Jim Butcher - Dans l'oeil du cyclone

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Quelle souffrance !

Cette collision venue de toutes parts me donna la nausée. Je titubai et plantai fermement ma crosse dans le sol. La pluie ruisselait sur mon corps.

Moins d’une seconde plus tard, Susan apparut à mes côtés et s’assit aussitôt.

— Mon dieu, j’ai mal, gémit-elle.

À l’intérieur, la créature hurlait de rage. Je l’entendis tout saccager.

— Allez ! dis-je, il faut se tailler avant qu’il pense à nous chercher dehors.

— Je suis malade… Pas sûre de pouvoir marcher.

— C’est le mélange des potions. Ça arrive. Il faut partir. Lève-toi, Susan ! Un peu de courage !

Je la remis sur ses pieds et la fuite commença.

— Où va-t-on ? demanda Susan.

— Tu as tes clés de voiture ?

Elle tâta sa robe à la recherche d’une poche, puis fit non de la tête.

— Elles sont dans mon manteau !

— Alors, on ira à pied.

— Mais où ?

Du côté de la rue de Reading. Elle est toujours inondée quand il pleut comme ça ! Ce sera suffisant pour bloquer cette saloperie, si elle nous suit !

C’était à quelques pâtés de maisons. Il pleuvait des cordes, et je tremblais, nu comme un ver, les yeux pleins de shampoing.

Au moins, j’étais propre.

— Pardon ? bafouilla Susan. Comment veux-tu que la pluie l’affecte ?

— Pas la pluie, l’eau courante ! Elle le tuera s’il essaie de traverser…

J’espérais que le mélange des potions n’aurait pas des effets irréversibles. Il y avait déjà eu des accidents.

On avançait bien. On avait dû faire une quarantaine de mètres, nous étions presque arrivés.

— Ho ! Ho ! Ça suffit ! lâcha Susan.

Elle s’écroula sur le sol et se convulsa. Je tentai de la retenir, mais j’étais trop fatigué et elle faillit m’entraîner dans sa chute.

Se couchant sur le côté, elle vomit tripes et boyaux.

Nous étions de nouveau la proie du tonnerre et des éclairs. J’entendis le pouvoir de la foudre toucher un arbre, non loin de là. Il y eut un flash, puis les branches s’embrasèrent. J’évaluai la distance qu’il nous restait à parcourir pour nous réfugier derrière la rue de Reading.

Une trentaine de mètres.

— Votre ténacité me surprend, fit une voix.

Je crus mourir de peur. Agrippant mon bâton à deux mains, je me retournai lentement pour repérer l’auteur de cette phrase.

— Qui est là ?

Dans ce coin, une tache froide… Pas un froid physique, mais quelque chose de plus sombre, de plus profond, qui titillait mes autres sens. Une masse d’ombre, une illusion dans l’obscurité entre les lampadaires. Elle disparaissait quand la foudre tombait, puis réapparaissait.

— Vous ne croyez pas que je vais vous donner mon nom ? lança la silhouette. Il vous suffit de savoir que je suis celui qui vous a tué.

— Vous êtes un cancre, répliquai-je en continuant de chercher. Le travail n’est pas fini.

À une vingtaine de mètres, une zone d’ombre s’étendait sous un réverbère cassé. Je distinguai une silhouette. Impossible de savoir s’il s’agissait d’une femme ou d’un homme, et la voix ne m’aidait pas plus.

— Ça ne devrait plus tarder, assura l’apparition d’un ton confiant. Vous ne tiendrez plus très longtemps. Mon démon vous achèvera dans les dix minutes.

— Vous avez appelé cette aberration ici ?

— Effectivement…

— Vous êtes dingue ! Vous savez ce qui peut vous arriver si cette monstruosité se libère ?

— Ça n’arrivera pas, je la contrôle.

Je lançai mes perceptions vers la zone d’ombre. J’avais vu juste. Il n’y avait personne, pas même une illusion dissimulant quelqu’un. Ce n’était qu’une image, un hologramme qui voyait, entendait et parlait à la place de son créateur, où qu’il soit.

— Que faites-vous ? demanda la forme.

Elle avait dû sentir le mouvement de mes sens.

— Je vérifie vos références, répondis-je en lui envoyant une parcelle de ma volonté – l’équivalent magique d’une gifle.

L’image cria de surprise et se dissipa un peu.

— Comment avez-vous fait ça ? grogna-t-elle.

— Je suis allé à l’école, moi…

L’hologramme grommela avant de beugler un chapelet de syllabes. Je tentai d’en saisir quelques bribes, mais un coup de tonnerre couvrit la dernière partie de ce qui devait être le Nom Véritable du démon.

Dans mon sous-sol, le remue-ménage cessa brusquement.

— Vous allez me le payer ! cracha la voix.

— Pourquoi moi ?

— Vous êtes sur ma route.

— Laissez partir la femme.

— Désolé, elle en a trop vu. Elle est sur mon chemin aussi, maintenant. Ma créature vous tuera tous les deux.

— Enfoiré !

L’ombre se mit à rire.

Je scrutai ma maison. Malgré le bruit de la pluie, je perçus un sifflement suivi d’un grondement. Des yeux bleus globuleux reflétèrent la foudre, en haut de l’escalier. Ils me repérèrent dans l’instant, et le monstre s’élança. Il percuta l’aile de la voiture de Susan, puis saisit l’arrière de ses fines mains à ventouses et la retourna d’un coup. La pauvre caisse atterrit sur le toit dans un grand bruit de tôles froissées.

J’évitai de penser à ce que feraient ces doigts autour de mon cou.

— Vous avez vu, continua l’Homme de l’Ombre. Il est à moi ! Préparez-vous à mourir, Dresden !

Il y eut un nouvel éclair, et le démon se mit à courir à quatre pattes comme un gros lézard qui trotte sur le sable chaud à la recherche d’un coin ombragé. Il avait l’air ridicule, mais il approchait à une vitesse surprenante.

— Votre crédit est épuisé, veuillez renouveler l’appel, empaffé ! grognai-je.

Je braquai ma crosse vers l’ombre, ma volonté concentrée sur une attaque en règle.

Stregallum Finitas !

Un rayon de lumière cramoisi entoura l’image et entreprit de la consumer.

— Dresden ! gémit l’apparition. Mon démon te brisera les os !

L’image se tordit de douleur, puis elle disparut sur une plainte angoissée tandis que mon contre-sort finissait de la déchiqueter. J’étais meilleur que le créateur de l’image et il n’avait aucune chance de gagner contre mon assaut. L’apparition et le cri se dissipèrent puis disparurent complètement. Je m’autorisai une bouffée de satisfaction avant de me tourner vers la femme étendue sur le bitume.

— Susan, dis-je en m’agenouillant sans quitter le crapaud des yeux, lève-toi, on doit se tirer !

— Je ne peux pas. Mon Dieu…

Elle recommença à vomir. Puis elle tenta vainement de se relever. Elle sanglotait.

Je contemplai l’eau tout en calculant la vitesse du démon. Il était rapide, mais pas assez pour rattraper un homme. Je pouvais m’enfuir, si je courais à pleine vitesse. Traverser l’eau et m’en tirer.

Impossible de porter la journaliste, qui me ralentirait trop. Mais si je restais, nous allions mourir tous les deux. Il fallait que l’un d’entre nous s’en sorte, non ?

Je fixai le monstre. J’étais lessivé et il m’avait pris par surprise. Le déluge neutralisait la plus ancienne des armes de l’humanité, le feu. Impossible de le repousser ainsi. De plus, j’étais trop exténué pour tenter quoi que ce soit d’autre. Bref, je n’avais aucune chance de vaincre cette horreur.

Susan pleurait, à la merci de la pluie, incapable de se lever, malade à crever à cause de mes potions.

Je relevai la tête et laissai l’averse dissiper les dernières traces de shampoing. Je me tournai vers le démon. Je ne pouvais pas abandonner Susan. Je n’aurais pas pu vivre après une telle trahison, alors, autant mourir debout.

Le monstre siffla en se redressant. Il leva les bras. La foudre illumina la nuit, le tonnerre tombant assez près pour faire vibrer l’asphalte.

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