Jim Butcher - Dans l'oeil du cyclone

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Enquêtes paranormales
Consultations & Conseils. Prix attractifs.
Pas de philtres d’amour ou autres pièges à gogos !
Harry Dresden est le meilleur

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Elle se tourna vers la porte d’entrée et hurla :

— Carmichael ! Ramène ton gros cul !

L’inspecteur était toujours aussi dégoûtant, comme si le temps n’avait aucune prise sur lui. En tout cas, il portait toujours la même veste. Il avait simplement changé les taches de sa cravate et ses cheveux étaient collés d’une autre manière. On pouvait trouver cette constance réconfortante, pensai-je. Même dans les pires moments, quelle que soit l’horreur d’un crime, on peut toujours compter sur Carmichael pour avoir l’air d’une merde ambulante.

Il me dévisagea en entrant.

— Ouais ?

— Tu m’étiquettes ça et tu l’enregistres, dit-elle en lui lançant le sac en plastique. Reste là, j’ai besoin d’un témoin.

Le gros inspecteur examina le sachet et y découvrit ma carte. Ses yeux porcins tout ronds, il me regarda de nouveau, et je vis les rouages de sa cervelle me déplacer de la catégorie « allié pénible » à la catégorie « suspect ».

— Monsieur Dresden, lâcha Murphy d’un ton froid et poli, j’aimerais vous poser quelques questions. Pourriez-vous nous suivre jusqu’au commissariat pour faire une déposition ?

Encore des questions ! La Blanche Confrérie allait m’exécuter dans trente heures. Je n’avais pas le temps.

— Désolé, inspecteur, il faut que je coupe mes cors aux pieds.

— Demain matin, alors ?

— Peut-être…

— Si vous n’êtes pas là demain matin, reprit Murphy, je vous mettrai sous mandat d’arrêt. Nous te retrouverons et je te jure, Harry, que tu nous donneras des réponses !

— Comme tu veux…, répondis-je en faisant mine de partir.

Carmichael s’interposa, les yeux rivés sur mon torse.

— Si je ne suis pas en état d’arrestation, dis-je, je suis libre de partir…

— Laisse-le passer, Ron, souffla Karrin écœurée. (Je perçus sa souffrance.) Nous allons bientôt nous revoir, monsieur Dresden… Et si vous êtes derrière tout ça, sachez que rien de ce que vous pourrez faire ou inventer ne m’empêchera de vous démolir. On se comprend ?

Je compris. J’avais conscience des pressions que Murphy subissait, de sa frustration, de sa colère et de sa résolution à empêcher un autre meurtre. Si j’avais été un héros dans un roman Harlequin, j’aurais sorti quelque chose d’éloquent et de romantique. Mais je suis moi et je ne trouvai rien de mieux que :

— Je te comprends, Karrin.

Carmichael s’écarta.

Je laissai Murphy, à qui je ne pouvais rien dire, et Linda, que je n’avais pas su protéger. J’avais mal à la tête et aux os. Et pour ne rien arranger, je me faisais l’effet d’être une belle ordure.

Chapitre 16

Je marchai en peu avant de rentrer chez moi. Mes pensées et mes émotions tourbillonnaient plus vite que les vents d’orage qui quittaient la ville en survolant le lac. J’appelai un taxi depuis une station-service et l’attendis, appuyé contre un mur, en réfléchissant sous la bruine.

J’avais trompé la confiance de Murphy, et tant pis si c’était pour nous protéger, elle et moi. L’enfer est pavé de bonnes intentions. Tout ce qui compte, c’est le résultat, et moi, j’avais menti à ma seule véritable amie. Même si je trouvais le ou les coupables et parvenais à les neutraliser, faisant ainsi le boulot de Karrin à sa place, je n’étais pas sûr qu’on puisse oublier cette trahison.

Je ruminais ces sombres préoccupations quand un homme portant un chapeau baissé qui lui cachait le visage me dépassa, se retourna et me cassa en deux d’un coup de poing.

J’eus à peine le temps de penser : « Ah non, pas encore une fois ! » avant qu’il ne double, puis triple son coup, me faisant chaque fois rebondir contre le mur.

Je faillis vomir, le souffle coupé. Même si j’avais eu un sort de prêt, je n’aurais pas pu le lancer tant j’avais du mal à respirer.

Le type arrêta de me frapper et me faucha les jambes d’un mouvement sec. Nous étions vendredi soir, près d’une station-service, il était presque minuit, toutes les voitures qui passaient assistaient au spectacle. Il n’allait quand même pas me tuer ! Sur le coup, j’étais trop fatigué et j’avais trop mal pour m’en inquiéter.

Alors que je gisais sur le sol, sonné, le mélange de sueur et d’eau de Cologne de mon adversaire emplissait mes narines. C’était le gars qui m’avait attaqué à la batte. Il me tira les cheveux, sortit des ciseaux et me coupa une mèche avant de me lâcher.

Mon sang se glaça.

Cet enfoiré m’avait pris des cheveux ! Il serait libre de s’en servir pour n’importe quel type de magie ou d’enchantement, du plus anodin au plus mortel, et je ne pouvais rien faire !

Il reprit sa route en marchant assez vite, mais sans courir. Poussé par la panique et le désespoir, je lui sautai dans les jambes et tentai de lui briser le genou.

J’entendis un craquement et l’homme hurla :

— Fils de pute !

Il tomba et me saisit les cheveux avec une de ses énormes mains calleuses. Je tentai de retrouver ma respiration, histoire de libérer mes tifs.

Le chapeau tomba et je reconnus mon agresseur. C’était un des séides de Marcone, celui qui boitait après m’avoir coursé depuis l’hôtel, jeudi après-midi. Manifestement, M. Patte-Folle avait des problèmes de rotule et je lui avais flanqué des complications…

J’attrapai son poignet à deux mains. Je ne suis pas particulièrement fort, mais très nerveux et têtu comme une mule, et je m’accrochai à son poing en essayant de desserrer ses doigts de gorille. Patte-Folle tenta de m’envoyer balader. Il avait un sacré paquet de muscles dans le bras, mais pas assez pour lutter contre le poids de mon corps. Il tenta de me décrocher de son autre main, en vain, et finit par me cogner dessus.

— Lâche-moi, bon sang ! Lâche-moi ! meugla-t-il.

Je rentrai la tête entre les épaules sans lâcher prise. Si j’enfonçais mes pouces dans ses tendons, il serait obligé de laisser mes cheveux en paix. J’imaginai que son poignet était en pâte à modeler, et mes doigts en acier. Je tins bon. Ses doigts commencèrent à s’ouvrir et je libérai quelques mèches de mes précieux cheveux.

— Bon Dieu ! cria quelqu’un. Allez, Mike, viens !

Un bruit de course.

Deux types en baskets et survêtement nous séparèrent, et je hurlai de frustration lorsque quelques brins de ma crinière tombèrent sur le sol. Mais le type en avait gardé des boucles et il n’allait pas les lâcher.

— Du calme, mon gars, dit un des Samaritains en m’écartant du truand. Tout va bien.

Inutile d’essayer de résister à ces deux types… Je parvins quand même à lancer :

— Mon portefeuille, il a mon portefeuille !

Considérant mes vêtements en loques et le costard de Patte-Folle, ce mensonge n’avait aucune chance de marcher. Enfin, il n’aurait pas dû, si l’autre crapule ne s’était pas mise à fuir. Un peu interloqués, les deux mecs me libérèrent et remontèrent vite dans leur voiture. Je me remis sur mes pieds pour me lancer aux trousses de mon agresseur. Mes poumons sifflaient comme un vieil accordéon. Patte-Folle s’engouffra dans une voiture et il avait déjà démarré quand j’arrivai à sa hauteur. J’en fus quitte pour une bonne bouffée de gaz d’échappement. Les feux arrière de sa caisse disparurent dans la nuit.

Mon cœur battait la chamade et ça ne s’arrangea pas quand je retrouvai mon souffle. Mes cheveux ! Johnny Marcone avait une boucle de mes cheveux ! Il la refilerait à un magicien qui ferait de moi ce qu’il voulait.

Le sorcier pouvait s’en servir et m’arracher le cœur comme à Tommy Tomm, Jennifer Stanton et Linda Randall. Marcone m’avait prévenu deux fois. À présent, il allait se débarrasser de moi une bonne fois pour toutes.

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