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Robert Silverberg: Les montagnes de Majipoor

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Robert Silverberg Les montagnes de Majipoor

Les montagnes de Majipoor: краткое содержание, описание и аннотация

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Majipoor est l’une des plus belles créations de Robert Silverberg. Il a exploré l’histoire et la géographie de cette planète géante dans trois de ses oeouvres les plus fameuses, , et . Dans le quatrième volet de cette immense fresque, indépendant des précédents, il s’attache à suivre le destin du prince Harpirias. Ce jeune homme brillant et plein d’avenir a offensé par mégarde l’un des hommes les plus influents de Majipoor, et le voilà relégué dans une lointaine province à un obscur poste administratif qui le fait périr d’ennui. Son seul espoir de regagner un jour le Mont du Château passe par une mission dangereuse. Il lui faudrait, au péril de sa vie, s’aventurer chez des barbares mythiques qui peupleraient une vallée perdue tout près du pôle glacé pour négocier la libération de quelques savants. Flanqué de rudes Skandars à quatre bras et d’un interprète Métamorphe à la loyauté incertaine, il se risque sans enthousiasme loin du monde, loin de ce qu’il croit être la vie. Pour y apprendre le courage et y trouver, peut-être, l’amour.

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Impossible ou presque de croire qu’une heure auparavant une terrible tempête de neige faisait rage.

— Regardez, fit Korinaam. Des haigus. Ils sont sortis pour chasser les animaux isolés de leur troupeau par la tempête. Sales bêtes !

Harpirias suivit le doigt tendu du Métamorphe. De petits animaux à l’épaisse fourrure, au nombre de vingt ou trente, avaient surgi de cavités dans la roche, à mi-hauteur des versants bordant la vallée, et dévalaient la pente en bondissant de rocher en rocher avec une stupéfiante agilité. La fourrure était rousse chez la plupart, noire pour quelques-uns. Tous avaient de grands yeux brillants, d’un rouge sang ardent, et étaient armés de trois longues cornes pointues et menaçantes, très écartées sur le front large et plat.

Ils chassaient en groupe, encerclant des animaux de petite taille et les poussant vers la vallée, où ils les transperçaient à coups de corne et les dévoraient cri un rien de temps. Harpirias ne put s’empêcher de frissonner. Leur efficacité et leur gloutonnerie avaient quelque chose d’impressionnant et de terrifiant.

— Ils nous attaqueraient vous comme moi, de la même manière, affirma Korinaam. À huit ou dix, ils peuvent terrasser un Skandar. Ils sautent sur lui comme des puces, l’éventre à coups de corne et s’accrochent à lui. Les hommes des Marches les chassent pour leur fourrure. Surtout les noires, plus rares que les rousses et plus recherchées.

— Les noirs devraient être encore plus rares, s’ils sont les seuls à être chassés.

— Le haigus noir n’est pas si facile à attraper. Il est plus rusé et plus vif que le roux : une race supérieure dans tous les domaines. Vous verrez que seuls les grands chasseurs portent une robe de haigus noir. Et le roi des Othinor, naturellement.

— Dans ce cas, fit Harpirias, je devrais, moi aussi, porter du haigus noir. Pour lui montrer que je suis un important personnage. Une étole, au minimum, à défaut d’une robe. Je ne suis pas maladroit à la chasse, voyez-vous, et…

— Laissez les peaux de haigus aux chasseurs de haigus, mon ami. Ils savent comment s’y prendre. Évitez donc de vous approcher de ces sales petites bêtes, même si vous êtes un excellent chasseur. Il existe un moyen plus sûr de montrer au roi Toikella que vous êtes un important personnage, c’est de vous comporter en sa présence avec majesté, avec une noblesse véritablement royale… comme si vous étiez le Coronal.

— Comme si, répéta Harpirias. Eh bien, pourquoi pas ? Je peux le faire. Il y a déjà eu un Coronal dans ma famille, après tout.

— Vraiment ? fit Korinaam, sans manifester un grand intérêt.

— Prestimion. Coronal sous le pontificat du grand Confalume. Quand il est devenu Pontife à son tour, son Coronal était lord Dekkeret. Cela remonte à plus de mille ans.

— Je vois, fit Korinaam. Mes connaissances sur l’histoire de votre race sont assez vagues. Mais si le sang d’un Coronal coule dans vos veines, eh bien, vous devriez être capable de vous comporter comme un monarque.

— Comme un monarque, peut-être. Mais pas en monarque.

— Que voulez-vous dire ?

— Le Vroon du Bureau des Antiquités, qui m’a proposé cette mission – il s’appelle Heptil Magloir – m’a donné à entendre que les choses seraient plus faciles pour moi si je disais aux Othinor que je suis le Coronal.

— Vraiment ? gloussa Korinaam. Il a dit ça ? Au fond, ce n’est pas une mauvaise idée du tout. C’est le Coronal en personne qu’ils attendent, vous savez ? Au fait, le savez-vous ?

— Oui, je le sais. Mais je n’ai pas reçu d’instructions officielles pour me faire passer pour lord Ambinole. Et ce n’est aucunement mon intention.

— Même pour faciliter les négociations ?

— Même pour cela, répliqua sèchement Harpirias. C’est absolument hors de question.

— Comme il vous plaira, prince, fit Korinaam, d’une voix aux inflexions légèrement goguenardes. C’est hors de question, sans doute. Puisque vous le dites.

— Oui, je le dis.

Le Changeforme étouffa derechef un petit rire discret. Sa condescendance commençait à échauffer les oreilles d’Harpirias.

C’est bien digne d’un Changeforme, songea-t-il, d’envisager un subterfuge de ce genre.

Cela faisait maintenant plusieurs siècles que les Piurivars – ou Changeformes, ou Métamorphes, leur race avait autant de noms que de visages – jouissaient d’une égalité politique pleine et entière sur Majipoor ; mais, comme nombre de jeunes aristocrates du Mont du Château, Harpirias entretenait encore contre eux quelques préjugés tenaces. Il restait persuadé, et ce n’était pas totalement inexact, que les Changeformes étaient des êtres fourbes, sournois, une race d’intrigants, fuyants, aux réactions imprévisibles, qui ne s’étaient jamais résignés à l’occupation de leur planète par les milliards d’humains et de représentants d’autres races qui avaient colonisé Majipoor près de quinze mille ans auparavant. Une tentative faite par les Piurivars, quelques siècles plus tôt, au temps du pontificat de Valentin, pour chasser tous les intrus de leur planète avait échoué, fatalement, et un armistice avait été conclu entre les Changeformes, très inférieurs en nombre, et les humains, l’espèce dominante sur Majipoor, à la satisfaction générale, du moins le présumait-on.

Cependant… cependant…

On ne pouvait leur faire confiance, Harpirias en était convaincu. Aussi sincères et obligeants qu’ils pussent paraître, il n’était jamais bon de prendre ce qu’ils disaient pour argent comptant, car leurs paroles étaient presque toujours à double sens, elles recelaient quelque perfidie cachée.

Bien sûr que Korinaam ne verrait rien de mal à ce qu’Harpirias se fit passer pour lord Ambinole auprès des montagnards. Pour un Changeforme – qui, par nature, était capable de prendre à peu près n’importe quelle apparence physique –, une scandaleuse petite mascarade de cette espèce ne pouvait tirer à conséquence.

Le convoi laissa les haigus derrière lui et poursuivit sa route sur le plateau qui allait s’élargissant. La journée était devenue belle et claire, et ils avançaient sous un ciel sans nuages, d’une profonde luminosité. Il ne restait pratiquement aucune trace de la furieuse tempête de neige qu’ils avaient essuyée quelques heures auparavant. L’air était calme, le soleil haut et fort. Quelques taches éparses d’humidité, qui s’évaporaient rapidement, étaient les seuls signes visibles de la violente chute de neige qui s’était abattue sur la région.

Une énorme montagne, triangulaire et isolée, semblable à la dent d’un géant faisant saillie dans la vallée, se dressait au loin, juste devant eux, une masse violine sur le bleu du ciel. La route qui les y conduisait était flanquée de collines au relief accidenté, où poussaient de maigres bouquets très espacés d’arbres noueux, rabougris et une herbe bleuâtre en mouchetures plus sombres. De loin en loin, Korinaam montrait des animaux : un imposant steetmoy à la fourrure immaculée, dressé sur la pointe inaccessible d’un rocher escarpé ; une troupe de mazigotivel, bondissant avec grâce entre les maigres herbages ; un faucon à la vue perçante, décrivant des cercles à une grande hauteur, avec lenteur et obstination.

Pour Harpirias, les Marches semblaient être un lieu où des drames affreux couvaient en permanence. Le silence, l’immensité des perspectives, la clarté et la luminosité de l’air, l’étrangeté du paysage torturé et de ses rares habitants – tout contribuait à accroître l’effet produit par ce pays et suscitait en lui de l’émerveillement.

L’enchaînement de circonstances qui l’avait conduit dans ces montagnes lui mettait encore la rage au cœur, mais il ne regrettait plus d’être là et savait, sans que le doute fût permis, qu’il n’oublierait jamais la splendeur des paysages.

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