Jim Butcher - Dans l'oeil du cyclone
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- Название:Dans l'oeil du cyclone
- Автор:
- Издательство:Brangelonne
- Жанр:
- Год:2007
- Город:Paris
- ISBN:978-2-35294-037-1
- Рейтинг книги:3 / 5. Голосов: 1
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On n’a qu’une seule chance de faire une bonne première impression.
La porte envolée, je pointai mon bâton de combat et prononçai un mot de pouvoir. Le juke-box s’écrasa contre le mur comme si un boulet de canon l’avait percuté, avant de se transformer en une mare de plastique fondu. Les baffles grésillèrent et la musique s’arrêta. Je relâchai l’énergie de l’anneau, en couvrant toute la salle. Toutes les ampoules explosèrent dans des nuages de fragments de verre et d’acier. Les clients réagirent comme la plupart des gens confrontés à une situation pareille : ils hurlèrent, se levèrent ou se cachèrent sous les tables. Quelques-uns s’enfuirent par l’issue de secours.
Le silence tomba brutalement.
Tous les regards étaient rivés sur l’entrée.
Sur moi.
À la table du fond, Johnny Marcone contemplait la scène de ses yeux impassibles couleur de dollar. À côté, M. Hendricks me scrutait, un sourcil assez froncé pour l’aveugler à moitié. Pic-à-Glace, lui, était blanc comme un linge. Patte-Folle me dévisageait, terrifié. Aucun ne fit le moindre geste, ni ne pipa mot. Voilà ce qui arrive quand on est témoin de la colère d’un magicien.
— Petit cochon, petit cochon, laissez-moi entrer, lâchai-je en plantant mon bâton dans le sol et en fixant Marcone. Il faudrait que nous discutions, John.
Le boss me regarda un moment, puis ses lèvres esquissèrent un sourire.
— Vous savez vous montrer persuasif, monsieur Dresden, répondit-il.
Johnny Gentleman Marcone se leva, sans jamais me quitter des yeux. Il devait être furieux, mais il affichait un calme glacial.
— Mesdames et messieurs, il semble que La Cafétéria fermera plus tôt ce soir. Je vous prie de sortir calmement par les issues les plus proches. Ne vous occupez pas de l’addition. Monsieur Dresden, pourriez-vous libérer la porte pour laisser partir ma clientèle ?
Je m’écartai. Tout le monde s’enfuit, personnel compris. Je restai seul avec Marcone, Hendricks, Pic-à-Glace et Patte-Folle. Personne ne bougea avant la disparition du dernier client – du dernier témoin. Mon agresseur suait comme un cochon. Hendricks n’avait pas cillé. Ce colosse avait la patience d’un prédateur prêt à fondre sur un cerf imprudent…
— Rendez-moi mes cheveux, lançai-je dès que la porte se fut refermée.
— Je vous demande pardon ? répondit Marcone.
Il inclina la tête d’un côté, l’air sincèrement pris au dépourvu.
Je désignai Patte-Folle avec mon bâton de combat.
— Vous avez très bien entendu. Ce petit fumier ma sauté dessus près de la station-service pour me voler des cheveux. Rendez-les moi ! Je ne finirai pas comme Tommy Tomm !
Furieux, Marcone tourna lentement la tête vers son employé.
Le gros visage de Patte-Folle prit une teinte crayeuse. Une goutte de sueur perla le long de sa tempe.
— Je ne sais pas de quoi il parle, patron.
— Je suppose que M. Dresden est venu avec des preuves, dit-il sans quitter le truand des yeux. !
— Examinez son poignet gauche. Il porte des traces de griffures.
Marcone hocha la tête, son regard de tigre rivé dans celui de Patte-Folle.
— Alors ? demanda-t-il presque gentiment.
— Il ment, boss ! répondit le porte-flingue en se léchant les lèvres. C’est ma copine qui ma fait ces marques. Il le sait. C’est vous qui l’avez dit, c’est un vrai mage, il voit des trucs…
Dans ma tête, les pièces du puzzle se mirent en place.
— Le meurtrier de Tommy Tomm sait que je suis sur sa piste, dis-je. C’est votre rival, celui qui vend le Troisième Œil. Notre ami Patte-Folle a dû empocher un joli pactole pour vous doubler. Ça fait un bout de temps qu’il travaille pour l’ennemi et le rencarde.
L’homme de main n’aurait même pas pu bluffer au poker pour sauver sa vie. Il me fixa, horrifié, et secoua la tête.
— On va régler ça tout de suite, coupa Johnny Gentleman. Lawrence, montrez-moi votre main.
— Il ment, patron ! pleurnicha Lawrence. Il essaie de vous embrouiller !
— Lawrence, lâcha Marcone sur le ton d’un père qui réprimande son fils.
Lawrence la Patte-Folle sut que tout était fini. Je devinai sa décision désespérée avant même qu’il agisse.
— Menteur ! hurla-t-il.
Il se leva et j’eus à peine le temps de comprendre qu’il me braquait avec un.38, le frère jumeau de mon revolver.
Il tira.
Plusieurs choses se produisirent. Je levai mon bras et projetai ma volonté sur mon bracelet orné de petits boucliers médiévaux, histoire de renforcer mon champ de force. Les balles ricochèrent dessus en sifflant et en produisant des étincelles dans l’établissement obscur.
Pic-à-Glace se jeta au sol en sortant un Uzi. Plus direct, Hendricks réagit avec l’instinct aveugle d’un sauvage en repoussant Marcone d’une main pour lui faire un rempart de son corps. De l’autre, il dégaina un petit semi-automatique.
Lawrence surprit la manœuvre du colosse et paniqua. Il tourna l’arme vers Hendricks.
L’armoire à glace l’abattit sans hésiter. Trois détonations sèches. Trois petits éclairs. Les deux premières balles touchèrent Patte-Folle à la poitrine et il recula de quelques pas. La troisième lui transperça le front. Là, il s’effondra.
J’aperçus les yeux noirs du truand, la même couleur que les miens. Il tourna la tête vers moi, cligna des yeux une fois, puis toute vie les quitta. C ’était fini.
Je restai immobile un instant, comme pétrifié. Entrée fracassante ou pas, je n’avais jamais voulu en arriver là. Personne ne devait mourir, ni moi ni eux. J’en étais malade. J’avais pris ça comme un jeu, un défi entre machos que je voulais absolument gagner. Ce n’était plus un jeu à présent, et tout ce que je désirais, c’était m’en sortir intact.
Personne ne bougeait. Marcone rompit enfin le silence derrière Hendricks.
— Je le voulais vivant. Nous aurions pu le faire parler avant de le tuer.
— Désolé, patron, grommela le géant en s’écartant de Johnny.
— Ça ne fait rien, monsieur Hendricks. Il vaut mieux avoir des remords que des regrets, j’imagine…
Marcone se redressa, réajusta sa cravate, puis s’agenouilla près du corps. Il prit le pouls de Patte-Folle et fit non de la tête.
— Lawrence, Lawrence… Pourquoi n’es-tu pas venu me parler ? Je t’aurais offert deux fois plus que ces misérables. Hélas, il faut admettre que tu n’as jamais été très futé.
Toujours impassible, Johnny retroussa la manche gauche du cadavre. Il se rembrunit et lui lâcha le bras, l’air pensif.
— Il semble que nous ayons un ennemi commun, monsieur Dresden, dit-il en se tournant vers moi. Qui est-ce ?
— Aucune idée, répondis-je. Si je le savais, je ne serais pas là. Je pensais même que c’était vous.
— Je croyais que vous me connaissiez mieux que ça, monsieur Dresden.
— Vous avez raison…
Les assassinats étaient beaucoup trop vicieux et sauvages pour être l’œuvre de Marcone. S’il fallait éliminer des concurrents, ce n’était pas la peine d’en faire une superproduction. À ses yeux, il n’y avait aucune raison de tuer des innocents comme Jennifer Stanton ou Linda Randall, c’était maladroit, et mauvais pour les affaires.
— S’il vous a volé quelque chose, je vous prie de bien vouloir le récupérer, monsieur Dresden, dit le mafieux. Dépêchez-vous, je crois que La Cafétéria vit ses dernières heures. Quel dommage !
C’était dur, mais je m’approchai du corps. Il me fallut déposer mon bâton et ma crosse pour fouiller ses poches. Je me fis l’effet d’une goule perchée sur une dépouille, occupée à la détrousser.
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