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Gene Wolfe: Le Nouveau Soleil de Teur. Livre 2

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Gene Wolfe Le Nouveau Soleil de Teur. Livre 2
  • Название:
    Le Nouveau Soleil de Teur. Livre 2
  • Автор:
  • Издательство:
    Denoël
  • Жанр:
  • Год:
    1989
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    2-207-30489-2
  • Рейтинг книги:
    4 / 5
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Le Nouveau Soleil de Teur. Livre 2: краткое содержание, описание и аннотация

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Après bien des péripéties, voici Sévérian de retour sur Teur. Un Sévérian métamorphosé, fort de pouvoirs quasi divins et entraînant dans son sillage la Fontaine Blanche — cet objet astronomique qui est l’exact opposé d’un trou noir, un jaillissement de matière né de la semande de l’Autarque. Mais cela suffira-t-il à redonner vie à Teur et à son soleil moribond ? Dans cette deuxième et dernière partie de la coda imaginée par Gene Wolfe pour couronner son , Sévérian sera le moteur de bouleversements cosmiques — un nouveau Déluge, une plongée dantesque dans les Corridors du Temps — qui, ultime révélation, lui apprendront que les sauveurs des mondes sont forcés d’en être aussi les sacrificateurs.

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Gene Wolfe

Le nouveau soleil de Teur 2

CHAPITRE XXVII

Le retour sur Teur

J’avais été dans l’incertitude sur ce qui se passerait entre Burgundofara et moi ; mais on nous attribua une même cabine (laquelle faisait peut-être le dixième de la suite que j’avais occupée lors de ma dernière nuit sur le vaisseau) et elle ne formula aucune objection lorsque je l’embrassai et la déshabillai. Elle était, découvris-je, bien moins experte que Gunnie, quoique n’étant pas vierge. Bizarre de se dire que Gunnie et moi n’avions fait l’amour qu’une fois.

Burgundofara m’avoua ensuite que jamais un homme ne l’avait traitée avec autant de douceur ; elle m’embrassa pour me remercier et s’endormit dans mes bras. Je ne m’étais jamais considéré comme un amant tempéré ; je restai quelque temps éveillé à méditer et à écouter, comme je m’étais un jour promis de le faire, les siècles qui filaient contre la coque.

Ou peut-être seulement les années, les années de ma vie. J’avais tout d’abord pensé, en retrouvant ma mauvaise jambe guérie, puis plus tard mon nouveau et étrange visage après m’être rasé, qu’elles avaient plus ou moins été effacées, dissoutes en moi. Je comprenais maintenant qu’il n’en était rien.

Simplement, les dégâts causés par une lance ancienne inconnue, par les griffes palmées d’Aghia et par les dents de la chauve-souris suceuse de sang, ces dégâts avaient été réparés ; j’étais l’homme que j’aurais été sans ces blessures (et sans d’autres, peut-être), et c’est ainsi que mon visage était celui de cet être étrange – car quel être peut-il être plus étranger à soi que soi-même ? J’étais Apu-Punchau, l’homme que j’avais vu ressuscité dans la ville de pierre. Il m’avait paru jeune, et la rencontre m’avait laissé de l’amertume pour les années que j’aurais pu avoir. Peut-être embarquerai-je de nouveau un jour sur le vaisseau de Tzadkiel, à la recherche de la véritable jeunesse, comme Gunnie ; mais si l’on me ramène une seconde fois sur Yesod, je m’y fixerai si on m’y autorise. Avec les siècles, qui sait si son atmosphère ne me lavera pas de mes années ?

Tandis que je m’attardais ainsi sur leur succession, il m’apparut que mon comportement vis-à-vis des femmes avait dépendu non pas de ma volonté, mais de leur attitude envers moi. Je m’étais montré une parfaite brute avec la khaïbit Thécla de la Maison turquoise, puis aussi doux et maladroit qu’un jouvenceau innocent avec la véritable Thécla, dans sa cellule ; plein de fièvre au début avec Dorcas, emporté et maladroit avec Jolenta (que l’on aurait pu croire victime d’un viol de ma part, bien que je persiste à penser qu’elle était consentante). De Valéria, j’ai déjà trop parlé.

Il ne peut cependant en être ainsi pour tous les hommes, car nombreux sont ceux qui se comportent toujours de la même manière avec les femmes ; et il n’en est peut-être même pas ainsi pour moi.

Je somnolai, songeant à toutes ces choses, puis je m’éveillai pour me retrouver tourné de l’autre côté, ne tenant plus Burgundofara dans mes bras ; je replongeai dans le sommeil, m’éveillai à nouveau et me levai, incapable de dormir davantage, plein du désir (je n’aurais su dire pourquoi) d’apercevoir la Fontaine Blanche. Aussi doucement que je pus, j’enfilai le collier et me rendis sur le pont.

L’interminable nuit du vide n’allait pas tarder à connaître la défaite. Les ombres des mâts, comme la mienne, étaient du noir le plus profond sur les planches et le vieux soleil, d’étoile à peine visible, était devenu un disque de la taille de Luna. Sa lumière faisait paraître plus faible et lointaine encore la Fontaine Blanche. Teur avait cessé de n’être qu’une striure devant son visage écarlate et restait suspendue juste dans l’axe du beaupré, tourbillonnant comme une toupie.

L’officier de quart vint me parler, me conseillant de retourner à l’intérieur. Non pas, me sembla-t-il, parce que je courais un véritable danger, mais parce que d’avoir quelqu’un sur le pont qui n’était pas sous ses ordres le rendait mal à l’aise. Je lui répondis que j’allais le faire, mais que je voulais avoir un entretien avec le capitaine et que ma compagne et moi-même avions faim.

Burgundofara fit son apparition pendant cet entretien ; elle me dit qu’elle avait ressenti le même besoin que moi, mais je crois qu’en réalité elle avait eu envie de revoir le spectacle d’un pont sous les étoiles avant de quitter à jamais un vaisseau de ce genre. Elle bondit sur un mât, ce qui mit tellement hors de lui l’officier que je crus un instant qu’il allait la brutaliser. Je me serais interposé par la force s’il n’avait pas été un hiérodule, si bien que je fus obligé de simplement me tenir entre eux lorsque deux marins l’eurent ramenée.

La dispute se poursuivit jusqu’à ce que notre air devînt vicié – surtout par goût du jeu de ma part (ainsi, me sembla-t-il, que de la part de Burgundofara) –, après quoi nous descendîmes fort docilement ; nous trouvâmes les cuisines et dévorâmes comme deux enfants, nous esclaffant en nous racontant nos aventures.

Le capitaine – non pas un hiérodule masqué, mais un homme d’apparence tout à fait ordinaire – nous rendit visite dans notre cabine environ une veille plus tard. Je lui déclarai que je ne m’étais entretenu avec aucune autorité depuis que Tzadkiel m’avait laissé, et que j’espérais qu’il avait des instructions à me donner.

Il secoua la tête. « Non, je n’en ai aucune. Je suis sûr que Tzadkiel a fait le nécessaire pour que vous sachiez tout ce que vous devez savoir. »

Burgundofara intervint. « Mais il doit apporter le Nouveau Soleil ! » Puis elle ajouta, après le coup d’œil que je lui jetai : « C’est Gunnie qui me l’a dit.

— Est-ce vrai ? » demanda le capitaine.

J’essayai d’expliquer que je l’ignorais, que j’avais l’impression que la Fontaine Blanche était comme une partie de moi-même et que j’avais tenté de la faire se rapprocher, mais qu’elle ne semblait pas bouger.

« Mais qu’est-ce que c’est ? » demanda-t-il. Puis, voyant mon expression, il ajouta : « Non, je ne suis absolument pas au courant. On ne m’a rien dit, sinon que je devais vous ramener sur Teur, vous et cette femme, et vous faire débarquer en sécurité au nord des glaces.

— C’est une étoile, je pense, ou quelque chose comme une étoile.

— C’est alors trop massif pour se déplacer comme nous le faisons. Lorsque vous vous trouverez sur Teur, vous ne vous déplacerez plus dans le sens uranique. Peut-être alors viendra-t-elle à vous.

— Mais il faudra beaucoup de temps pour qu’une étoile vienne jusqu’à Teur, non ? demanda Burgundofara.

Le capitaine acquiesça. « Au moins des siècles. Mais en vérité, je ne comprends rien à ce phénomène – infiniment moins, en tout cas, que votre ami ne doit le comprendre. Elle fait partie de lui, il doit la sentir, comme il nous l’a dit.

— Oui, je la sens au loin. » Tandis que je parlais, j’eus l’impression de me tenir une fois de plus devant la fenêtre de maître Cendre, perdu dans la contemplation des grandes plaines de glace ; il n’était pas impossible qu’en un certain sens je ne les eusse jamais quittées. « Se pourrait-il, murmurai-je, que le Nouveau Soleil ne vienne qu’après l’extinction de notre race ? Tzadkiel aurait-il pu nous jouer un tel tour ?

— Non, Tzadkiel ne joue pas de tours, même s’il peut donner cette impression. Les mystifications sont bonnes pour les solipsistes, qui pensent que tout passe et s’efface. » Il se leva. « Vous vouliez me poser des questions ; je ne vous blâme pas, mais je n’ai pas de réponses à vous donner. Souhaitez-vous monter sur le pont pour assister à l’atterrissage ? C’est tout ce que j’ai à vous offrir, en fait. »

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