Jim Butcher - Dans l'oeil du cyclone
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- Название:Dans l'oeil du cyclone
- Автор:
- Издательство:Brangelonne
- Жанр:
- Год:2007
- Город:Paris
- ISBN:978-2-35294-037-1
- Рейтинг книги:3 / 5. Голосов: 1
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Le monstre ouvrit la bouche et produisit un ignoble bruit de siphon.
— Vento Riflittum ! clamai-je.
Je donnai forme à ma peur et à mon anxiété, les poussant de mon cœur jusque dans mes bras pour les braquer sur mon adversaire.
Le démon cracha vers mon visage.
La terreur et l’adrénaline surgirent de mes doigts, comme une bourrasque assez puissante pour décorner un bœuf. Le projectile rebondit sur le monstre, qui en fut stoppé net. Il commença même à reculer, les griffes de ses pieds raclant le sol et se prenant dans la moquette.
Le retour d’acide fit jaillir des étincelles bleutées sur la peau du crapaud, mais sans le blesser. En revanche, son manteau disparut en moins de temps qu’il ne lui en avait fallu pour respirer et atomiser le sol et les meubles.
L’abomination secoua la tête, sans doute pour s’éclaircir les idées. Je me tournai vers l’angle opposé de la pièce, et criai :
— Vento Servitas !
Ma crosse s’illumina dans le noir avant de voler vers moi, portée par une version moins agressive du même sort. Le bâton en main, je fis face au Crapaud de l’Enfer. Je focalisai toute la puissance et toute la force contenues dans les longues veines du bois avant de braquer la crosse sur le monstre et de hurler :
— Fuis ! Fuis ! Fuis ! Tu n’es pas le bienvenu en ces lieux !
Un poil dramatique dans d’autres circonstances, mais rien n’est superflu quand on a un démon dans son salon.
Le monstre se tassa sur lui-même, rentra les épaules, et grogna quand une onde de force invisible le frappa, comme une vague percute un rocher. Le démon résistait. Comme si j’essayais de faire plier une barre d’acier avec mon bâton…
La lutte dura quelques secondes avant que je comprenne qu’il était vraiment trop fort pour moi. Pas du genre à être balayé comme un petit diablotin ou un simple poltergeist. J’étais au bord de l’épuisement et, dès qu’il pourrait bouger, il aurait le choix entre me dissoudre et me réduire en bouillie. Il était plus fort qu’un mortel, bien plus rapide, et seuls ma fin ou le lever du soleil le pousseraient à partir – ça ou je ne sais quelles autres conditions.
— Susan ! m’égosillai-je. Tu es en bas ?
— Oui ! Il est parti ?
— Pas vraiment, non…
J’avais les mains moites et la crosse commençait à glisser. La douleur causée par le shampoing dans mes yeux s’intensifia, et le regard du démon flamboya de plus belle.
— Alors, brûle-le ! Pulvérise-le ! Désintègre cette horreur !
Susan avait la voix d’une exploratrice, comme si elle fouillait dans mon labo.
— Je ne peux pas ! Si je balance assez de jus pour fumer cette grenouille de combat, je risque de raser la maison par la même occasion !
Mon cerveau tournant à plein régime, j’envisageai toutes les possibilités, évaluai ma réserve d’énergie, l’esprit froid et rationnel. Cette créature était là pour moi. Si je l’attirais dans la chambre ou dans la salle de bains, Susan avait une chance de s’enfuir. Sauf si le monstre avait pour consigne d’éliminer tous les témoins. Dans ce cas, il me tuerait et la journaliste serait sa prochaine cible. Il y avait forcément un moyen de s’en tirer.
J’eus une illumination.
— Susan ! Il y a une fiole sur une table ! Bois la potion et pense à partir loin d’ici, d’accord ? Projette-toi très loin de la maison !
— J’ai trouvé ! Ça pue !
— C’est une potion, t’ai-je dit ! Ton seul espoir de fuir.
Il y eut un gargouillis, puis Susan lança :
— Je fais quoi maintenant ?
Pris de court, je contemplai l’escalier.
— Ça aurait dû march…
Je m’interrompis quand la créature planta ses griffes dans le sol et gagna un bon mètre dans ma direction. Je parvins tout juste à l’arrêter, mais je savais que, d’une seconde à l’autre, elle allait me sauter dessus et m’éventrer.
— Rien ne se passe ! Harry, il faut qu’on fasse quelque chose !
Sur ces mots, Susan remonta l’escalier, mon.38 à la main.
— Non ! criai-je. Ne fais pas ça !
Le bâton glissa un peu plus de mes mains. Le démon était sur le point de percer mes dernières défenses.
Très pâle, Susan braqua le revolver d’une main tremblante et tira. Le.38 Spécial avait six balles dans le barillet. J’utilise des modèles classiques, pas de pointes creuses ni de balles explosives. Ça limite les emmerdes liées à la magie environnante.
Un pistolet a un mécanisme simple. Un revolver, lui, confine au très simple. Des engrenages, des ressorts, et un marteau dont l’impact enflamme la poudre. En général la magie a du mal à lutter contre la physique.
Le flingue cracha ses six projectiles.
Les deux premiers se perdirent dans la nature. Les deux suivants s’enfoncèrent dans le cuir du démon avant de ricocher, comme je le craignais, nous menaçant bien plus que la créature. Le cinquième passa entre ses jambes torses.
Le sixième toucha le monstre entre les deux yeux, le projetant en arrière et lui arrachant un cri de colère.
Ahuri, je pris Susan par le poignet.
— Au sous-sol !
Elle lâcha le revolver et nous dévalâmes les marches sans prendre la peine de refermer la trappe. De toute manière, le démon pouvait défoncer le sol… En laissant la trappe ouverte, je saurais par où il passerait, ça lui éviterait de bousiller le plancher et de me tomber sur la tête.
D’une pensée, j’illuminai la pièce.
Les orbites de Bob s’embrasèrent et il pivota vers moi.
— Harry ? C’est quoi ce foutoir, bon sang ? Ha, là là ! Quelle pin-up !
— Qu’est-ce que c’est que ça ? demanda Susan.
— Ignore-le, dis-je.
Suivant mon propre conseil, je filai dans le fond de la pièce pour déblayer l’immonde tas de boîtes, de chiffons et de cahiers.
— Vite ! Aide-moi à dégager cet endroit !
Susan obéit, et je maudis mon manque d’organisation qui avait transformé cette zone du laboratoire en dépotoir. Difficile d’accéder au cercle de cuivre incrusté dans le sol, cet anneau qui pouvait contenir un démon, ou l’empêcher d’approcher ?
— Harry ! glapit Bob. Il y a un… heu… putain de Crapaud de l’Enfer qui descend !
— Je sais, Bob, je sais.
Je poussai rageusement une pile de cartons tandis que Susan écartait des piles de papiers pour dégager la couronne métallique d’un diamètre de quatre-vingt-dix centimètres. Je pris sa main et l’attirai dans la surface protectrice.
— Que se passe-t-il ? gémit-elle, terrifiée.
— Reste près de moi, soufflai-je.
Elle se colla à moi.
— Il te voit, Harry, continua Bob. Il va te cracha un truc dessus !
Je n’avais pas le temps de vérifier les pronostics du crâne. Je m’accroupis et passai ma crosse sur le cercle en lui insufflant assez de pouvoir pour nous protéger de la créature. L’anneau s’activa, puis un bouclier invisible s’éleva autour de nous.
Quelque chose s’écrasa à quelques centimètres de mon visage. L’acide gras fumait en dégoulinant le long de la barrière éthérée. À une seconde près, je n’aurais plus eu de tête. Quelle joie !
Je tentai de reprendre ma respiration en me relevant, très attentif à ne rien laisser dépasser, ce qui aurait eu pour effet de rompre le circuit et d’annuler la protection. Mes bras tremblaient et j’avais les jambes en guimauve. Susan n’avait pas l’air d’aller mieux.
Le démon entra dans la lumière du bâton – une initiative que je regrettai amèrement. Il était laid, difforme, immonde et couvert de muscles. Faute d’une meilleure description, disons qu’il ressemblait vraiment à un crapaud gluant. Il nous étudia avant de lancer contre le bouclier son poing qui rebondit dans une pluie de flammèches. L’abomination émit un ululement à vous glacer le sang.
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