George Martin - Les Brigands

Здесь есть возможность читать онлайн «George Martin - Les Brigands» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les Brigands: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les Brigands»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

A Winterfell, des hommes de toutes conditions, révoltés par les horreurs de la guerre civile, ont décidé de récuser les divers prétendants au trône pour ne se consacrer, les armes à la main, qu’à la défense des petites gens. On les appelle les Brigands.
A Vivesaigues, que tente de gagner Arya pour retrouver sa mère, à Peyredragon, où Davos, réchappé par miracle d’un désastre guerrier, a décidé d’assassiner Melisandre, ou bien à Port-Réal, où s’apprêtent les noces de Joffrey, règne le chaos. Les tentatives d’assassinat, les meurtres, les prises d’otage et les plus noires intrigues se succèdent en cascade. Qui l’emportera finalement ?
Dans ce nouvel et fracassant ouvrage, George R.R. Martin poursuit sa foisonnante saga où entre maintenant en scène des monstres terrifiants, esclaves de forces maléfiques qui n’ont qu’un but sur terre : éradiquer toute trace d’humanité.

Les Brigands — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les Brigands», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Comment Margaery ne le voyait-elle pas aussi ? Elle est plus âgée que moi, elle doit être plus perspicace. Et son père, lord Tyrell, il sait ce qu’il fait, sûrement. Je ne suis qu’une sotte, voilà.

En annonçant à ser Dontos qu’elle allait partir pour Hautjardin et y épouser Willos Tyrell, elle s’attendait à le voir soulagé et content pour elle. Or, il lui avait empoigné le bras en s’écriant : « C’est impossible ! », d’une voix que l’horreur n’empâtait pas moins que le vin. Puis de reprendre : « Je vous le dis, ces Tyrell ne sont que des Lannister fleuris, je vous en conjure, oubliez cette folie, donnez un baiser à votre Florian et promettez de vous en tenir à nos plans. La nuit des noces de Joffrey, ce n’est plus si loin, portez sur vos cheveux ma résille d’argent, exécutez seulement mes consignes, et nous réussirons à nous évader. » Il essaya de lui planter un bécot sur la joue.

Elle se déroba à son étreinte et s’écarta d’un pas. « Je n’en ferai rien. Je ne puis. Quelque chose irait de travers. Lorsque je voulais m’évader, vous avez refusé de m’emmener, et maintenant je n’en ai plus besoin. »

Il la regarda d’un air ahuri. « Mais les dispositions sont prises, ma chérie. Le bateau pour vous ramener chez vous, la barque pour vous conduire à son bord, votre Florian s’est occupé de tout pour sa bien-aimée Jonquil.

— Je suis navrée de vous avoir donné tant de mal, répliqua-t-elle, mais je n’ai plus besoin de bateau ni de barque.

— Mais tout cela ne vise qu’à votre sécurité.

— A Hautjardin, je serai en sécurité. Willos veillera sur ma sécurité.

— Mais il ne vous connaît pas, objecta Dontos, et il ne vous aimera pas. Jonquil, Jonquil, ouvrez vos chers yeux, ces Tyrell se moquent éperdument de votre personne. Ce sont vos droits qu’ils cherchent à épouser.

— Mes droits ? » Elle ne savait plus où elle en était.

« Ma chérie, dit-il, vous êtes l’héritière de Winterfell. » Il l’empoigna de nouveau, l’implora de nouveau de renoncer à l’impossible, il ne fallait pas ! jusqu’à ce qu’elle se dégage et le plante là, titubant, sous l’arbre-cœur. Elle n’avait pas, depuis, remis les pieds dans le bois sacré.

Mais pas oublié non plus ses paroles. L’héritière de Winterfell, se répétait-elle, la nuit, dans son lit. Ce sont vos droits qu’ils cherchent à épouser. Ayant eu trois frères pour compagnons d’enfance, jamais l’idée de ses propres droits ne l’avait effleurée, mais la mort de Bran et de Rickon… Ne change strictement rien. Il reste Robb, il est un homme fait, maintenant, il ne tardera pas à se marier, à avoir un fils. De toute manière, Willos Tyrell aura Hautjardin, en quoi Winterfell le tenterait-il ?

Parfois, elle chuchotait son nom, « Willos, Willos, Willos », à son oreiller, rien que pour l’entendre sonner. Willos sonnait peut-être aussi bien que Loras, non ? Les deux sonnaient même pareil, un peu. Sa jambe, qu’est-ce que ça faisait, sa jambe ? Willos n’en serait pas moins sire de Hautjardin, et elle serait sa dame.

Elle s’imaginait eux deux assis dans un jardin, des chiots sur les genoux, ou bien descendant mollement la Mander aux accords d’un luth, à bord d’une barge de plaisance. Si je lui donne des fils, il finira par m’aimer. Elle les nommerait Eddard, Brandon et Rickon, et elle les élèverait tous pour qu’ils soient des preux comme ser Loras. Et qu’ils exècrent les Lannister, eux aussi. Dans ses rêves, ses enfants ressemblaient à s’y méprendre aux frères qu’elle avait perdus. Parfois même y figurait une fille qui n’était pas sans rappeler Arya.

Sa cervelle n’arrivait guère, en revanche, à fixer durablement l’image de Willos ; les représentations qu’elle s’en faisait tendaient toujours à l’assimiler à ser Loras, à lui prêter les grâces, la beauté, la jeunesse de celui-ci. Ce n’est pas comme ça que tu dois penser à lui, se disait-elle. Sinon, il risque de lire le désappointement dans tes yeux, lors de votre rencontre, et comment pourrait-il t’épouser dorénavant, sachant que c’est son frère que tu aimais ? Willos Tyrell avait le double de son âge, elle tâchait de s’en souvenir constamment, il boitait, en plus, et peut-être même était-il rondouillard et rougeaud comme son père. Mais, avenant ou non, il risquait fort d’être l’unique champion qu’elle aurait jamais.

Elle avait une fois fait le cauchemar que c’était toujours elle et non Margaery qu’épousait Joffrey, quitte, au cours de leur nuit de noces, à devenir Ilyn Payne, le bourreau. Elle s’était réveillée pantelante. Elle avait beau ne vouloir à aucun prix que Margaery souffre ce qu’elle avait elle-même souffert, l’idée que les Tyrell puissent rompre le mariage la terrifiait. Je l’ai prévenue, ça oui, bien prévenue, je lui ai dit ce qu’il est véritablement. Peut-être que Margaery ne la croyait pas. Joff affectait toujours avec elle des manières de parfait chevalier – mais il l’en avait aussi régalée, jadis, elle-même. Elle s’apercevra bien assez tôt de sa vraie nature. Après le mariage, voire même avant. Dès sa prochaine visite au septuaire, décida-t-elle, elle allumerait un cierge devant la Mère d’En-Haut et la supplierait de protéger Margaery contre les cruautés de Joff. Et, pourquoi pas, un second devant le Guerrier. En faveur de Loras.

Elle porterait sa nouvelle robe pour la cérémonie au Grand Septuaire de Baelor, avait-elle conclu, voilà tout, tandis que la couturière achevait de prendre ses mesures. C’est sans doute dans ce but que Cersei la fait faire à mon intention. Pour que je n’aie pas l’air miteux durant cette solennité. Il lui en faudrait à vrai dire une autre, après, pour le banquet, mais une de ses anciennes irait, probablement ? Risquer de tacher sa neuve avec de la nourriture ou du vin, non, il n’en était absolument pas question. Il me faudra la prendre à Hautjardin. Elle tenait à se faire belle pour Willos Tyrell. Même si Dontos ne se trompait pas, même si c’est bien Winterfell et non moi qu’il guigne, pourquoi n’en viendrait-il pas néanmoins à m’aimer pour moi-même ? Elle s’enserra très fort dans ses propres bras, toute à la grande question du temps que prendrait la confection de la robe. Oh, quand, quand donc pourrait-elle enfin la porter ?

ARYA

Il pleuvait, cessait de pleuvoir, mais le ciel était plus volontiers gris que bleu, et tous les cours d’eau roulaient à pleins bords. Dans la matinée du troisième jour, Arya repéra que la mousse poussait sur les arbres du mauvais côté. « Nous n’allons pas dans la bonne direction, dit-elle à Gendry, comme ils dépassaient un orme particulièrement moussu. Nous allons vers le sud. Vois comme la mousse pousse sur le tronc ? »

Il repoussa l’épaisse toison noire qui lui couvrait les yeux et dit : « On suit la route, c’est tout. Et la route va vers le sud, par ici. »

Nous sommes allés sans arrêt vers le sud, aujourd’hui, faillit-elle répliquer. Et hier aussi, quand nous longions le ruisseau. Mais son attention n’avait pas été suffisamment soutenue la veille pour qu’elle pût rien affirmer de tel. « Je crois que nous sommes égarés, souffla-t-elle tout bas. Nous n’aurions pas dû quitter la rivière. Il nous suffisait de la suivre.

— La rivière fait que des boucles et des boucles, répondit-il. C’est qu’un raccourci, ça, je parie. Un sentier secret d’hors-la-loi. Ça fait des années que Lim et Tom et eux tous pratiquent le coin. »

C’était incontestable. Arya se mordit la lèvre. « Mais la mousse…

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les Brigands»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les Brigands» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les Brigands»

Обсуждение, отзывы о книге «Les Brigands» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x