Gene Wolfe - L'ombre du bourreau

Здесь есть возможность читать онлайн «Gene Wolfe - L'ombre du bourreau» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2006, ISBN: 2006, Издательство: Denoël, Жанр: Фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

L'ombre du bourreau: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «L'ombre du bourreau»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Une autre civilisation, aux moeurs étranges, très loin dans l’avenir.
Elevé depuis toujours dans la Guilde des Bourreaux, Sévérian est nommé Exécuteur dans une cité lointaine qu’il doit rejoindre à pied, par villes, monts et vaux, alors qu’il ignore tout des usages du monde. Voyage pittoresque dans l’espace et le temps, mais aussi voyage initiatique qui le confronte aux situations les plus étranges, dans un univers qui ne dévoile jamais complètement ses mystères. Premier volume d’une saga en passe de devenir l’une des plus belles de la SF, l’Ombre du Bourreau réconcilie avec une subtile audace le lyrisme de l’heroic fantasy et la vérité aiguë de la science-fiction dans un futur si lointain qu’il ressemble à un passé très ancien.

L'ombre du bourreau — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «L'ombre du bourreau», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Bien entendu, bien entendu. Je suis sûr que tu étais présent, et que tu sais tout de la question. » Le docteur cligna de l’œil à notre intention. « Baldanders est plus âgé que moi, si bien qu’il s’imagine tout savoir. Parfois. »

Nous nous retrouvâmes bientôt à environ une centaine de pas de la grand-route, et l’attention de Jolenta ne tarda pas à être accaparée par le trafic. « Si nous trouvons une litière libre, il faudra la louer pour moi, lança-t-elle au Dr Talos. Je ne serai pas en état de jouer ce soir si je dois marcher ainsi tout le jour. »

Le docteur secoua négativement la tête. « Vous oubliez que je n’ai pas d’argent ; bien entendu, vous êtes libre, si vous en trouvez une, de la payer de vos deniers. Mais si vous ne montez pas sur les planches ce soir, votre doublure prendra votre rôle.

— Ma doublure ? »

Le Dr Talos montra Dorcas d’un geste. « Je suis persuadé qu’elle meurt d’envie de prendre la vedette, et je crois qu’elle s’en tirerait très bien. Pourquoi croyez-vous donc que je l’aie laissée se joindre à nous et partager nos bénéfices ? Il y aura moins de modifications à faire qu’avec deux femmes.

— Elle suivra Sévérian, espèce d’idiot. Est-ce que lui-même n’a pas dit ce matin qu’il voulait faire demi-tour pour rejoindre les…» Jolenta se dirigea vers moi, et la colère la rendait plus belle que jamais. « Comment les avez-vous appelées ? Des Pelisses ?

— Des Pèlerines », répondis-je. À ces mots, un homme qui chevauchait un merychippus en bordure de route pour rester en dehors de la foule des hommes et des animaux, tira sur les rênes de sa petite monture. « Si vous cherchez les Pèlerines, me dit-il, il faudra suivre le même chemin que le mien – c’est-à-dire franchir les portes et non retourner vers la ville. Elles sont elles-mêmes passées par ici cette nuit. »

J’accélérai le pas jusqu’à ce que je puisse attraper la bâte de sa selle, et lui demandai s’il était bien sûr de cette information.

« J’ai même été dérangé quand les autres clients, à l’auberge où j’ai couché, se sont précipités pour recevoir leurs bénédictions, me dit l’homme au merychippus. J’ai regardé par la fenêtre et j’ai vu leur procession. Leurs esclaves portaient des dives illuminées par des chandelles, mais tenues à l’envers, et les prêtresses elles-mêmes avaient déchiré leurs habits. » Il avait un long visage à la peau abîmée mais plein d’humour, qui se plissa quand il sourit sardoniquement. « J’ignore ce qui n’allait pas, mais croyez-moi, leur départ a été quelque chose d’impressionnant et on ne pouvait pas s’y tromper – comme disait l’ours, vous savez, en parlant des pique-niqueurs. »

À l’adresse de Jolenta, le Dr Talos murmura : « Quelque chose me dit que l’Ange d’Angoisse que voici ainsi que votre doublure vont rester quelque temps de plus en notre compagnie. »

Comme la suite le prouvera, il ne se trompait qu’à moitié Nul doute que vous, qui avez peut-être vu la muraille très souvent et même franchi régulièrement l’une ou l’autre des portes dont elle est percée, n’allez pas manquer de vous impatienter à cette lecture ; mais avant de continuer le récit de ma vie, il me semble que je dois, pour ma propre tranquillité d’esprit, décrire ce rempart en quelques mots.

J’ai déjà parlé de sa hauteur. Rares sont les espèces d’oiseaux, je pense, capables de le franchir, en dehors de l’aigle, du grand tératornis des montagnes, et peut-être des différentes variétés d’oies sauvages. Les autres me paraissent exclues. Je m’attendais à être frappé par cette hauteur au moment où nous en atteindrions la base : cela faisait maintenant plusieurs lieues que nous l’avions bien en vue, et il suffisait de lever la tête et de voir les nuages l’effleurer comme des rides sur les eaux calmes d’un étang pour prendre conscience de son effarante altitude. La muraille est construite en métal noir, comme les murs de notre Citadelle, mais c’est précisément pour cette raison que la muraille me parut moins effrayante : les constructions que j’avais longées en ville étaient toutes en pierre ou en brique, et il ne m’était pas désagréable de retrouver le matériau que je connaissais depuis ma plus tendre enfance.

Franchir l’immense porte revenait néanmoins à pénétrer dans un tunnel de mine, et je ne pus réprimer un frisson. Je remarquai également qu’autour de moi, tous, à l’exception du Dr Talos et de Baldanders, avaient l’air de ressentir la même chose. Dorcas se mit à me serrer la main plus fort, et Héthor rentra la tête dans les épaules. Jolenta sembla admettre qu’en dépit de la dispute qu’ils venaient d’avoir, le Dr Talos pourrait la protéger ; mais comme il ne lui prêta nulle attention quand elle vint lui toucher le bras et qu’il continua son chemin en plastronnant, frappant régulièrement le sol de sa canne comme il le faisait sous la lumière du soleil, elle l’abandonna pour aller, à mon grand étonnement, se pendre à la courroie de l’étrier de l’homme au merychippus.

Les deux côtés du passage s’élevaient très haut au-dessus de nous, percés, à des intervalles assez éloignés, de fenêtres dont les vitres étaient taillées dans un matériau plus clair et pourtant plus épais que du verre. On voyait se profiler derrière elles des silhouettes mobiles d’hommes et de femmes, mais aussi de créatures qui n’étaient ni des hommes ni des femmes. Il s’agissait à mon avis de cacogènes, ces êtres pour lesquels l’averne est aussi peu dangereuse qu’une marguerite ou un œillet pour nous. Il y avait aussi d’autres bêtes avec quelque chose de trop humain en elles, si bien que des têtes pourvues de cornes nous jetaient des regards où se lisait une étrange sagesse, et que des bouches apparemment en train de parler exhibaient des dents comme des clous ou des crochets. Je demandai au Dr Talos quelles étaient ces créatures.

« Des soldats, me répondit-il. Ce sont les pandours de l’Autarque. »

Jolenta qui, dans sa frayeur, pressait l’un de ses seins plantureux contre la cuisse de l’homme au merychippus, dit d’une voix murmurée : « Dont la transpiration est un ruisseau d’or pour ses sujets.

— Et ils sont casernés à l’intérieur de la muraille, docteur ?

— Comme des souris, exactement. Son épaisseur a beau être immense, elle est partout criblée de galeries – c’est du moins ce que j’ai compris. Et ces galeries, ces salles, fourmillent de soldats innombrables, prêts à défendre leur position tout comme les termites défendent leur nid de terre séchée, de la taille d’un bœuf, dans les pampas du Nord. Cela fait la quatrième fois que nous traversons la muraille d’enceinte, Baldanders et moi, et la première porte que nous avons franchie est justement celle-ci, lorsque nous nous dirigions vers le sud ; après avoir parcouru Nessus, nous sommes sortis un an plus tard par la porte dite des Chagrins. Ce n’est que récemment que nous avons quitté le Sud, avec les maigres bénéfices que nous y avons réalisés mais en passant par une autre entrée méridionale, la porte des Louanges. À chaque passage, nous avons admiré l’intérieur du mur comme vous le faites, et ces mêmes visages des esclaves de l’Autarque nous ont regardés. J’ai la certitude qu’il s’en trouve beaucoup parmi eux qui ont la tâche d’identifier tel ou tel mécréant, et que dès qu’ils l’aperçoivent, ils jaillissent de leur trou pour s’en emparer. »

Sur ces mots, l’homme au merychippus (qui s’appelait Jonas, comme j’allais l’apprendre plus tard) intervint : « Je vous prie de m’excuser, Optimat, mais je n’ai pas pu m’empêcher d’entendre ce que vous venez de dire ; néanmoins, si vous le désirez, je peux vous en apprendre davantage. »

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «L'ombre du bourreau»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «L'ombre du bourreau» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «L'ombre du bourreau»

Обсуждение, отзывы о книге «L'ombre du bourreau» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x