Gene Wolfe - Le Nouveau Soleil de Teur. Livre 1

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Le Nouveau Soleil de Teur. Livre 1: краткое содержание, описание и аннотация

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Voici Sévérian, devenu Autarque de l’Empire, en route pour Yesod où l’attend le tribunal de Tzadkiel, chargé de le juger et de juger Teur : une épreuve dont il doit triompher pour ramener le Nouveau Soleil, la Fontaine Blanche seule capable de ranimer le Vieux Soleil agonisant. Mais sera-t-il seulement en mesure de se présenter à cette épreuve ?
Dans cette première partie de la coda imaginée par Gene Wolfe pour couronner son
, Sévérian, simple passager d’un voilier stellaire géant, formant un monde à lui tout seul, devra d’abord affronter les avatars déroutants de mystérieux assassin à la solde de ceux qui ne veulent pas du Nouveau Soleil...

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Je posai le pied sur quelque chose de doux. Puis je fis un deuxième pas, et au troisième touchai un sol. De la lumière inonda la pièce, bien plus grande que l’ancienne suite autarchique et avec une forme étrange. La prairie matinale d’où nous étions venus n’était plus qu’un tableau sur le mur, derrière nous, et les marches, le dossier et le siège d’un long canapé. J’allai jusqu’au tableau et tentai de passer la main au travers, mais il m’offrit une solide résistance.

« Nous avons ce genre de choses au Manoir Absolu, dis-je. Je vois où le père Inire a pris modèle, bien que les nôtres ne soient pas d’une telle qualité.

— Monte en confiance sur ce siège, et tu pourras passer au travers, répondit Tzadkiel. C’est la pression du pied sur le dossier qui dissout l’illusion. Maintenant je dois partir, et tu dois te reposer.

— Attendez, je vous en prie. Je ne serai pas capable de dormir tant que vous ne m’aurez pas dit…

— Quoi ?

— Je n’ai pas de mots. Vous étiez un doigt de Tzadkiel. Et maintenant vous êtes Tzadkiel.

— Tu sais pourtant que nous avons le pouvoir de nous transformer ; ton moi plus jeune m’a rencontré dans l’avenir, comme tu me l’as dit il y a un instant. Les cellules de notre corps changent, comme celles de certaines créatures marines de Teur que l’on peut passer de force à travers un crible et réunir à nouveau. Qu’est-ce qui m’empêche donc de me miniaturiser et de me couper de la partie ancienne ? Je suis un atomos de ce genre ; quand je me réunis, mon moi le plus grand saura ce que j’ai appris entre-temps.

— Mais votre grand moi m’a tenu dans les mains et ensuite s’est évanoui comme un rêve.

— Votre race marche comme des pions. Vous ne savez vous déplacer que vers l’avant, ou alors, si vous reculez, c’est pour recommencer la même chose. Mais sur l’échiquier, il y a d’autres pièces que les pions. »

CHAPITRE XXV

Passion, passage et dépassement

L’épuisement a des effets étranges sur l’esprit. Une fois seul dans ma suite, je n’eus qu’une pensée en tête : ma porte n’était plus gardée. Pendant tout le temps de mon autarchie, il y avait eu en permanence des sentinelles à ma porte, habituellement des prétoriens. Je parcourus plusieurs pièces à leur recherche, pour vérifier leur absence ; mais lorsque j’ouvris enfin ma porte, des brutes à demi humaines coiffées d’un casque grotesque bondirent au garde-à-vous.

Je refermai, me demandant si elles avaient pour mission de tenir les gens à l’écart ou de m’empêcher de sortir ; et je perdis encore quelques instants à chercher un moyen d’éteindre la lumière. J’étais cependant trop recru de fatigue pour m’acharner bien longtemps. Laissant tomber mes vêtements sur le sol, je m’allongeai en travers du grand lit. Et tandis que mes pensées dérivaient vers cet état brumeux que nous appelons le rêve, les lumières baissèrent et s’éteignirent.

Je crus entendre des bruits de pas, et pendant un temps qui me parut interminable je luttai pour m’asseoir. Mais le sommeil m’écrasait contre le matelas et m’y maintenait avec autant d’efficacité qu’une drogue. Finalement, mon visiteur s’assit à côté de moi et sa main dégagea les cheveux de mon front. Je sentis son parfum et l’attirai à moi.

Des boucles vinrent caresser ma joue pendant que nos lèvres se joignaient.

Quand je m’éveillai, je sus que j’avais été avec Thécle. Elle n’avait pas parlé et je n’avais pas vu son visage, et pourtant j’en étais absolument sûr. Étrange, impossible, merveilleux, me disais-je en moi-même ; c’était néanmoins ainsi. Personne, dans cet univers ou un autre, n’aurait pu me tromper aussi longtemps en de tels moments d’intimité. Mais ce n’était pas, sûrement pas, complètement à exclure. Les enfants de Tzadkiel, ses simples petits enfants, ceux qu’elle couvait sur Yesod, son monde, avaient ramené Thécle avec les autres pour combattre les marins. Il devait être possible à Tzadkiel de la ramener une fois de plus.

Je me mis brusquement sur mon séant et me tournai pour vérifier s’il ne restait pas quelque trace de son passage – un cheveu ou un bouton de fleur écrasé sur l’oreiller. J’aurais toujours chéri (me dis-je) un tel témoin. La fourrure inconnue dont je m’étais recouvert ne faisait aucun pli. Rien n’indiquait qu’un autre corps s’était allongé auprès du mien.

Quelque part dans ces laborieux écrits que j’ai assemblés dans le belvédère du Manoir Absolu et que je devais recopier à bord de ce vaisseau à une date inconnue de cet avenir devenu mon passé, j’ai dit que je m’étais rarement senti seul, en dépit de l’impression que je devais donner au lecteur. Je te dois bien, si jamais tu lis aussi ceci, d’avouer que je me sentais seul, que je me savais seul, alors que j’étais, selon le terme que mon prédécesseur faisait employer par ses écuyers, légion.

J’étais ce prédécesseur, et seul, et ses prédécesseurs ; chacun aussi solitaire que devront l’être tous les souverains jusqu’à ce que Teur connaisse des jours meilleurs – ou plutôt des hommes et des femmes meilleurs. J’étais aussi Thécle, Thécle songeant à une mère et une sœur qu’elle ne reverrait jamais, ainsi qu’au jeune bourreau qui avait pleuré pour elle lorsqu’elle n’avait plus de larmes à verser sur elle-même. Plus que tout j’étais Sévérian, et épouvantablement seul, comme doit l’être le dernier homme d’un bateau démâté quand il rêve à des amis et s’éveille pour se retrouver aussi solitaire que toujours et qu’il va sur le pont, peut-être, pour observer les étoiles peuplées et les lambeaux de voile qui ne lui permettront jamais de les retrouver.

Cette angoisse me saisit, alors même que je voulais en rire. J’étais seul dans la grande suite que Tzadkiel m’avait attribuée. Je n’entendais personne ; et il me semblait possible, comme semble possible au moment du réveil toutes les choses délirantes que nous avions rêvées, qu’il n’y eût personne à entendre, que Tzadkiel, pour quelque insondable raison, eût fait le vide sur le vaisseau pendant mon sommeil.

Je pris un bain dans le balnéarium, et étrillai le visage étonnamment dépourvu de cicatrices qui me regardait dans le miroir, tout en tendant l’oreille pour des bruits de pas. Mes vêtements étaient déchirés, et dans un tel état de crasse que j’hésitai à les remettre. La garde-robe contenait des habits de toutes sortes de couleurs et de formes et, en particulier, de ces effets qui peuvent s’adapter sans difficulté sur un corps masculin ou féminin ainsi qu’à tous les gabarits ; et cela, dans les matières les plus somptueuses. Je sélectionnai un pantalon lâche de couleur sombre que l’on retenait à la taille à l’aide d’une écharpe rousse, une tunique à grandes poches ouverte au cou et une cape en véritable fuligine de cette guilde dont je suis encore officiellement grand-maître, à l’ourlet de brocart bariolé. Ainsi arrangé, je sortis finalement de la suite, et fus de nouveau salué par les monstrueux ostiaires.

Je n’avais pas été abandonné, et cette angoisse m’avait presque complètement quitté pendant que je m’habillais ; mon esprit s’attarda cependant sur cette idée tandis que je parcourais la vaste et longue coursive ; et de la Thécle de rêve qui m’avait ravi puis déserté, je passai à Dorcas, à Aghia, à Valéria et finalement à Gunnie, que j’avais été fort content de prendre pour amante tant qu’elle pouvait m’être utile et que je n’avais personne d’autre sous la main, et dont j’avais accepté d’être séparé sans un mot de protestation lorsque Tzadkiel m’avait dit l’avoir renvoyée avec les autres marins.

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