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Robert Silverberg: Les montagnes de Majipoor

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Robert Silverberg Les montagnes de Majipoor

Les montagnes de Majipoor: краткое содержание, описание и аннотация

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Majipoor est l’une des plus belles créations de Robert Silverberg. Il a exploré l’histoire et la géographie de cette planète géante dans trois de ses oeouvres les plus fameuses, , et . Dans le quatrième volet de cette immense fresque, indépendant des précédents, il s’attache à suivre le destin du prince Harpirias. Ce jeune homme brillant et plein d’avenir a offensé par mégarde l’un des hommes les plus influents de Majipoor, et le voilà relégué dans une lointaine province à un obscur poste administratif qui le fait périr d’ennui. Son seul espoir de regagner un jour le Mont du Château passe par une mission dangereuse. Il lui faudrait, au péril de sa vie, s’aventurer chez des barbares mythiques qui peupleraient une vallée perdue tout près du pôle glacé pour négocier la libération de quelques savants. Flanqué de rudes Skandars à quatre bras et d’un interprète Métamorphe à la loyauté incertaine, il se risque sans enthousiasme loin du monde, loin de ce qu’il croit être la vie. Pour y apprendre le courage et y trouver, peut-être, l’amour.

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Harpirias contempla quelque chose d’encore plus étrange : de longues langues de glace d’un blanc grisâtre, des glaciers, d’après Korinaam.

— Ce sont des rivières de glace, des rivières gelées qui descendent vers la plaine, lentement, très lentement, qui n’avancent que de quelques mètres par an.

Des rivières de glace ! Comment une telle chose pouvait-elle exister ?

Devant les voyageurs se dressaient maintenant les Sœurs Jumelles, Shelvokor et Malvokor, impossibles à contourner, qu’il leur fallait gravir s’ils voulaient atteindre leur destination. Deux énormes et massifs blocs rocheux, adossés l’un à l’autre, immensément larges et si hauts qu’Harpirias était incapable d’en estimer l’altitude, aux crêtes couvertes d’un épais manteau blanc, même sur le versant exposé au sud, de sorte que la réverbération du soleil y était aveuglante. Un seul col permettait le passage entre les deux montagnes, celui que, d’après Korinaam, il fallait franchir sans tarder. Et du haut de ce col, balayant tout sur son passage, soufflait un vent comme Harpirias n’en avait jamais connu, un vent d’enfer, un vent des loups, un vent démoniaque, froid, mordant, furieux, porteur des signes avant-coureurs, cinglants et glacés, d’une tempête de neige estivale.

— Alors ? fit Korinaam.

— Vous croyez vraiment qu’il faut nous engager là-dedans ?

— Il n’y a pas d’autre solution.

Avec un haussement d’épaules, Harpirias monta dans le flotteur et prit place à côté du Changeforme. Korinaam actionna les commandes et le véhicule se mit silencieusement en route. Le reste du convoi s’ébranla à sa suite.

Le début de l’ascension donna simplement une impression d’étrangeté et de beauté. La neige venait à leur rencontre en rubans lumineux agités par le vent, tourbillonnant au gré des rafales, dansant avec frénésie. L’air avait de merveilleux miroitements créés par les flocons chatoyants projetés en tous sens. Un moelleux tapis immaculé commença de recouvrir les parois noires du col.

Mais, au bout d’un moment, la tempête s’intensifia, le manteau de neige se referma insensiblement sur eux. Devant, derrière, au-dessus de lui, sur sa droite comme sur sa gauche, Harpirias ne voyait plus que du blanc. De tous côtés, il y avait de la neige, rien que de la neige, un épais rideau de neige.

Où était la route ? C’était miracle que Korinaam pût la distinguer, à plus forte raison en suivre les lacets.

Bien qu’il fit assez chaud à l’intérieur du flotteur, Harpirias se mit à frissonner et fut incapable de s’arrêter. D’après ce qu’il avait entrevu du col au commencement de l’ascension, il savait que la route était dangereuse, qu’elle décrivait une suite de virages en épingle à cheveux et surplombait des abîmes effrayants, à mesure qu’elle s’élevait entre les deux montagnes massives. Même si Korinaam ne perdait pas le contrôle du flotteur dans un virage particulièrement serré, ils avaient tout à redouter d’un coup de vent qui pouvait déséquilibrer le véhicule et le projeter dans un précipice.

Harpirias demeura immobile, sans ouvrir la bouche, luttant pour empêcher ses dents de claquer. Il lui était interdit de montrer qu’il avait peur, lui, un chevalier de la cour du Coronal, ayant eu le privilège de la formation austère et rigoureuse réservée à ceux qui portaient ce titre. Son ascendance n’était pas celle d’un lâche. Mille ans auparavant, son célèbre ancêtre Prestimion avait gouverné la planète avec éclat et ses hauts faits lui avaient valu un grand renom, d’abord en qualité de Coronal, puis de Pontife. Un descendant du resplendissant Prestimion pouvait-il se permettre de manifester de la lâcheté devant un Changeforme ?

Non. Non.

Et pourtant… Ce vent impétueux… ces lacets… ces bourrasques de neige de plus en plus denses…

— D’après la légende, reprit calmement Korinaam, en se tournant vers Harpirias d’un air dégagé, Naamaalliaa était une grande bête qui parcourait seule ces montagnes, à l’époque où elle était le seul être vivant sur toute la surface de la planète. Dans une tempête comme celle-ci, elle souffla sur une paroi de glace et lécha l’endroit où elle avait soufflé, sculptant à coups de langue une forme dans la glace. C’est ainsi que fut créé Saabaataan, le Géant Aveugle, le premier homme de notre espèce. Puis elle souffla de nouveau et lécha la glace pour façonner Silfilnaatuur, la Femme Rouge, notre mère à tous. Saabaataan et Silfilnaatuur quittèrent le pays des glaces pour gagner les forêts de Zimroel, et ils furent féconds, ils se multiplièrent et leur descendance se répandit sur toute la planète, et c’est ainsi que fut créée la race des Piurivars. Voilà pourquoi ces terres sont sacrées pour nous, prince. C’est dans ce lieu de glace et de tempêtes que nos premiers parents furent conçus.

Harpirias répondit par un grognement. Il portait au mieux un intérêt modéré aux mythes de création des Changeformes, et les circonstances ne s’y prêtaient pas vraiment.

Une rafale de vent frappa le flotteur avec la force du poing d’un géant. Le véhicule fit une violente embardée, ballotté comme un fétu, poussé vers le bord du précipice. Calmement, Korinaam reprit le bon cap en effleurant les commandes du bout d’un de ses longs doigts aux multiples jointures.

— À quelle distance diriez-vous que nous sommes de la vallée des Othinor ?

— Deux cols et trois vallées après ce col, c’est tout.

— Ah ! Et combien de temps cela nous prendra-t-il, à votre avis ?

— Une semaine, peut-être, répondit Korinaam avec une indifférence souriante. Ou bien deux, ou trois. Peut-être n’y arriverons-nous jamais.

2

Harpirias n’était pour rien dans ce projet d’une expédition dans les étendues neigeuses et désolées des Marches de Khyntor. En sa qualité de membre de l’une des grandes familles pontificales, les Prestimion de Muldemar, il pensait, en bonne raison, couler sur le Mont du Château une existence paisible au service du Coronal, lord Ambinole, et peut-être obtenir à la longue le rang de conseiller du Coronal ou une nomination à la tête d’un grand ministère, voire le titre de duc de l’une des Cinquante Cités.

Mais cette ascension avait été brutalement interrompue, pour la plus cruelle, la plus dérisoire des raisons.

À l’occasion de son vingt-cinquième anniversaire, un jour de funeste mémoire, il avait quitté le Château avec une demi-douzaine de compagnons pour gagner la région forestière qui s’étendait aux portes de la cité d’Halanx. La famille de son ami Tembidat y possédait de longue date une réserve de chasse. L’idée de cette sortie venait de Tembidat, c’était son cadeau d’anniversaire.

La chasse était l’un des grands plaisirs d’Harpirias. Court de stature, comme la plupart des hommes de la lignée de Prestimion, mais de belle carrure, robuste et agile, c’était un jeune homme athlétique, affable et ouvert. Il était féru de toutes les péripéties de la chasse : traquer le gibier, le débusquer et le forcer, sentir le souffle de l’air sur ses joues en chevauchant sa monture, viser l’animal en prenant son temps. Et le tuer, bien entendu. Quelle meilleure manière pour fêter son anniversaire que d’abattre, avec adresse et élégance, quelques bilantoons ou des tuamiroks aux défenses redoutables, de rapporter la viande pour faire une joyeuse bombance et d’accrocher au mur un ou deux trophées ?

À la fin de la journée, Harpirias et ses amis avaient un beau tableau de chasse : outre une douzaine de bilantoons et une paire de tuamiroks, ils avaient abattu un vandar dodu, à la viande succulente, un frêle onathil bondissant, et, quand l’après-midi touchait à son terme, la plus belle pièce, un majestueux sinileese au pelage magnifique, d’un blanc luisant, et aux imposants bois écarlates. C’est Harpirias qui l’avait abattu, d’un seul coup tiré à une distance incroyable, un coup de maître qui l’avait empli de fierté.

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