Margaret Weis - Dragons d'un crépuscule d'automne

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Dragons d'un crépuscule d'automne: краткое содержание, описание и аннотация

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Les dragons vont-ils rayer Krynn de la carte ? D’urgence, une poignée de braves de réunissent sous le commandement de Tanis le demi-elfe : Caramon le guerrier, Raistlin le sorcier — son frère jumeau —, Sturm le chevalier, Flint Forgefeu le nain, Tass Racle-Pieds le kender : des noms qui resteront dans la mémoire ! Leur mission ? Ramener aux hommes le secret de l’antique Lancedragon, la seule arme capable de terrasser les monstres cracheurs de feu. Pour que s’épanouissent tous les êtres de bonne volonté.

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Sturm empoigna le kender par le collet et l’entraîna. Tanis, baigné de sueur, laissa retomber la tête et reprit son souffle. Chaque inspiration était une torture. Soudain, ce qui restait de la Salle des Ancêtres s’écroula avec fracas. Le temple de Mishakal trembla sur ses fondations. Derrière lui, Tanis entendit le grondement d’eaux torrentielles. Le Nouvel Océan avait pris possession de Xak Tsaroth. La cité morte était désormais engloutie.

Après le cauchemar qu’avait été la montée de l’escalier, Tanis arriva dans une grande salle ronde où régnait un calme bienfaisant.

La tête appuyée contre un mur, Sturm était assis sur le sac qui contenait les Anneaux. Raistlin, étendu les yeux fermés sur un banc, respirait lourdement. Bien entendu, Caramon, la mine défaite, était assis près de lui. Tass avait grimpé sur le piédestal et Flint, trop fatigué pour râler, était adossé contre les portes.

— Où est Rivebise ? demanda Tanis.

Caramon et Sturm échangèrent un regard et baissèrent les yeux. La colère empourpra le visage de Tanis.

— C’est à lui de décider de son sort, Tanis. Il agit selon les lois de son peuple, comme j’agis selon les miennes.

Tanis repoussa le chevalier qui tentait de le retenir, et marcha vers la porte de la salle. Flint ne bougea pas d’un pouce.

— Ôte-toi de mon chemin, dit Tanis d’une voix qui tremblait de colère.

Le chagrin et le souci qui se lisaient sur le visage de Flint atténuaient la dureté de ses traits. Tanis lut dans ses yeux toute la sagesse des ans qui l’avait attiré dans cette étrange et solide amitié avec un nain.

— Assieds-toi, mon garçon, dit Flint d’une voix douce, comme si lui aussi pensait à leurs natures différentes. Si ta tête d’elfe n’arrive pas à comprendre, écoute pour une fois ton cœur d’homme.

Tanis ferma les yeux. Les larmes lui brûlaient les paupières.

Un grand cri monta à l’intérieur du temple. Rivebise. Tanis écarta le nain et poussa les lourdes portes d’or. Oubliant ses souffrances, il courut jusqu’aux deuxièmes portes et entra dans le sanctuaire de Mishakal. De nouveau, il sentit la paix et le calme descendre en lui, ce qui ajouta à sa colère au sujet de ce qui était arrivé.

— Déesse, je ne crois pas en toi ! cria Tanis. Quelle sorte de divinité es-tu, pour exiger le sacrifice d’un être humain ? Dieux, vous êtes de la même veine que ceux qui ont déclenché le Cataclysme sur Krynn ! D’accord, vous êtes puissants, vous avez le pouvoir ! Maintenant, laissez-nous tranquilles ! Nous n’avons pas besoin de vous !

Le demi-elfe pleurait. À travers un rideau de larmes, il vit le barbare agenouillé devant la statue. Tanis s’avança, prêt à empêcher le suicide de Rivebise. Il s’arrêta, cloué sur place par ce qu’il voyait, sans pouvoir y croire ; la douleur lui jouait peut-être des tours. Il ferma les yeux un instant, essayant de reprendre ses esprits.

Son regard se posa sur le beau visage calme de la statue.

Lunedor était étendue à ses pieds, endormie ; sa poitrine se soulevait et s’abaissait calmement. Ses cheveux or et argent voletaient dans la brise printanière qui traversait le sanctuaire. Le bâton avait repris sa place dans la main de la statue, mais Tanis remarqua que l’amulette qui l’ornait pendait au cou de Lunedor.

— Je suis devenue prêtresse, dit plus tard Lunedor d’une voix douce, une disciple de Mishakal. Même si j’ai encore beaucoup à apprendre, je possède la force de ma foi. Plus important que tout, j’ai le pouvoir de guérir. Ce don qui m’a été donné, je le transmettrai au monde.

Lunedor tendit la main, et toucha le front de Tanis en murmurant une prière à Mishakal. Le demi-elfe sentit son corps et son esprit, lavés de leurs tourments, vibrer d’une force nouvelle.

— Nous avons maintenant une prêtresse avec nous, et cela tombe bien, dit Flint. Mais d’après ce qu’on raconte, ce seigneur Verminaar est un prêtre, lui aussi, et puissant, par-dessus le marché. Nous avons peut-être retrouvé les anciens dieux du Bien, mais il y a longtemps qu’il a déniché les anciens dieux du Mal. Je ne vois pas à quoi ces Anneaux vont nous servir face à des hordes de dragons.

— Tu as raison, répondit Lunedor. Je ne suis pas une guerrière. Je suis là pour guérir. Je n’ai pas le pouvoir d’unir les peuples de notre monde pour qu’ils combattent le Mal et recréent un équilibre. Ma tâche est de trouver la personne qui possède la force et la sagesse nécessaires pour le faire. C’est à elle que je remettrai les Anneaux de Mishakal.

Il y eut un long silence. Au bout d’un moment, Raistlin prit la parole.

— Nous devons partir d’ici, Tanis, souffla-t-il en regardant dans la cour. Écoute !

Le son du cor. Le vent du nord charriait de biens sinistres notes.

— Les armées sont en marche, dit doucement Tanis. La guerre a commencé.

Les compagnons quittèrent Xak Tsaroth au crépuscule. Ils se dirigèrent vers les montagnes de l’est. L’hiver allait arriver, et il commençait à geler. Un vent glacé faisait tourbillonner les feuilles, leur cinglant le visage. Avant de se mettre en quête de celui qui serait leur guide suprême, ils avaient décidé de retourner à Solace, pour prendre des provisions et glaner des informations.

Ils passèrent la nuit à marcher, échangeant leurs points de vue. La lune argentée se leva, puis la rouge. À la limite de leurs forces, ils établirent leur bivouac au sommet de la montagne. Après un frugal repas, ils s’endormirent.

Raistlin se réveilla peu avant l’aube. Un bruit l’avait tiré du sommeil. Peut-être avait-il rêvé ? Non, quelqu’un avait gémi. Sans doute Lunedor, pensa le mage avec irritation, prêt à se rendormir. C’est alors qu’il remarqua Boupou, roulée en boule, hoquetant dans sa couverture.

Les autres dormaient à poings fermés. Flint montait la garde de l’autre côté. Il n’avait apparemment rien entendu. Le mage se leva et approcha à pas de loup. Il s’agenouilla près de la naine des ravins et posa sa main sur son épaule.

— Que se passe-t-il, petite ?

Boupou se tourna vers lui, les yeux rouges et le visage gonflé. Des larmes coulaient sur ses joues sales. Elle renifla.

— Moi ne veux pas te quitter. Veux venir avec toi, dit-elle en hoquetant. Mais les miens me manquent !

Une expression d’infinie tendresse éclaira le visage de Raistlin. Personne de son monde ne verrait jamais ce sentiment-là sur son visage. Il caressa les cheveux embroussaillés de Boupou. Il savait ce que c’était de se sentir faible et misérable, d’être un objet de pitié et de raillerie.

— Boupou, tu as été une amie généreuse et fidèle. Tu m’as sauvé la vie, et celles des êtres qui me sont chers. Tu peux faire une dernière chose pour moi, petite. Retourne auprès des tiens. Je vais courir les routes et braver bien des dangers. Je ne peux pas te demander de venir avec moi.

Boupou releva la tête. Ses yeux brillaient. Puis une ombre passa sur son visage.

— Mais toi seras malheureux sans moi.

— Non, dit Raistlin en souriant. Je serai heureux si je te sais en sécurité parmi les gens de ton clan.

— Toi es bien sûr ? demanda Boupou avec anxiété.

— Sûr.

— Alors je vais, dit-elle en se levant. Mais d’abord, prends un cadeau.

Elle fourragea dans son gros sac.

— Non, dit Raistlin, se souvenant du lézard mort, ce n’est pas la peine…

Boupou sortit un livre de son sac. Raistlin ouvrit de grands yeux en voyant des runes d’argent briller sous la terne lumière de l’aube. Il tendit la main en tremblant.

— Le grimoire de Fistandantibus !

— Tu aimes ? demanda timidement Boupou.

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