Margaret Weis - Dragons d'un crépuscule d'automne

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Dragons d'un crépuscule d'automne: краткое содержание, описание и аннотация

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Les dragons vont-ils rayer Krynn de la carte ? D’urgence, une poignée de braves de réunissent sous le commandement de Tanis le demi-elfe : Caramon le guerrier, Raistlin le sorcier — son frère jumeau —, Sturm le chevalier, Flint Forgefeu le nain, Tass Racle-Pieds le kender : des noms qui resteront dans la mémoire ! Leur mission ? Ramener aux hommes le secret de l’antique Lancedragon, la seule arme capable de terrasser les monstres cracheurs de feu. Pour que s’épanouissent tous les êtres de bonne volonté.

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— Reste où tu es, pauvre Chevalier de Solamnie, sinon ton petit sorcier ne te fera plus jamais de tours de passe-passe !

Le dragon ondula de son long cou et, délicatement, souleva une patte. Raistlin était coincé dessous, pris entre ses griffes et le socle du piédestal.

— Raist ! rugit Caramon en bondissant.

— Arrête-toi, imbécile ! siffla le dragon.

Il posa la pointe de ses griffes sur le ventre du mage. Raistlin fit un geste vers son frère, qui s’immobilisa. Tanis vit bouger une ombre derrière l’autel ; c’était Boupou, tapie parmi les trésors, trop terrorisée pour émettre un son.

Le visage de Caramon s’empourpra de rage.

— Laisse-le tranquille ! cria-t-il au monstre ailé. C’est avec moi que tu dois te battre !

— Je ne me battrai contre aucun de vous, dit le dragon en secouant doucement ses ailes.

Raistlin grimaça de douleur. La bête s’amusait à lui enfoncer doucement ses griffes dans la chair. Le mage haletait, sa peau métallisée scintillant de sueur.

— Inutile de gigoter, mage. Nous parlons le même langage, ne l’oublie pas. Au premier mot d’une formule magique, les carcasses de tes amis seront jetées en pâture aux nains des ravins !

Raistlin, épuisé, gardait les yeux clos. Mais Tanis vit ses poings s’ouvrir et se fermer. Il comprit que le mage se concentrait sur un sort qu’il se préparait à lancer. Ce serait sans doute le dernier, mais cela donnerait une chance à Rivebise de prendre les Anneaux et de partir avec Lunedor.

— Comme je l’ai déjà dit, continua le dragon d’une voix égale, je ne me battrai pas contre vous. Je ne sais comment vous avez pu échapper à mon courroux, en tout cas vous êtes là. Et vous allez me rendre ce qui m’a été volé. Oui, dame de Que-Shu, je vois que le bâton de cristal est entre tes mains. Apporte-le-moi.

Tanis chuchota à Lunedor :

— Gagne du temps !

Son beau visage de statue resta impassible ; il se demanda si elle l’avait entendu. Elle semblait à l’écoute d’autre chose.

— Obéis ! menaça le dragon. Obéis ou le mage mourra. Puis viendra le tour du chevalier. Ensuite, le demi-elfe, et ainsi de suite jusqu’à ce qu’il ne reste plus que toi, dame de Que-Shu. Alors tu m’apporteras le bâton en implorant grâce.

Lunedor baissa les yeux. Repoussant doucement Rivebise de la main, elle se tourna vers Tanis et l’étreignit.

— Adieu, ami ! dit-elle, sa joue contre la sienne. Je sais ce qu’il faut que je fasse. Je porterai le bâton au dragon et…

— Non ! Maintenant ça n’a plus d’importance. Il nous tuera tous.

— Écoute-moi un instant ! Reste auprès de Rivebise, et empêche-le de me retenir.

— Et si, moi, je te retenais ? demanda Tanis, la prenant par les épaules.

— Tu n’y parviendrais pas, dit-elle avec un sourire mélancolique. Chacun doit suivre son destin, comme la Maîtresse de la Forêt nous l’a dit, et tu le sais. Rivebise va avoir besoin de toi. Bonne chance, ami.

Comme si elle voulait imprimer dans sa mémoire le visage de son aimé, Lunedor le fixa d’un regard intense. Comprenant qu’elle lui disait au revoir, il voulut la rejoindre. Tanis le retint.

— Rivebise, fais-lui confiance. Elle n’a pas perdu foi en toi pendant toutes les années où tu livrais tes batailles. Elle t’attendait. Ce combat-là est le sien. Ton tour est venu de l’attendre.

Rivebise serra les dents, mais ne bougea pas. La main chaleureuse de Tanis augmenta sa pression sur son bras. Mais le barbare ne le voyait pas. Il n’avait d’yeux que pour Lunedor.

— À quoi riment ces atermoiements ? fit le dragon. Tout cela est bien fastidieux ! Viens ici !

Lunedor passa devant le nain et le kender. Flint s’inclina. Tasslehoff lui adressa un regard solennel. L’aventure n’était pas aussi amusante qu’il l’avait imaginé. Pour la première fois de sa vie, le kender se sentit tout petit, seul et sans défense. C’était un sentiment extrêmement désagréable ; il pensa que la mort serait sans doute préférable.

Lunedor s’arrêta devant Caramon.

— N’aie aucune crainte, tout ira bien pour ton frère.

Puis elle s’approcha de Sturm.

— Accompagne moi, Sturm. Jure de m’obéir, quoi que je t’ordonne de faire. Jure sur ton honneur de Chevalier Solamnique.

Sturm hésita. Lunedor le regarda droit dans les yeux.

— Jure-le, ou j’irai seule.

— Je te donne ma parole de chevalier, ma dame, dit Sturm avec déférence. Je t’obéirai.

— Reste à mon côté, et, surtout, ne fais rien d’autre.

Ensemble, la barbare et le chevalier marchèrent vers le dragon.

Emprisonné dans les griffes du monstre, Raistlin se préparait à jeter un sort, qui serait sans doute le dernier. Mais les pensées qui le tourmentaient l’empêchaient de se concentrer. Il tentait de reprendre le contrôle de lui-même.

Je suis en train de me sacrifier, et je me demande bien pourquoi, se disait-il avec amertume. Pour sortir ces imbéciles du mauvais pas dans lequel ils se sont eux-mêmes fourrés. Ils n’attaqueront pas le dragon de peur de me faire du mal, mais ils me craignent et se méfient de moi. Cela n’a aucun sens, et me sacrifier pour eux serait absurde. Pourquoi devrais-je mourir en leur nom, alors que ma vie vaut plus que la leur ?

« Ce n’est pas pour eux que tu le ferais », lui répondit une voix. Raistlin tenta de situer d’où elle venait ; il lui semblait l’avoir déjà entendue quelque part, mais où ? En tout cas, elle lui parlait dans les moments cruciaux. Devant l’imminence de l’inéluctable, elle insista :

« Ce n’est pas pour eux que tu te sacrifies. C’est parce que tu ne supportes pas l’échec ! Personne ne t’a jamais vaincu ; même la mort n’a pas eu raison de toi ! »

Raistlin sentit son corps se détendre. Les paroles de l’incantation lui vinrent tout naturellement sur les lèvres. « Astol arakhkh um », murmura-t-il, sentant ses membres diffuser les ondes magiques. Une autre voix, bien vivante cette fois, frappa son oreille.

C’était celle d’une femme ; une princesse barbare d’une tribu défunte.

Raistlin vit Lunedor s’avancer au bras de Sturm. Sa déchéance physique avait tué en lui tout sentiment pour une créature vivante. Les yeux du mage ne percevaient pas la beauté qui enchantait Tanis et Caramon. Ses pupilles en forme de sablier voyaient Lunedor déchirée et mourante. Il ne ressentait pas de compassion pour elle, mais il savait qu’elle éprouvait de la pitié pour lui, et il la haïssait à cause de cela ; elle lui faisait peur. Pourquoi s’adressait-elle à lui ?

Elle lui dit d’attendre.

Raistlin comprit. La barbare savait qu’il se préparait à jeter un sort, et elle lui faisait comprendre que c’était inutile. C’est elle qui avait été choisie. Elle qui devait accomplir le sacrifice. Il la vit avancer, les yeux fixés sur le dragon, accompagnée de Sturm, aussi noble et solennel que Huma en personne. Sturm était l’objet rêvé pour le sacrifice de Lunedor. Mais comment Rivebise pouvait-il la laisser faire ? Ne pouvait-il prévoir ce qui allait arriver ? Le mage jeta un coup d’œil vers le barbare. Ah ! bien sûr, le demi-elfe occupait Rivebise, distillant ses paroles de sagesse comme d’autres font couler le sang. Le barbare était aussi influençable que Caramon.

Pâle et résolue, Lunedor se tenait face au dragon. À son côté, Sturm semblait agité par un conflit intérieur. Elle avait dû lui extorquer un serment qui entrait en contradiction avec ses préceptes de chevalerie, déduisit Raistlin avec une moue cynique.

Quand le dragon prit la parole, Raistlin rassembla ses forces, s’apprêtant à agir.

— Pose le bâton parmi les autres reliques, ordonna le dragon, dodelinant de la tête vers l’amoncellement de joyaux.

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