Jim Butcher - Dans l'oeil du cyclone

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Mister ayant caché une de mes baskets, j’avais dû me rabattre sur ce qui restait.

Enfoiré de chat !

La jeune femme avait été assassinée en début de soirée et Murphy avait essayé de me joindre. N’y parvenant pas, elle avait envoyé une voiture pour me récupérer et profiter de mes talents de consultant. Les policiers consciencieux s’étaient arrêtés pour s’occuper de l’ahuri qui traînait à poil à quelques pas de mon appartement.

Ils ne cachèrent pas leur surprise et leur incrédulité quand je me révélai être l’homme qu’ils devaient escorter jusqu’à la scène de crime.

Susan était venue à ma rescousse en expliquant ce qui s’était passé.

— Ce genre de chose, vous savez ? Hi, hi, hi !

Elle rassura les policiers sur sa santé et affirma qu’elle pouvait rentrer chez elle. Maussade en découvrant les ruines de mon sous-sol et l’état de sa voiture, elle garda quand même son sourire et finit par s’en aller avec un « J’ai une histoire à écrire » qui scintillait dans ses yeux. Mais elle s’arrêta et se retourna pour me planter un baiser sur la joue en me glissant un « pas mal » à l’oreille, suivi d’une petite claque sur les fesses.

Je rougis, mais les flics ne s’en aperçurent pas dans l’obscurité. Ils se méfiaient de moi, mais étaient plutôt contents de me laisser m’habiller. À part des sweaters, je n’avais plus rien de propre. Ah ! Si ! Un tee-shirt avec l’inscription : « La petite souris ne passera plus, on a retrouvé le corps. »

J’enfilai mon manteau, qui avait miraculeusement survécu à l’assaut démoniaque, puis mes bottes de cow-boy. Dans la voiture, j’accrochai mon badge d’identification à mon revers. À l’arrivée, je suivis un des policiers qui me conduisit auprès de Murphy.

Je relevai quelques éléments au passage. L’heure n’était pas très avancée et il y avait pas mal de curieux. Beaucoup de voitures de police stationnaient sur le parking et une autre était garée sur la pelouse, près de la terrasse bétonnée du studio. Le gyrophare fonctionnait toujours, faisant régulièrement passer la scène de l’ombre à une lumière bleu glacé. On avait disposé un sacré paquet de bandes jaunes.

Murphy se tenait au milieu de la fourmilière.

Elle avait une mine affreuse. Je devinai qu’elle n’avait rien avalé depuis le matin, à part des barres chocolatées et du mauvais café. Ses yeux las et injectés de sang restaient quand même toujours vifs.

— Dresden, dit-elle en m’examinant, tu prévois de laisser King Kong grimper sur tes cheveux ?

— Il me manque encore la belle héroïne hurlante, répondis-je avec un pauvre sourire, ça t’intéresse ?

Karrin eut une moue réprobatrice. Elle fait ça super bien, pour quelqu’un qui a une bouche aussi charmante.

— Viens avec moi, lâcha-t-elle.

Elle tourna les talons et se dirigea à grands pas vers l’entrée du studio, comme si elle était en pleine forme et prête à courir le marathon.

La police scientifique était déjà sur les lieux. Un agent nous fournit de jolies bottines en plastique et des gants en caoutchouc.

— J’ai essayé de t’appeler, mais ton téléphone était mort. Une fois de plus.

— J’ai eu une soirée chargée, répondis-je, manquant de perdre l’équilibre en enfilant les chaussons. Tu me résumes ?

— Une nouvelle victime, le même procédé que Tommy Tomm et Jennifer Stanton.

— Bordel ! Il utilise l’orage !

— Quoi ? s’exclama Murphy.

— L’orage, répétai-je. On peut se servir de l’énergie des orages ou d’autres phénomènes naturels pour lancer des sorts.

— C’est la première fois que tu m’en parles !

— Je n’y avais pas pensé avant ce soir.

C’était la solution. Par la cape de David Copperfield ! Sinon, notre invocateur n’aurait pas pu faire tout ça en une seule nuit. Appeler un démon, me l’envoyer, projeter un hologramme. Tout ça plus un meurtre !

— Qui est la victime ? demandai-je.

— Linda Randall, chauffeur de maître, vingt-neuf ans, répondit Murph entrant dans l’appartement.

Heureusement qu’elle me tournait le dos. Autrement, elle aurait vu mon menton tomber par terre, en aurait conclu que je connaissais la jeune femme et m’aurait bombardé de questions désagréables. Je contemplai Karrin quelques secondes, puis me repris avant de lui emboîter le pas.

Le studio ressemblait au tour bus d’un groupe de rock qui ne glanderait rien à part donner des concerts, faire la fête et s’écrouler après une nuit de défonce. Du linge sale s’entassait à côté d’un lit à deux places, des vêtements satinés tout droit sortis des rêves de Marc Dorsel traînaient ici et là – des trucs tout en soie et en lacets conçus pour attirer le chaland. Il y avait des bougies partout, sur les étagères, la table de nuit et l’armoire, toutes à moitié consumées. Le tiroir entrouvert de la table de chevet révélait un certain nombre d’objets personnels, indiquant que Linda Randall aimait s’amuser.

La kitchenette ne semblait pas beaucoup servir, la cafetière et le micro-ondes exceptés. Des cartons de pizza s’entassaient dans la poubelle. Peut-être à cause de ces emballages, j’eus un éclair de compréhension et de sympathie pour la jeune femme. On se serait cru dans ma cuisine, le four en moins. La fille qui avait vécu ici savait que le vide de la solitude l’attendait quand elle rentrait chez elle. Parfois, c’est agréable, mais la plupart du temps, c’est l’horreur. Je parie que Linda m’aurait compris.

Enfin, je ne le saurais jamais…

Les gars des services techniques m’empêchaient de voir ce qu’il y avait sur le lit. On aurait dit des vautours grouillant autour des têtes des hors-la-loi qu’on enterrait volontiers jusqu’au cou au Far West. Ils parlaient à voix basse, calmes et détachés comme s’ils assistaient à un dîner de gala. Échangeant des observations, ils se congratulaient pour la pertinence de leurs conclusions.

— Harry ? demanda Murphy sur un ton qui suggérait qu’elle se répétait. Tu te sens d’attaque ?

Ma lèvre trembla. Bien sûr que non, je n’étais pas d’attaque ! Personne ne devrait être d’attaque pour affronter des horreurs pareilles !

— J’ai la migraine… Finissons-en.

Elle me guida vers le lit. Karrin était plus petite que la plupart des femmes et des hommes présents. Moi, j’étais plus grand d’une bonne tête et je n’eus qu’à m’approcher pour regarder.

Linda était au téléphone, toute nue, quand la mort l’avait frappée. L’été était loin, mais elle gardait des traces de bronzage sur les hanches. Ça sentait les séances d’UV intensives. Les cheveux humides, elle gisait sur le dos, avec une expression sereine comme je ne lui en avais jamais vu.

On lui avait arraché le cœur. Il reposait à côté d’elle, petite forme violacée, broyée et gluante. Bien entendu, elle avait la poitrine ouverte là où les os avaient éclaté sous la pression du sort.

J’inspectai la scène quelques instants en notant certains détails.

Une de plus.

On avait usé de magie pour prendre une vie de plus.

Il fallait que je garde le souvenir de la Linda qui plaisantait au téléphone. La sensualité sourde de sa façon de parler, l’ombre de fragilité qui amplifiait son charme…

Ses cheveux étaient mouillés parce qu’elle avait pris un bain avant de venir me voir. Quoi qu’on puisse en dire, elle croquait la vie avec passion.

Avait croqué.

Je finis par remarquer à quel point la pièce était silencieuse.

Les cinq agents de la police scientifique me fixaient. Ils attendaient. Dès que je tournai la tête, ils baissèrent les yeux, mais il ne fallait pas être grand clerc pour deviner ce qu’ils éprouvaient. La peur, purement et simplement. Ils étaient confrontés à quelque chose que la science ne pouvait pas expliquer. Ça les perturbait – pis, ça remettait toute leur vie en question. La preuve violente et sanguinolente que trois cents ans de progrès scientifiques et de recherches ne faisaient pas le poids face à ce qui rôdait toujours dans les ténèbres.

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