Gene Wolfe - Le Nouveau Soleil de Teur. Livre 2

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Le Nouveau Soleil de Teur. Livre 2: краткое содержание, описание и аннотация

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Après bien des péripéties, voici Sévérian de retour sur Teur. Un Sévérian métamorphosé, fort de pouvoirs quasi divins et entraînant dans son sillage la Fontaine Blanche — cet objet astronomique qui est l’exact opposé d’un trou noir, un jaillissement de matière né de la semande de l’Autarque.
Mais cela suffira-t-il à redonner vie à Teur et à son soleil moribond ?
Dans cette deuxième et dernière partie de la coda imaginée par Gene Wolfe pour couronner son
, Sévérian sera le moteur de bouleversements cosmiques — un nouveau Déluge, une plongée dantesque dans les Corridors du Temps — qui, ultime révélation, lui apprendront que les sauveurs des mondes sont forcés d’en être aussi les sacrificateurs.

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« Attachons-la, et mettons-la dans un de ses baquets, proposa l’un des neuf. On n’aura qu’à pousser ensuite le baquet dans le courant et nous en serons débarrassés ; et qui de nous aura son sang sur les mains ? » Leur chef secoua la tête. « Son fantôme viendrait certainement hanter notre ville », leur dit-il. Et ainsi ajoutèrent-ils leur argent aux pièces de cuivre et de laiton, et lui tendirent-ils de nouveau le sac ; mais la vieille femme refusa comme avant.

« Elle est vieille, remarqua alors l’un des neuf. Et le cours de la nature veut qu’elle meure bientôt. Je resterai ici et je prendrai soin d’elle pendant que vous retournerez dans vos familles. À sa mort, je reviendrai à mon tour et vous apporterai la nouvelle. »

Encore une fois, leur chef secoua la tête, car il lisait le meurtre dans les yeux de celui qui venait de parler ; et finalement ils ajoutèrent leur or (ils n’en avaient guère) au sac et offrirent le tout à la vieille femme. Mais elle, qui aimait son foyer, refusa tout net.

Alors le chef des neuf leur déclara : « Dites-nous ce que vous voulez en échange de cet endroit. Car je dois vous avertir que nous nous en emparerons d’une manière ou d’une autre, et je ne pourrai pas retenir mes hommes bien longtemps. »

La vieille femme réfléchit beaucoup et longtemps à ces propos ; et finalement elle prit à son tour la parole. « Lorsque vous construirez votre ville, vous y mettrez un jardin au milieu, un jardin avec des arbres qui donnent des fleurs et des fruits ainsi que des plantes plus humbles. Et au centre de ce jardin, vous élèverez une statue de moi en matériau précieux. »

Ils acquiescèrent à cela immédiatement, et lorsqu’ils revinrent sur place avec leurs épouses et leurs enfants, la vieille femme avait disparu. Sa hutte, son pigeonnier et ses clapiers leur servirent de bois à brûler pendant qu’ils bâtissaient leur ville et ils festoyèrent des produits de son jardin. Mais au milieu de la ville, comme ils l’avaient juré, ils mirent un jardin ; il n’était pas très grand, mais ils se firent la promesse de l’agrandir. Et au centre de ce jardin, ils édifièrent une statue de bois peint.

Les années passèrent ; la peinture s’écailla, le bois se craquela. Des mauvaises herbes envahirent les parterres fleuris, bien qu’il y eût une poignée de vieilles femmes qui venaient les arracher pour planter à la place des soucis et des roses trémières, et jeter des miettes aux pigeons qui se perchaient sur l’épaule de la statue.

La ville s’attribua un grand nom et construisit une enceinte et des tours – mais ses murailles étaient juste bonnes à dissuader les mendiants, et les chouettes nichaient dans les salles de garde vides de ses tours. Ni les voyageurs ni les paysans n’utilisaient le grand nom dont elle s’était parée, les uns l’appelant Pestis et les autres Urbis. Cependant, beaucoup de marchands et d’étrangers commencèrent à s’y établir, et elle se mit à croître jusqu’à atteindre les contreforts de la montagne ; les paysans vendirent leurs champs et leurs prairies et devinrent riches.

Finalement, un certain marchand acheta le petit jardin envahi d’herbes au centre du Vieux Quartier et construisit des entrepôts et des boutiques sur l’emplacement des parterres de fleurs. Il fit brûler les vieux arbres fruitiers tout noueux dans sa cheminée, car le bois était cher, et quand vint le tour de la statue de bois, des fourmis s’en échappèrent et explosèrent parmi les braises.

Quand la récolte était mauvaise, les pères de la ville prenaient ce qu’il y avait de grain et le partageaient au même prix que l’année précédente ; mais arriva une saison où il n’y eut pas de récolte. Les marchands exigèrent de savoir au nom de quoi les pères de la ville procédaient à ce partage, car ils voulaient vendre le peu de grain qu’ils possédaient au meilleur prix.

Poussés par les marchands, les nombreux pauvres de la ville à leur tour exigèrent du pain à prix public garanti. Alors, les pères de la ville se rappelèrent que leurs propres pères leur avaient appris le nom en vertu duquel ils gouvernaient, mais ils furent incapables de s’en souvenir. Il y eut des affrontements et de nombreux incendies – mais pas de pain – et le dernier incendie rougeoyait encore que beaucoup avaient déjà quitté la ville pour se mettre à cueillir des baies et chasser les lapins.

À l’heure actuelle, cette ville est en ruine, et toutes ses tours se sont écroulées ; on dit cependant que la vieille femme s’y trouve toujours, et qu’elle a planté un jardin en son centre, au milieu des murs effondrés.

Os avait presque complètement disparu quand je murmurai les derniers mots de ce conte ; mais je restai où je me tenais, appuyé au bastingage du gaillard d’arrière, près du poste de poupe, les yeux perdus en amont, vers l’est et le nord, là où le fleuve scintillait.

Cette partie de Gyoll, située en dessous de Thrax mais au-dessus de Nessus, est aussi différente de celle située en dessous qu’il est imaginable. Bien qu’il transporte déjà son chargement de limons arrachés à la montagne, il coule encore trop rapidement pour embourber ses chenaux ; et comme il est cerné par des collines rocheuses sur ses deux rives, son cours est aussi droit qu’un mât sur environ cent lieues.

Nos voiles nous avaient portés au milieu du courant, là où sa vitesse permet de faire faire trois lieues par veille à une embarcation ; serrées au plus près, elles nous donnaient tout juste assez de vitesse pour que le gouvernail pût mordre sur les eaux tourbillonnantes. Le monde supérieur était beau et tout sourire, plein de soleil, bien qu’il y eût à l’ouest une tache noire pas plus grosse que mon pouce. De temps en temps, la brise mollissait et les étranges drapeaux raides cessaient leur agitation nerveuse pour retomber sans vie le long des mâts.

J’avais eu conscience de la présence de deux marins accroupis à proximité et supposé qu’ils étaient de garde, prêts à régler les voiles si besoin était. Quand finalement je me retournai, avec l’idée d’aller à la proue, ils regardèrent vers moi. Je les reconnus tous les deux.

« Nous vous avons désobéi, s’gneur », bredouilla Declan. Mais nous l’avons fait pour l’amour de vous qui avez sauvé nos vies. « Nous vous supplions de nous pardonner. » Il ne put soutenir mon regard.

Herena acquiesça. « Mon bras se languissait de vous suivre, s’gneur. Il fera la cuisine, lavera et balaiera pour vous – il fera tout ce que vous lui ordonnerez. » Comme je ne répondais rien, elle ajouta : « Ce sont seulement mes pieds qui vous ont désobéi. Ils n’ont pu rester en place après votre départ.

— Nous avons entendu quel sort vous réserviez à Os, reprit Declan. Je ne sais pas écrire, s’gneur, mais je me souviens de tout, et je trouverai quelqu’un qui le fera. On n’oubliera pas la malédiction que vous avez lancée sur cette ville. »

Je m’assis sur le pont en face d’eux. « Il n’est pas toujours bon de quitter le pays de sa naissance. » Herena me présenta sa main en coupe – celle que j’avais modelée pour elle – puis la tourna paume vers le bras. « Et est-il bon de trouver le maître de Teur et de le perdre à nouveau ? Et puis, on m’aurait prise si j’étais restée auprès de mère. Mais de toute façon je vous aurais suivi ; pourtant un optimate voulait m’épouser.

— Ton père m’a-t-il aussi suivi ? Ou quelqu’un d’autre ? Tu ne peux rester avec moi que si tu dis la vérité.

— Je ne vous ai jamais menti, s’gneur. Non, personne d’autre ; je m’en serais aperçue.

— M’avez-vous réellement suivi, Herena ? Ou est-ce que Declan et toi avez couru en avant de nous, tout comme tu nous avais précédés lorsque tu nous a vus descendre de l’appareil volant ?

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