Jim Butcher - Dans l'oeil du cyclone
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- Название:Dans l'oeil du cyclone
- Автор:
- Издательство:Brangelonne
- Жанр:
- Год:2007
- Город:Paris
- ISBN:978-2-35294-037-1
- Рейтинг книги:3 / 5. Голосов: 1
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Aucune trace de mes cheveux. Je fixai Marcone, il était d’un calme absolu.
— Rien, dis-je.
— Intéressant. Il a dû passer la mèche à une tierce personne avant de venir ici.
— Ou à quelqu’un dans la boîte…
— Non, je l’aurais remarqué…
— Je vous crois. Mais à qui alors ?
— Notre ennemi, manifestement.
— Bordel ! grognai-je en fermant les yeux, le poids de la fatigue pointant de nouveau son vilain nez.
Marcone ne répondit pas, mais donna quelques ordres discrets à Pic-à-Glace et Hendricks. Le colosse essuya son flingue avec une nappe et le laissa tomber par terre. L’autre truand passa derrière le bar et commença à bidouiller un truc avec une bouteille de whisky et une mèche.
Je repris mes attributs de mage avant de me relever et de dévisager le mafieux.
— Que savez-vous ? Il me faut tous les détails, si je veux retrouver ce type.
Johnny Gentleman Marcone réfléchit… avant d’approuver.
— C’est un fait. Malheureusement, vous avez choisi de régler cette affaire en public. Aux yeux de tous, vous vous êtes rangé du côté de mes ennemis. Même si je comprends vos motivations, vous m’avez défié. Quels que soient mes sentiments à votre égard, je ne peux pas laisser passer ça sans m’exposer à d’autres problèmes. Je me dois de garder le contrôle. Cela n’a rien de personnel, monsieur Dresden, c’est la loi du milieu.
Je serrai mon bâton de combat, et vérifiai que mon bouclier était toujours actif.
— Qu’allez-vous faire ?
— Rien du tout… Je n’ai rien à faire. Soit notre ennemi vous tuera, dans ce cas, je n’aurai même pas à impliquer un de mes hommes, soit vous réussirez à l’identifier et à le neutraliser. Là, je ferai savoir à qui veut l’entendre que vous avez agi sur mon ordre. En retour, j’accepte d’oublier cette soirée. Quoi qu’il en soit, j’ai tout à gagner à ne rien faire.
— Si je suis le prochain à me faire arracher le cœur, vous n’en saurez pas plus. Vous n’aurez pas plus d’éléments pour démasquer le type et l’éliminer.
— C’est vrai, répondit Marcone en souriant – juste une seconde. Mais je pense que vous êtes plus coriace que ça. Même s’il parvient à vous tuer, il se dévoilera d’une manière ou d’une autre. Depuis notre dernière rencontre, j’ai une meilleure idée des choses dont je dois me méfier.
Je fis la moue et me dirigeai d’un pas raide vers la sortie.
— Harry, dit Marcone.
Je me retournai.
— Sur un plan plus personnel, je ne sais rien qui pourrait vous aider. Tous les hommes tombés entre nos mains n’ont rien voulu dire. Ces abrutis étaient terrifiés. Ils ignoraient l’origine de la drogue, sa composition et l’identité des intermédiaires. Ils parlaient d’ombres. Il serait toujours dans l’ombre. C’est tout ce que j’ai appris.
Je scrutai Johnny Marcone un moment, puis hochai la tête.
— Merci.
— Bonne chance. Mais je préférerais que nous ne nous rencontrions plus, à l’avenir. Je ne saurais tolérer une nouvelle ingérence dans mes affaires.
— Je pense que c’est une bonne idée.
— Excellent. J’adore les gens qui comprennent vite.
Il me tourna le dos pour rejoindre ses hommes, laissant le cadavre de Patte-Folle derrière lui.
J’émergeai dans la nuit froide et pluvieuse. J’étais toujours malade et le regard mort de Lawrence restait gravé dans ma mémoire. J’entendais toujours le rire chaud de Linda et regrettais encore d’avoir menti à Murphy. Pourtant, je n’avais aucune intention de lui en dire plus. Je ne savais toujours pas qui voulait ma mort et je n’avais aucune défense à présenter devant la Blanche Confrérie.
— Regarde les choses en face, Harry, murmurai-je. Tu es baisé.
Chapitre 18
Vous connaissez le désespoir ? La détresse absolue ?
Vous n’êtes jamais resté dans le noir en sachant au plus profond de votre âme que rien n’allait s’arranger ? Plus jamais ? Que vous aviez perdu quelque chose pour l’éternité ?
Voilà ce que je ressentais en m’éloignant de La Cafétéria.
Quand je n’arrive pas à réfléchir, que j’ai la cervelle débitée en tranches, quand je suis épuisé, effrayé et que je me sens vraiment très seul, je me promène. Voilà, c’est tout. Je marche, encore et toujours, jusqu’à ce qu’il se passe quelque chose, un truc qui l’emporte sur la douce tentation du suicide par arme blanche. Alors, j’ai marché. A posteriori , il était assez stupide de déambuler ainsi dans Chicago un samedi soir. Je ne levais pas souvent le nez. Je marchais en laissant les événements se dérouler dans ma tête, les mains enfoncées dans les poches de mon manteau qui claquait contre mes jambes pendant que le crachin imbibait mes cheveux.
Je pensai à mon père. C’est une habitude quand je suis au fond du trou. C’était un homme bon et généreux. Un raté de première, prestidigitateur à une époque où la technologie faisait plus de miracles que la magie. Sans jamais ramener grand-chose à la maison, il passait le plus clair de son temps sur les routes, à se produire dans des clubs miteux, suant sang et eau pour fournir de quoi vivre à ma mère.
Il était absent le jour où je suis né.
Il était absent quand elle mourut…
Il est arrivé un ou deux jours après ma naissance et il m’a collé le nom de trois magiciens avant de m’emmener avec lui. Il divertissait les enfants et les retraités – le roi des gymnases et des supermarchés. Il était toujours généreux et gentil, plus qu’il pouvait vraiment se le permettre. Toujours un peu triste, aussi… Il me montrait des photos de ma mère et m’en parlait toutes les nuits. À tel point que je finis par croire que je l’avais connue.
Ce sentiment s’accentua avec les années. Je voyais mon père sous le même jour qu’elle. Un homme charmant et gentil. Un peu naïf, certes, mais honnête et bienveillant. Quelqu’un qui choyait son prochain et qui ne pensait pas au gain matériel avant tout. Je compris pourquoi elle l’aimait.
Il n’a pas vécu assez longtemps pour faire de moi son assistant, comme il me l’avait promis. Il est mort d’une rupture d’anévrisme. Quand j’ai découvert son corps, il était froid et il souriait. Il rêvait peut-être de maman quand il s’est éteint. En le regardant, ce fut la première fois de ma vie où je me sentis complètement seul. Quelque chose avait disparu sans espoir de retour. J’avais un trou dans le cœur que rien ne pourrait jamais remplir.
En cette nuit pluvieuse de printemps, je retrouvais ce sentiment. Je marchais dans Chicago et mon souffle formait de petits nuages de buée. Ma botte droite craquait à chaque pas, et ma tête était remplie par les images des défunts.
Je n’aurais pas dû être surpris en reconnaissant l’appartement de Linda Randall. La police était partie depuis longtemps, tout était éteint, et les voisins dormaient bien au chaud dans leurs lits. Pas un bruit dans la résidence. L’aube n’était pas encore levée, mais, quelque part sur un toit, un oiseau chantait.
J’étais à bout de forces et d’idées. Pas d’illumination, aucune inspiration. Au prochain orage, l’assassin me tuerait et, à en juger par la qualité de l’air, ça n’allait pas tarder. De toute manière, s’il ne me butait pas, Morgan s’arrangerait pour me faire décapiter par la Blanche Confrérie dès lundi matin. À l’heure actuelle, cet enfoiré était déjà en train de distiller ses accusations. Si le Conseil abondait en son sens, je n’avais aucune chance.
La porte du studio était barrée avec une bande jaune et noir portant l’inscription : « POLICE – INTERDIT ».
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