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Gene Wolfe: Le Nouveau Soleil de Teur. Livre 2

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Gene Wolfe Le Nouveau Soleil de Teur. Livre 2
  • Название:
    Le Nouveau Soleil de Teur. Livre 2
  • Автор:
  • Издательство:
    Denoël
  • Жанр:
  • Год:
    1989
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    2-207-30489-2
  • Рейтинг книги:
    4 / 5
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Le Nouveau Soleil de Teur. Livre 2: краткое содержание, описание и аннотация

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Après bien des péripéties, voici Sévérian de retour sur Teur. Un Sévérian métamorphosé, fort de pouvoirs quasi divins et entraînant dans son sillage la Fontaine Blanche — cet objet astronomique qui est l’exact opposé d’un trou noir, un jaillissement de matière né de la semande de l’Autarque. Mais cela suffira-t-il à redonner vie à Teur et à son soleil moribond ? Dans cette deuxième et dernière partie de la coda imaginée par Gene Wolfe pour couronner son , Sévérian sera le moteur de bouleversements cosmiques — un nouveau Déluge, une plongée dantesque dans les Corridors du Temps — qui, ultime révélation, lui apprendront que les sauveurs des mondes sont forcés d’en être aussi les sacrificateurs.

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Burgundofara parut stupéfaite et demanda : « Déjà ? » J’avouai ressentir la même impression.

« Oui, dans très peu de temps. J’ai quelques provisions pour vous. Voulez-vous des armes, en plus de vos poignards ? Je peux vous en donner, si vous le désirez.

— Nous conseillez-vous d’en prendre ? demandai-je.

— Je ne conseille rien. Vous savez ce que vous avez à faire ; moi pas.

— Alors je n’en prendrai pas. Je laisse Burgundofara décider pour elle-même.

— Non, je n’en prendrai pas non plus.

— Dans ce cas, suivez-moi », conclut le capitaine – et cette fois-ci c’était davantage un ordre qu’une invitation. Nous enfilâmes nos colliers et le suivîmes sur le pont.

Notre vaisseau croisait haut au-dessus des nuages qui semblaient bouillonner en dessous de nous ; je sentais cependant que nous étions arrivés. Teur passa du bleu au noir, puis à nouveau au bleu. Le bastingage était de glace sous mes mains, et je cherchai des yeux les calottes glaciaires de la planète ; mais nous étions déjà trop proches pour pouvoir les distinguer. Il n’y avait que l’azur de ses mers, entr’aperçu dans les déchirures de la couche nuageuse ainsi que, de temps en temps, un bout de terre, brun ou vert.

« Quel monde splendide, dis-je. Pas autant que Yesod, peut-être, mais très beau tout de même. »

Le capitaine haussa les épaules. « On pourrait le rendre aussi beau que Yesod, si nous le voulions.

— Nous le ferons », répondis-je – ignorant que j’en avais la certitude avant d’avoir parlé. « Nous le ferons quand nous aurons été assez nombreux à l’avoir quitté et à être revenus. »

Le tumulte des nuages s’apaisa, comme si quelque mage venait de prononcer un sort ou une femme de dénuder ses seins devant eux. Nos voiles étaient déjà ferlées et, dans la mâture, l’équipage de quart vérifiait que tout était solidement attaché.

Lorsque les hommes bondirent de nouveau sur le pont, les premiers vents de Teur, encore légers, presque impalpables, vinrent nous fouetter et nous rendirent (comme un seul mouvement de la main du coryphée) tout l’univers des sons. Mâts et vergues couinaient comme des rebecs tandis que tous les gréements chantaient.

Encore un moment, et le vaisseau lui-même se redressa jusqu’à ce que les nuages de Teur qu’illuminait le soleil s’élèvent au-dessus de la passerelle de poupe ; Burgundofara et moi devions nous accrocher fermement au bastingage.

Très à l’aise, une main sur un galhauban, le capitaine sourit et nous cria : « Et moi qui pensais que la fille était un marin ! Donne-lui un coup de main, ma chérie, ou on te renvoie aux cuisines. »

J’aurais bien aidé Burgundofara si je l’avais pu, alors qu’elle essayait de m’assister comme le lui avait demandé le capitaine. En nous accrochant l’un à l’autre, nous arrivâmes à rester debout sur le pont (plus à pic, maintenant, que bien des escaliers, quoiqu’il parût aussi lisse qu’un plancher de salle de bal) et réussîmes même à faire quelques pas vers lui.

« Vous auriez besoin de naviguer encore un peu pour devenir de vrais marins, nous dit-il. Quel dommage que je doive vous déposer à terre ! J’aurais fait de vous d’authentiques loups de l’espace. »

J’arrivai à lui dire que notre arrivée sur Yesod avait été moins violente.

Il prit un air sérieux. « C’est que vous n’aviez pas autant d’énergie à perdre, voyez-vous. Vous l’aviez déjà perdue en atteignant votre orbite. Nous, nous sommes arrivés sans le moindre tourmentin pour nous freiner, comme si nous tombions vers une étoile. Restez un moment éloigné du bastingage. Le vent y est tel qu’il vous rôtirait le bras.

— Les colliers ne nous protégeraient pas ?

— Ils ont un champ excellent ; sans eux vous seriez en train de frire comme des beignets. Mais comme tous les systèmes, ils ont leur limite, et ce vent… eh bien, il est trop ténu pour être respiré ; et cependant, si la quille ne prenait pas le plus gros de l’impact, on serait réduit en miettes. »

Pendant un moment, l’apostis rougeoya comme une forge ; puis son intensité lumineuse diminua, disparut, et notre vaisseau reprit une position plus conventionnelle – ce qui n’empêchait pas le gréement de continuer à siffler violemment et les nuages de filer en dessous de nous comme de l’écume dans une conduite forcée.

Le capitaine se rendit sur la passerelle, et je le suivis pour lui demander si nous ne pouvions pas enlever nos colliers. Il secoua la tête et me montra du doigt les galhaubans, pris dans un écrin de glace, disant que nous ne pourrions rester longtemps sur le pont sans eux ; puis il me demanda si je n’avais pas remarqué le rafraîchissement de mon air.

J’admis qu’en effet je l’avais remarqué, mais lui expliquai que je m’étais cru victime d’une illusion.

« Il se fait un certain mélange, dit-il. Quand il n’y a pas d’air, l’amulette s’empare de celui qui se présente à la limite de son champ. Mais elle ne fait pas la différence entre un air normal et celui qui a pénétré sa zone de pression. »

Comment la navette pouvait-elle laisser un sillage au-dessus des nuages, voilà qui m’échappait ; mais elle en laissait un, long et blanc, qui s’étirait derrière nous dans le ciel. Je ne fais que rapporter ce que je voyais.

« J’aurais bien aimé me trouver sur le pont lorsque nous avons quitté Teur, observa Burgundofara. Mais on nous a fait rester à l’intérieur, même une fois sur le grand vaisseau, car nous manquions d’entraînement.

— Vous n’auriez fait que gêner les autres, lui répondit le capitaine. Nous hissons les voiles dès que nous quittons l’atmosphère et on est passablement occupé pendant un moment. Était-ce cette navette ?

— Il me semble.

— Et voilà que vous revenez comme quelqu’un d’important, mentionnée nominalement dans les ordres de Tzadkiel. Mes félicitations ! »

Burgundofara secoua la tête, et je remarquai que suffisamment d’air pénétrait maintenant son enveloppe protectrice pour faire danser ses bouclettes sombres.

« Je ne comprends même pas comment elle a pu le savoir.

— Avec elle on ne sait jamais rien, en règle générale », commentai-je, songeant que tout comme j’étais plusieurs en un seul corps, Tzadkiel était plusieurs corps pour une seule personne.

Le capitaine indiqua quelque chose par-dessus la lisse de couronnement, là où la mer de nuages paraissait venir lécher la coque de la navette. « Nous sommes sur le point de pénétrer là-dedans. À ce moment-là, vous pourrez enlever vos amulettes sans geler. »

Nous restâmes quelques instants prisonniers du brouillard. Dans le livre brun pris dans la cellule de Thécla, j’avais lu qu’une région de brume séparait les vivants des morts, et que ces formes que nous appelons des fantômes ne sont rien de plus que les écharpes brumeuses qui s’accrochent à leur visage et à leur corps.

Est-ce vrai, est-ce faux, je l’ignore ; mais Teur est sans aucun doute séparée du vide par une telle région, et cela me paraît étrange. Il est bien possible que les quatre royaumes ne soient que deux et nous soyons entrés dans le vide (et en soyons ressortis) comme les spectres visitent le pays des vivants.

CHAPITRE XXVIII

Le village à côté du cours d’eau

Je me souviens d’avoir pensé, tandis que je me penchais sur le bastingage et que je regardais les taches de rouge et d’or se transformer en bois et forêts, et celles de brun en champs ou s’emmêlaient les tiges, quel spectacle étrange nous aurions constitué pour qui nous aurait vus – notre vaisseau élancé à la manière de ceux qui s’arrimaient parfois aux quais de Nessus descendant du ciel en silence, comme s’il flottait. Mais j’étais sûr que nous n’avions aucun spectateur. On était très tôt le matin, à cette heure où même les arbres les plus petits projettent une ombre démesurée et où les renards écarlates regagnent en trottinant leur terrier, petites flammes au milieu de la rosée.

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