Gene Wolfe - L'ombre du bourreau

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Une autre civilisation, aux moeurs étranges, très loin dans l’avenir.
Elevé depuis toujours dans la Guilde des Bourreaux, Sévérian est nommé Exécuteur dans une cité lointaine qu’il doit rejoindre à pied, par villes, monts et vaux, alors qu’il ignore tout des usages du monde. Voyage pittoresque dans l’espace et le temps, mais aussi voyage initiatique qui le confronte aux situations les plus étranges, dans un univers qui ne dévoile jamais complètement ses mystères. Premier volume d’une saga en passe de devenir l’une des plus belles de la SF, l’Ombre du Bourreau réconcilie avec une subtile audace le lyrisme de l’heroic fantasy et la vérité aiguë de la science-fiction dans un futur si lointain qu’il ressemble à un passé très ancien.

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Je lui demandai si cela ne faisait pas quelque temps qu’elle appartenait à la troupe du docteur.

« Vous ne vous souvenez pas de moi, n’est-ce pas ? C’est ce qu’il me semblait. » Elle lança un grain de raisin dans sa bouche, et, à ce qu’il me sembla, l’avala tout de go. « Non, je viens juste de débuter. Nous avions fait une répétition, mais avec cette fille propulsée au beau milieu de l’histoire, tout d’un coup, il a fallu tout changer.

— J’ai dû bouleverser le scénario bien davantage qu’elle ; Dorcas n’a fait que quelques apparitions sur scène.

— Oui, mais vous, votre rôle était prévu, et c’est le Dr Talos qui le tenait lorsque nous avons répété ; en plus du sien, il disait votre texte.

— Il était donc tributaire de notre rencontre, dans ce cas. »

À ces mots, le docteur se mit sur son séant, d’un seul mouvement. Il paraissait parfaitement réveillé. « Bien entendu, bien entendu. Nous vous avions dit où nous nous trouverions, lors de notre petit déjeuner ; et si vous n’étiez pas venu, la nuit dernière, nous aurions joué des Morceaux choisis, et attendu un jour de plus. Vous ne recevez pas le tiers des recettes, Jolenta, mais le quart ; c’est la moindre des choses que nous partagions avec l’autre rôle féminin. »

Jolenta haussa les épaules et avala un autre grain de raisin.

« Réveillez-la maintenant, Sévérian. Nous devrions être déjà partis. Je m’occupe de secouer Baldanders ; nous partagerons l’argent, puis nous rangerons le matériel.

— Je n’ai pas l’intention de vous accompagner », dis-je.

Le Dr Talos me lança un regard interrogatif.

« Je dois revenir en ville ; j’ai une affaire à régler avec l’ordre des Pèlerines.

— Dans ce cas, vous pouvez au moins rester avec nous jusqu’à ce que nous ayons atteint la route principale. Ce sera le chemin le plus rapide pour vous, si vous voulez faire demi-tour. » J’eus l’impression – peut-être parce qu’il se retint de me questionner davantage – qu’il en savait plus que sa réponse ne pouvait le laisser supposer.

Se désintéressant de notre conversation, Jolenta étouffa un bâillement. « Il faudra que je puisse dormir encore un peu, sans quoi mes yeux ne seront pas parfaits, pour ce soir.

— Je vous accompagnerai donc jusque-là, dis-je. Une fois sur la route, nous nous séparerons. »

Mais déjà, le Dr Talos s’était retourné et entreprenait de réveiller le géant, le secouant et frappant ses épaules de sa canne souple. « Comme vous voulez », dit-il simplement, sans que je puisse savoir s’il s’adressait à Jolenta ou à moi.

Je caressai le front de Dorcas en lui disant doucement que nous devions maintenant partir.

« Pourquoi m’as-tu réveillée ? J’étais en train de faire le plus merveilleux des rêves… avec plein de détails ; c’était très réaliste.

— Moi aussi – enfin, avant de me réveiller, je veux dire.

— Cela fait donc longtemps que tu ne dors plus ? Cette pomme est pour moi ?

— C’est tout ce que tu auras en guise de petit déjeuner, j’en ai bien peur.

— Mais c’est tout ce qu’il me faut. Regarde donc, comme elle est ronde et rouge. Il y a une expression qui dit : « Rouge comme les pommes de…» Je n’arrive pas à m’en souvenir. En veux-tu un morceau ?

— J’ai déjà déjeuné ; j’ai eu droit à une grenade.

— J’aurais dû m’en douter à voir ta bouche toute tachée. Je m’imaginais que tu avais passé la nuit à sucer le sang de quelqu’un. » Sans doute lui ai-je donné l’impression d’avoir été choqué par sa remarque, car elle ajouta aussitôt : « Ma foi, tu ressemblais à une chauve-souris toute noire en te penchant sur moi. »

Baldanders s’était redressé, et il se frottait les yeux à la manière d’un enfant qui n’a pas envie de se réveiller. Par-dessus les restes du feu, Dorcas lui lança : « C’est dur de devoir se lever si tôt le matin, n’est-ce pas, compère ? Avez-vous fait de beaux rêves ?

— Aucun, répondit le géant. Je ne rêve jamais. » (Le Dr Talos me regarda et secoua la tête d’un air de dire : c’est très malsain.)

« Je vous donnerai quelques-uns des miens, si vous le voulez. Sévérian dit qu’il en a aussi fait beaucoup. »

Baldanders avait l’air parfaitement réveillé ; cependant, il se mit à regarder fixement Dorcas et lui demanda : « Qui êtes-vous ?

— Je suis…» Soudain un peu effrayée, Dorcas se tourna vers moi.

« C’est Dorcas, dis-je.

— Oui, Dorcas. Vous ne vous souvenez pas ? Nous nous sommes rencontrés hier au soir, dans les coulisses. C’est votre… votre ami qui nous a présentés ; il m’a dit qu’il ne fallait pas que j’aie peur de vous, et que vous feriez seulement semblant de faire mal aux gens. Pendant le spectacle. Je lui ai dit que j’avais compris, parce que Sévérian, lui aussi, fait des choses épouvantables – et cependant il est très gentil. » Dorcas se tourna de nouveau vers moi : « Tu te souviens de tout cela, Sévérian, n’est-ce pas ?

— Bien sûr. Il n’y a aucune raison d’avoir peur de Baldanders, il me semble, parce qu’il a oublié qu’il te connaissait. D’accord, c’est un géant, mais sa taille à le même effet que ma cape de fuligine : elle le fait paraître bien plus méchant qu’il ne l’est en réalité.

— Vous avez une mémoire remarquable, dit Baldanders à Dorcas. J’aimerais beaucoup pouvoir tout me rappeler comme vous. » Sa voix était semblable au grondement de pierres énormes en train de rouler.

Durant cet échange de propos, le Dr Talos était allé chercher sa cassette. Il se mit à la secouer pour obtenir le silence. « Approchez-vous, mes amis ; je vous ai promis une distribution honnête et équitable des bénéfices de la représentation, et nous partirons quand celle-ci sera faite. Tourne-toi, Baldanders, et tends tes mains. Sieur Sévérian, mes Dames, voulez-vous aussi vous placer autour de moi ? »

J’avais bien entendu remarqué, lorsqu’un peu plus tôt le docteur avait parlé de partager la recette, qu’il avait explicitement mentionné quatre parts ; je m’étais alors dit que Baldanders, qui paraissait son esclave, ne devait sans doute rien toucher. Or, voici qu’après avoir fouillé dans sa cassette, il fit tomber un asimi bien brillant dans les mains du géant ; il m’en donna un autre, un troisième alla à Dorcas, tandis que Jolenta recevait une poignée d’orichalques. Puis il se mit à distribuer les orichalques un par un. « Vous remarquerez que jusqu’ici, je ne vous donne que bonne monnaie, sonnante et trébuchante, dit-il. Je suis au regret de signaler la présence de quelques espèces douteuses, en assez bon nombre. Quand les bonnes auront été épuisées, vous vous les partagerez également. »

Jolenta demanda : « Avez-vous déjà pris votre part, docteur ? Il nie semble que nous aurions dû être présents à ce moment-là. »

Les mains du Dr Talos, qui n’avaient cessé d’aller et venir vivement depuis un moment, restèrent suspendues en l’air pendant quelques secondes. « Je ne prends aucune part de nos bénéfices. »

Dorcas me lança un regard comme pour s’assurer que nous étions bien du même avis et dit à voix basse : « Ce n’est pas juste, il me semble.

— C’est même très injuste, ajoutai-je. Vous avez participé au spectacle au moins autant que nous, hier soir, docteur ; c’est vous qui avez ensuite fait la quête, et si j’ai bien compris, c’est vous qui avez fabriqué la scène et les accessoires, et écrit la pièce. Ce n’est pas une part que vous devriez toucher, mais deux.

— Non, je ne veux rien », dit le Dr Talos lentement. C’était la première fois que je le voyais aussi décontenancé. « C’est pour mon plus grand plaisir que je dirige ce que l’on peut maintenant appeler notre compagnie. Oui, j’ai écrit la pièce que nous avons jouée et de même que… (Il chercha des yeux autour de lui, comme s’il lui manquait un exemple) de même que cette armure peinte, j’ai tenu mon rôle. Je fais tout cela pour mon plaisir, qui est ma seule récompense ; je n’en demande pas d’autre.

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