’orage gronda encore plus fort, juste au-dessus de la maison. Victor haussa la voix à un niveau audible. Une langue ancienne… De l’égyptien ? Du babylonien ? ça n’avait pas d’importance. La haine et la malveillance étaient palpables. Ces mots vibraient pour tuer.
Je tremblais encore plus. Était-ce seulement dû à la Clairvoyance ? Toute cette énergie négative m’affectait-elle ?
Non. J’étais effrayé. J’avais peur de quitter mon refuge pour affronter le maître de la horde d’abominations qui grouillaient dans tous les coins. Je sentais d’ici sa force et sa confiance. La puissance de sa volonté imprégnait l’atmosphère d’une foi répugnante. Je me sentais dans la peau d’un enfant apeuré devant un gros chien méchant, ou face au caïd du coin. Le genre de peur qui paralyse, qui donne envie de s’excuser et de partir se planquer.
Le temps des dérobades et des excuses était passé. Il fallait agir. Je repoussai ma Clairvoyance et repris mes esprits autant qu’il me fut possible.
La foudre frappa et le vacarme la suivit de près. La lumière vacilla et la chaîne sauta un morceau. Au sommet de l’extase, Victor hurla son invocation. La femme cria de plus belle. C’était sûrement Mme Beckitt.
— Quand on paie, faut assumer après, murmurai-je.
Focalisant ma volonté, je tendis le bras en criant :
— Fueqo !
Une bouffée de chaleur jaillit de ma main, les menottes de Murphy pendant toujours à mon poignet, et un jet de flammes traversa la pièce pour embraser la chaîne qui émit des sons plus semblables à des ululements torturés qu’à de la musique.
Je désignai le plafond et hurlai :
— Veni arrière !
Une rafale de vent me souleva, gonflant mon manteau comme la cape de Batman, et j’atterris sur la plate-forme.
J’avais beau m’attendre au spectacle, je fus désarçonné. Victor était tout en noir. Des chaussures à la chemise en passant par le pantalon… Il était très élégant, surtout comparé à mon jogging et à mes bottes de cow-boy. La lumière surnaturelle qui émanait du cercle conférait une aura étrange à ses sourcils broussailleux et à son visage anguleux.
Ce salaud était entouré des composants du rituel qui devait me tuer. Il tenait une grosse cuillère affûtée comme un rasoir et, à ses pieds, un lapin albinos ligoté par une corde rouge se tordait entre deux bougies – une noire et une blanche. Une des pattes du lapin saignait, tachant sa fourrure immaculée. Une boucle de mes cheveux noirs était fixée à sa tête. Il y avait un autre cercle tracé à la craie, large de cinq mètres, où les Beckitt copulaient avec une incroyable bestialité. La source d’énergie de Victor Sells.
Tétanisé, il me regarda atterrir. Le vent soufflait autour de moi comme un cyclone miniature, renversant les pots de fleurs et les bibelots.
— Vous ! cria-t-il.
— Moi, confirmai-je. Il fallait que je vous parle de quelque chose, Victor.
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