Orson Card - Le septième fils

Здесь есть возможность читать онлайн «Orson Card - Le septième fils» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Nantes, Год выпуска: 1991, ISBN: 1991, Издательство: L'Atalante, Жанр: Фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Le septième fils: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le septième fils»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Au bord de la rivière Hatrack, près des forêts profondes où règne encore l’Homme Rouge, un enfant va naître en des circonstances tragiques. Un enfant au destin exceptionnel. Septième fils d’un septième fils, il détiendra, dit-on, les immenses pouvoirs d’un « Faiseur  ». Si les forces du mal ne parviennent à le détruire. Car il existe un autre pouvoir, obscur, prêt à tout pour l’empêcher de vivre et de grandir. Nous sommes dans les années 1800, sur la terre des pionniers américains. Mais dans ce monde parallèle opèrent charmes et sortilèges, on y possède des talents à la dimension magique, et les ombres de présences bienveillantes ou maléfiques rôdent dans la nature.

Le septième fils — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le septième fils», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— J’aimerais bien, dit Miller, qu’vous restiez icitte, en bas, pour donner la main à faire les rondins et les encoches. On a b’soin d’un bon traîneau parfaitement joint et de vrais rouleaux bien ronds. » Ce qu’il ne dit pas, mais que Mot-pour-mot comprit aussi clair que deux et deux font quatre, c’était : restez ici et ne posez pas trop de questions sur Al junior.

Il travailla donc en compagnie de David, Mesure et Placide pendant toute la matinée et une bonne partie de l’après-midi, sans cesser d’entendre le tintement régulier du métal sur la pierre. C’était Alvin junior, en taillant la meule, qui donnait le rythme à leur ouvrage, mais personne n’y fit la moindre allusion.

Mot-pour-mot n’était cependant pas du genre à travailler en silence. Comme les autres n’avaient pas une nature bavarde, il passa son temps à raconter des histoires. Et comme il n’avait pas affaire à des enfants mais à des adultes, il ne leur parla pas uniquement d’aventures, d’actions héroïques et de morts tragiques.

Durant presque tout l’après-midi, en vérité, il se consacra à la saga de John Adams. Comment à Boston la populace avait réduit en cendres sa maison après l’acquittement de dix femmes accusées de sorcellerie. Comment Alex Hamilton l’avait invité à Manhattan Island pour ouvrir ensemble un cabinet d’avocats. Comment, en dix ans, ils étaient parvenus à manœuvrer le gouvernement des Pays-Bas pour qu’il autorise l’immigration libre d’une population de langue non néerlandaise, jusqu’à ce que les Anglais, Écossais, Gallois et Irlandais deviennent une majorité en Nouvelle-Amsterdam comme en Nouvelle-Orange, et une grosse minorité en Nouvelle-Hollande. Comment ils avaient réussi à faire déclarer l’anglais seconde langue officielle en 1780, juste à temps pour que les colonies néerlandaises constituent trois des sept états originels adhérant au Contrat Américain.

« M’est avis qu’les Hollandais ont dû les détester, ces gars-là, après tout ça, dit David.

— Ils étaient trop bons politiques pour se faire détester comme ça, rectifia Mot-pour-mot. Voyez-vous, tous deux avaient appris à parler le néerlandais, mieux que la plupart des Hollandais, et ils avaient fait donner à leurs enfants une éducation en néerlandais dans des écoles hollandaises. Ils étaient hollandais jusqu’au bout des ongles, mes enfants, au point que lorsque Alex Hamilton s’est présenté comme candidat au poste de gouverneur de la Nouvelle-Amsterdam et John Adams à celui de président des États-Unis, ils ont l’un comme l’autre fait de meilleurs résultats chez les Hollandais des Nouveaux Pays-Bas que chez les Écossais et les Irlandais.

— Vous croyez qu’si je m’présentais comme maire, les Suédois et les Hollandais en aval, j’pourrais les faire voter pour moi ? demanda David.

— Même moi, j’voterais pas pour toi, lui lança Placide.

— Moi si, fit Mesure. Et j’espère qu’un d’ces jours, tu t’présenteras vraiment comme maire.

— Il peut pas s’présenter, dit Placide. C’est même pas une vraie ville.

— C’en sera une, dit Mot-pour-mot. J’ai déjà vu ça. Une fois que le moulin tournera, on n’attendra pas longtemps avant que trois cents personnes s’installent entre chez vous et Vigor Church.

— Vous croyez ?

— En ce moment déjà, les gens viennent au magasin d’Armure peut-être trois ou quatre fois l’an. Mais quand ils pourront se fournir en farine, ils viendront beaucoup plus souvent. Ils préféreront aussi votre moulin à tous les autres de la région, parce que vous avez une route bien nivelée et d’excellents ponts.

— Si l’moulin rapporte de l’argent, dit Mesure, sûrement que p’pa fera venir une meule Buhr de France. On en avait une dans l’West Hampshire, avant qu’la crue casse tout. Et une meule Buhr, ça veut dire d’la bonne farine blanche.

— Et d’la farine blanche, ça veut dire de bonnes affaires, fit David. Nous, les aînés, on s’en souvient. » Il eut un sourire nostalgique. « On était presque riches là-bas, en c’temps-là.

— Bref, dit Mot-pour-mot. Avec tout ce commerce, le pays ne se limitera pas à un magasin, une église et un moulin. On trouve du bon kaolin sur les bords de la Wobbish. Un potier finira par s’établir par ici et produira ses pots de grès et d’argile rouge pour tout le territoire.

— Ça m’ferait bien plaisir qu’il s’dépêche, lança Placide. Ma femme, ça la rend malade à mourir, qu’elle dit, d’être forcée d’servir à manger dans des assiettes en fer-blanc.

— C’est comme ça que se forment les villes, conclut Mot-pour-mot. Un bon magasin, une église, puis un moulin, ensuite un potier. Un briquetier, j’y pense. Et quand il y aura une ville…

— David pourra être maire, termina Mesure.

— Pas moi, dit David. Toutes ces histoires de politique, ça m’dépasse. C’est Armure qui veut ça, pas moi.

— Armure voudrait être roi, fit Placide.

— Ça, c’est pas gentil, dit David.

— Mais c’est vrai. Il essayerait d’être Dieu, s’il croyait qu’la place est libre. »

Mesure expliqua à Mot-pour-mot : « Placide et Armure s’entendent pas bien.

— C’est pas digne d’un mari de traiter sa femme de sorcière, dit Placide avec aigreur.

— Pourquoi la traite-t-il de sorcière ?

— C’est vrai qu’asteure, il a cessé, dit Mesure. Elle lui a promis d’arrêter. De plus se servir d’ses talents dans la cuisine. C’est une honte d’obliger une femme à s’occuper de toute une maisonnée avec ses deux seules mains.

— Ça suffit », le coupa David. Du coin de l’œil, Mot-pour-mot surprit son regard de mise en garde.

Visiblement, on n’avait pas assez confiance en lui pour le mettre dans le secret. Alors il leur fit comprendre que le secret, il le connaissait déjà : « Il me semble qu’elle s’en sert plus qu’Armure ne l’imagine, dit-il. J’ai vu un charme formé par une savante disposition de paniers devant la maison, sur la galerie. Et elle en a utilisé un autre pour calmer son mari, sous mes yeux, le jour où je suis arrivé en ville. »

Le travail s’interrompit brusquement, un bref instant. Personne ne le regarda, mais l’espace d’une seconde les frères demeurèrent immobiles. Ils comprirent que Mot-pour-mot connaissait le secret d’Aliénor et s’était abstenu d’en informer des étrangers. Ou Armure-de-Dieu Weaver. Mais c’était une chose de le connaître, et une autre d’en obtenir confirmation de leur part. Aussi tinrent-ils leur langue et se remirent-ils à encocher et ligaturer le traîneau.

Mot-pour-mot rompit le silence pour revenir au sujet initial. « Ce n’est qu’une question de temps avant que les territoires de l’Ouest n’atteignent une population suffisante pour se prétendre des états et revendiquer leur adhésion au Contrat Américain. Quand ça se produira, on aura besoin d’hommes honnêtes au pouvoir.

— C’est pas par chez nous, où l’pays est rude, qu’vous trouverez un Hamilton, un Adams ou un Jefferson, fit David.

— Peut-être. Mais si vous, les gars du pays, vous ne formez pas votre propre gouvernement, soyez certains de voir débarquer tout un tas d’individus de la ville qui voudront le faire à votre place. C’est comme ça qu’Aaron Burr est devenu gouverneur du Suskwahenny, avant que Daniel Boone l’abatte en 99.

— À vous entendre, on dirait qu’il s’agissait d’un meurtre, releva Mesure. C’était un duel loyal.

— De mon point de vue, fit Mot-pour-mot, un duel se résume à l’accord de deux meurtriers pour tenter de se tuer l’un l’autre à tour de rôle.

— Pas quand l’un des deux est un vrai gars d’la campagne en peau de daim et l’autre un escroc d’menteux d’la ville, dit Mesure.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le septième fils»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le septième fils» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Le septième fils»

Обсуждение, отзывы о книге «Le septième fils» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x