Gene Wolfe - Le Nouveau Soleil de Teur. Livre 2

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Le Nouveau Soleil de Teur. Livre 2: краткое содержание, описание и аннотация

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Après bien des péripéties, voici Sévérian de retour sur Teur. Un Sévérian métamorphosé, fort de pouvoirs quasi divins et entraînant dans son sillage la Fontaine Blanche — cet objet astronomique qui est l’exact opposé d’un trou noir, un jaillissement de matière né de la semande de l’Autarque.
Mais cela suffira-t-il à redonner vie à Teur et à son soleil moribond ?
Dans cette deuxième et dernière partie de la coda imaginée par Gene Wolfe pour couronner son
, Sévérian sera le moteur de bouleversements cosmiques — un nouveau Déluge, une plongée dantesque dans les Corridors du Temps — qui, ultime révélation, lui apprendront que les sauveurs des mondes sont forcés d’en être aussi les sacrificateurs.

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« Merci, s’gneur, merci. » Il se tourna un instant de côté, puis revint vers moi. Me regardant dans les yeux, il me déclara quelque chose qui exigeait autant de courage qu’un homme peut en avoir. « Vous avez dû croire que nous nous moquions de vous, s’gneur. Jamais de la vie. Au Chowder Pot, nous avions cru que vous étiez mort. Là, en bas, dans la cabine, ça a été plus fort que nous. On était comme poussés l’un vers l’autre. Elle m’a regardé et je l’ai regardée. C’est arrivé avant qu’on s’en rende compte. On a cru qu’on allait mourir, après, et ça a bien failli arriver, non ?

— Vous n’avez plus aucune raison de vous inquiéter, lui dis-je.

— Il vaut mieux que je descende lui parler, alors. »

Je retournai à l’avant, mais étant donné que nous naviguions au plus près, la vue était en réalité meilleure du gaillard d’arrière, construit plus haut. C’est là que je me tenais, étudiant la rive nord-ouest, lorsque Hadelin revint, accompagné cette fois de Burgundofara. Quand elle me vit, elle lâcha sa main et alla dans le coin le plus éloigné du pont.

« Si c’est l’endroit où nous allons accoster que vous cherchez, s’gneur, on commence tout juste à l’apercevoir. Le voyez-vous ? Cherchez la fumée, s’gneur, pas les maisons.

— Je le vois, maintenant.

— On nous préparera le dîner à Saltus, s’gneur. Bonne auberge, là aussi.

— Je sais », répondis-je. Je pensais à ce jour où Jonas et moi avions marché à travers la forêt après que les uhlans avaient dispersé notre groupe à la porte de Miséricorde, au vin trouvé dans notre broc à eau et à beaucoup d’autres choses. Le village lui-même me paraissait plus grand que dans mon souvenir. J’aurais cru la majorité des maisons en pierre ; elles étaient construites en bois.

Je cherchai des yeux le pieu auquel avait été attachée Morwenna la première fois que je lui avais parlée. Tandis que l’équipage abattait les voiles et que nous pénétrions sur notre erre dans la petite baie, je découvris l’étendue dégagée au milieu de laquelle il avait été planté. Mais il n’y avait plus ni pieu ni chaîne.

Je fouillai dans ma mémoire, laquelle est parfaite, mis à part quelques rares trous et déformations. Je me souvenais parfaitement du pieu et du doux cliquetis des chaînes lorsque Morwenna levait des mains suppliantes, du bourdonnement et des piqûres des moucherons, ainsi que de la maison de Barnoch, toute construite en pierres venues de la mine.

« Cela fait longtemps », dis-je à Hadelin.

Les marins desserrèrent les vergues et les voiles, les unes après les autres, s’affalèrent sur le pont ; avec l’erre qui lui restait, l’ Alcyon glissa jusqu’à son emplacement ; des gaffes à la main, des hommes se tenaient au bastingage et dans le sous-barbe de beaupré, prêts à repousser le bateau du quai ou au contraire à l’en rapprocher.

À peine eut-on besoin d’eux. Une demi-douzaine de badauds coururent attraper les amarres qu’on leur lançait pour les attacher, et le timonier nous mit à quai avec tant de douceur que les protections, des tresses de vieux cordage qui pendaient des plats-bords de l’ Alcyon , s’écrasèrent à peine contre le ponton.

« Terrible tempête aujourd’hui, capitaine, lança l’un des badauds. Vient juste de s’arrêter. L’eau est montée jusque dans la rue, là-derrière. Vous avez eu de la chance de l’avoir manquée.

— Nous ne l’avons pas manquée », répondit Hadelin.

J’allai à terre, à demi convaincu qu’il devait exister deux villages du même nom, peut-être Saltus et le Nouveau-Saltus, ou quelque chose de ce genre.

J’arrivai à l’auberge ; elle n’était pas comme dans mon souvenir, tout en n’en étant pas très différente. La cour et son puits n’avaient guère changé, en revanche, tout comme le grand portail qui permettait d’y faire entrer les cavaliers et les chariots. Je pris un siège dans la salle commune et commandai un repas à l’aubergiste, que je ne reconnus pas. Je me demandais pendant ce temps si Hadelin et Burgundofara viendraient s’asseoir à ma table.

Ils s’en abstinrent ; mais au bout d’un moment je vis arriver Declan et Herena, accompagnés du marin musclé en charge de la gaffe un peu plus tôt, et d’une femme au visage fermé et graisseux qu’ils me dirent être la cuisinière du bateau. Je les invitai à se joindre à moi, ce qu’ils ne firent qu’à contrecœur et après m’avoir clairement fait comprendre qu’ils ne me permettraient pas de leur offrir à manger ou à boire. Je demandai au marin (supposant qu’il avait souvent fait escale ici auparavant) s’il n’existait pas des mines dans la région. Il me dit que l’on avait creusé dans la colline, il y avait environ un an, sur l’avis d’un hatif qui avait murmuré certaines choses à l’oreille de quelques-uns des notables de la ville, et que l’on avait ramené du puits quelques objets intéressants et de valeur.

De la rue, nous parvint alors un lourd bruit de bottes marchant au pas, qui s’arrêta sur un ordre bref. Il me rappela le kelau que j’avais vu défiler en chantant à travers ce même Saltus alors que j’étais un compagnon exilé, et j’étais sur le point de les évoquer pour amener la conversation sur la guerre avec l’Ascie, lorsque la porte s’ouvrit brutalement sur un officier en uniforme aux couleurs criardes qui entra à grands pas dans l’auberge, suivi d’une escouade de fusiliers.

Un brouhaha général emplissait la salle commune ; un silence de mort s’établit instantanément.

L’officier cria à l’intention de l’aubergiste : « Montrez-moi l’homme que vous appelez le Conciliateur ! » Burgundofara, qui se trouvait assise à une autre table avec Hadelin, se leva et me montra du doigt.

CHAPITRE XXXV

Retour à Nessus

J’ai souvent vu battre des clients lorsque je vivais parmi les bourreaux. Non par nous, qui n’infligions strictement que les châtiments qui avaient été décrétés, mais par les soldats qui les escortaient jusque chez nous et auxquels on les rendait. Les plus expérimentés se protégeaient la tête et le visage de leurs bras, et leur ventre de leurs tibias ; la colonne vertébrale restait exposée, mais de toute façon on ne peut pas faire grand-chose pour l’abriter.

J’essayai de me battre une fois à l’extérieur de l’auberge, et il semble probable que j’ai reçu les pires coups après avoir perdu conscience. (Ou plutôt, lorsque la marionnette que je manipulais de loin eut perdu conscience.) Lorsque je repris connaissance et retrouvai Teur, les coups pleuvaient encore, et je tentai de faire comme nos malheureux clients.

Les fusiliers se servaient de leurs bottes, et, ce qui était plus dangereux, de la crosse ferrée de leur arme. Les éclairs de douleur que je ressentais me paraissaient lointains ; j’avais surtout conscience des coups, chacun soudain, me secouant, antinaturel.

Enfin ils s’arrêtèrent, et l’officier m’ordonna de me relever ; je m’écroulai à la première tentative, reçus un coup de pied, fis un deuxième essai et m’effondrai de nouveau ; on me passa un nœud coulant en peau brute autour du cou et on me souleva avec. Il m’étranglait, mais m’aidait aussi à conserver l’équilibre. J’avais la bouche pleine de sang ; je ne cessai d’en cracher, me demandant à chaque fois si une côte ne m’avais pas percé les poumons.

Quatre fusiliers se trouvaient allongés dans la rue ; je me rappelai avoir arraché son fusil à l’un d’eux, sans être capable ensuite de trouver le moyen de le faire fonctionner ; c’est de détails semblables que dépend notre vie. Quelques-uns des camarades des quatre hommes les examinèrent et constatèrent que trois d’entre eux étaient morts.

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