George Martin - La Loi du régicide

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La Loi du régicide: краткое содержание, описание и аннотация

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Avec la disparition de Robb Stark, le royaume du Nord, déjà amputé par l’occupation des Fer-nés, miné par les trahisons sournoises de Roose Bolton, quasiment réduit au Conflans que contrôlent de plus en plus les Frey félons, en jouant sur les vieilles querelles locales, et au détriment de Vivesaigues, assiégé et promis à l’un des leurs, n’est plus guère qu’un héroïque souvenir. Ainsi les Lannister semblent-ils assurés de triompher. Les jours de l’unique prétendant légitime au Trône de Fer, Stannis Baratheon, réfugié sur sa malheureuse île de Peyredragon, sont comptés. Mais c’est oublier les haines séculaires, internes et externes, qui l’entourent et peuvent tout remettre en question.
Avec ce neuvième volume du
, George R.R. Martin achève le premier cycle d’une œuvre qui, désormais célèbre dans le monde entier, l’impose comme l’un des tout premiers écrivains d’Heroïc Fantasy.

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— Les Autres les emportent, si ça leur chante. » Il l’embrassa de nouveau, l’embrassa, muet, l’embrassa jusqu’à ce qu’elle se mette à geindre. Alors, il flanqua les cierges par terre d’un coup de pied, puis, la soulevant jusque sur l’autel de la Mère, il lui retroussa jupes et fourreau de soie. Elle lui martelait la poitrine à coups de poings languides en invoquant tout bas les risques, le danger, les septons, Père, la fureur des dieux…, mais lui, loin d’en rien entendre, dénoua ses chausses et se mit en devoir de grimper tout en écartelant les blanches jambes nues, tandis que ses doigts remontaient le long d’une cuisse fourrager les sous-vêtements. Et il venait de les arracher en les déchirant quand il vit le sang qui les maculait, mais qu’est-ce que ça pouvait bien faire ?

« Vas-y, chuchotait-elle à présent, vite, vite , tout de suite, fais-le tout de suite, fais-le-moi là…, Jaime Jaime Jaime ! » Elle le guida de ses propres mains. « Oui, dit-elle quand il fonça, mon frère, frère chéri, oui, comme ça, oui, je t’ai, tu es chez toi, de retour chez toi, tu es chez toi. » Elle lui embrassa l’oreille, passa la main dans le chaume râpeux qui lui tapissait le crâne. Jaime s’engloutit en elle, s’abolit au fin fond de sa chair. Il sentait le cœur de Cersei battre au même rythme effréné que le sien, et il sentait semence et sang se fondre en une moiteur unique.

Mais à peine eurent-ils fini que la reine dit : « Laisse-moi me relever. Si l’on nous découvrait dans cette posture… »

Il s’effaça fort à contrecœur puis l’aida à redescendre de l’autel. Le marbre blanchâtre était barbouillé de sang. Jaime l’épongea avec sa manche puis remit sur pied les cierges qu’il avait flanqués par terre. Ils s’étaient par chance tous éteints en tombant. Le septuaire se serait embrasé que j’aurais pu ne pas m’en rendre compte.

« Une folie, c’était. » Cersei rajusta sa jupe. « Avec Père dans le château…, nous devons nous montrer prudents, Jaime.

— J’en ai marre d’être prudent. Les Targaryens se mariaient entre frères et sœurs, qu’est-ce qui nous empêche de faire pareil, nous ? Epouse-moi, Cersei. Clame à la face du royaume, une bonne fois, que c’est moi que tu veux. Nous aurons notre propre festin de noces, et nous ferons un autre fils pour remplacer Joffrey. »

Elle se rebiffa. « Ce n’est pas drôle.

— Tu m’as entendu glousser ?

— Tu as laissé ta cervelle à Vivesaigues, ou quoi ? » Le ton était devenu acerbe. « Tu sais bien quand même que c’est par Robert que le trône échoit à Tommen.

— Il aura Castral Roc, ça ne suffit pas ? Libre à Père d’occuper le trône. Tout ce que je veux, c’est toi. » Il voulut lui toucher la joue. Mais les vieilles habitudes ont la vie dure, et c’est la main droite qu’il leva.

Cersei eut un mouvement de recul devant le moignon. « Ne me… ne parle pas de cette façon. Tu m’effraies, Jaime. Ne sois pas stupide. Un seul mot de travers, et tu nous fais tout perdre, tout. Qu’est-ce qu’on t’a fait ?

— On m’a coupé la main.

— Non, il y a plus, tu es changé. » Elle recula d’un pas. « Nous causerons plus tard. Demain. J’ai fait enfermer les caméristes de Sansa Stark dans une tour, il me faut les interroger… Tu ferais bien d’aller voir Père.

— Je me suis tapé mille lieues pour venir te retrouver, je me suis presque entièrement égaré moi-même en chemin. Ne me dis pas de te laisser.

— Laisse-moi », lui répliqua-t-elle en se détournant.

Il renoua ses chausses et fit ainsi qu’elle l’exigeait. Tout las qu’il était, il lui était impossible d’aller simplement se coucher. A présent, le seigneur son père le savait forcément de retour.

La tour de la Main était gardée par des hommes de la maisonnée Lannister. Eux le reconnurent d’emblée. « Les dieux sont bons de vous rendre à nous, ser, dit l’un d’entre eux, tout en lui tenant la porte.

— Les dieux n’y ont été pour rien. C’est à Catelyn Stark que je dois mon retour. A elle et au sire de Fort-Terreur. »

Il gravit l’escalier et s’introduisit dans la loggia sans se faire annoncer. Son père s’y tenait, assis au coin du feu. Seul, ce dont Jaime n’allait certes pas se plaindre. Il avait en effet tout sauf envie en ce moment précis d’offrir le spectacle de sa main mutilée à Mace Tyrell ou à la Vipère Rouge – et moins encore aux deux ensemble.

« Jaime, dit lord Tywin, du ton qu’il aurait pu avoir s’ils s’étaient rencontrés le matin même au petit déjeuner. Lord Bolton m’avait induit à t’attendre plus tôt. Je m’étais flatté que tu serais là pour le mariage.

— J’ai été retardé. » Il referma doucement la porte. « Ma sœur s’est surpassée, je me suis laissé dire. Soixante-dix-sept plats et un régicide, jamais noces ne furent plus réussies. Depuis quand savez-vous qu’on m’avait libéré ?

— L’eunuque me l’a appris quelques jours après ton évasion. J’ai expédié des hommes à ta recherche dans le Conflans. Gregor Clegane, Samwell Lépicier, les frères Prünh. Varys diffusait aussi la nouvelle, mais à mots couverts. Nous étions convenus que moins il y aurait de gens à te savoir en liberté moins tu en aurais aux trousses.

— Varys a-t-il mentionné ceci ? » Afin de permettre à son père de bien admirer la chose, il se rapprocha du feu.

Lord Tywin s’arracha de son fauteuil en sifflant entre ses dents : « Qui a fait ça ? Si lady Catelyn se figurait…

— Lady Catelyn m’a seulement fait jurer, l’épée sous la gorge, de lui renvoyer ses filles. Ce que vous voyez là est l’ouvrage de votre chèvre. De Varshé Hèvre, sire d’Harrenhal. »

Lord Tywin détourna les yeux avec dégoût. « Fini. Ser Gregor a repris le château. Les reîtres avaient presque tous laissé tomber d’un coup leur ancien capitaine quand d’anciens serviteurs de lady Whent ouvrirent une poterne dérobée. Clegane a trouvé Hèvre installé dans la salle aux Cent Cheminées, complètement seul et à demi fou de souffrance et de fièvre à cause d’une blessure infectée. Son oreille, à ce qu’on m’a dit. »

Jaime ne put s’empêcher de rire. Son oreille ! C’était trop joli ! Un peu plus, et il aurait couru le conter tout de suite à Brienne, dût-elle moins s’en divertir que lui. « Il est mort, ça y est ?

— Ne devrait plus guère tarder. On lui a tranché les pieds et les mains, mais il semblerait que ses bavassages de Qohori continuent d’amuser Clegane. »

Le sourire de Jaime se cailla. « Et ses Braves Compaings ?

— Les rares demeurés à Harrenhal sont morts. Les autres se sont dispersés. Ils vont chercher à gagner les ports, je parie, ou tâcher de se perdre au fin fond des bois. » Ses yeux se reportèrent sur le moignon de Jaime, et sa bouche se crispa de fureur. « Nous aurons leurs têtes. Tu peux manier une épée avec ta main gauche ? »

A peine si je peux m’habiller moi-même le matin. Il poussa la main en question sous le nez de son père afin d’en faciliter l’inspection. « Quatre doigts, un pouce, tout à fait comme l’autre. Pourquoi ne fonctionnerait-elle pas aussi bien ?

— Bon. » Son père se rassit. « Voilà un bon point. J’ai un cadeau pour toi. Pour ton retour. Une fois averti par Varys que…

— A moins qu’il ne s’agisse d’une nouvelle main, laissons ça pour l’instant. » Jaime prit le siège vis-à-vis. « Joffrey est mort comment ?

— Empoisonné. Il devait s’être en apparence étouffé bêtement sur une trop grosse bouchée, mais l’autopsie que j’ai fait pratiquer par les mestres a démenti formellement.

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