Margaret Weis - Dragons d'un crépuscule d'automne

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Dragons d'un crépuscule d'automne: краткое содержание, описание и аннотация

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Les dragons vont-ils rayer Krynn de la carte ? D’urgence, une poignée de braves de réunissent sous le commandement de Tanis le demi-elfe : Caramon le guerrier, Raistlin le sorcier — son frère jumeau —, Sturm le chevalier, Flint Forgefeu le nain, Tass Racle-Pieds le kender : des noms qui resteront dans la mémoire ! Leur mission ? Ramener aux hommes le secret de l’antique Lancedragon, la seule arme capable de terrasser les monstres cracheurs de feu. Pour que s’épanouissent tous les êtres de bonne volonté.

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Incapable de faire un mouvement, Lunedor regardait fixement le monstre qui la tétanisait. Sturm cherchait des yeux, parmi les monceaux d’objets précieux, où se trouvaient les Anneaux de Mishakal. Il n’avait jamais imaginé pouvoir ressentir une peur pareille. Sans sa devise « Mon honneur est ma vie », qu’il se répétait mentalement, il aurait pris ses jambes à son cou.

Lunedor sentit que le chevalier tremblait, le front perlant de sueur. Révérée déesse , pria-t-elle intérieurement, donne-moi le courage d’agir !

Elle sentit Sturm la pousser du coude. Il fallait qu’elle dise quelque chose. Son silence n’avait que trop duré.

— Que nous donneras-tu en échange du bâton miraculeux ? demanda fermement Lunedor.

Le dragon éclata d’un rire atroce.

— Vous donner quoi ? Mais rien, rien du tout ! Je ne traite pas avec les voleurs. Encore que… (Sa patte glissa sur le ventre du mage, juste assez pour que les compagnons voient le sang couler.)… le seigneur Verminaar, Grand Maître des Dragons, puisse voir d’un œil favorable le fait que vous rendiez ce bâton. Il se peut qu’il fasse preuve de clémence ; les prêtres ont d’étranges principes. Mais sache une chose, dame de Que-Shu : le seigneur Verminaar n’a que faire de tes amis. Donne-moi le bâton, et ils seront épargnés. Si tu me forces à te le prendre, ils mourront. Le mage en premier !

À bout de nerfs, Lunedor était sur le point de flancher. Sturm la soutint, et tenta de la rassurer.

— J’ai repéré les Anneaux, chuchota-t-il à son oreille. Es-tu décidée à aller jusqu’au bout, ma dame ?

Elle inclina la tête. Sous les mèches cendrées qui ombrageaient son visage, brillaient ses grands yeux, calmes et sereins. Elle lui sourit. Son expression était un mélange d’inquiétude et de paix, comme celle des statues de divinités. Elle n’avait rien dit, mais Sturm comprit.

— Puissé-je avoir ton courage, ma dame. Je ne t’abandonnerai pas.

— Adieu, chevalier. Dis à Rivebise…

Ses yeux s’emplirent de larmes. Craignant de faiblir, elle se retourna vers le dragon. La voix de Mishakal s’éleva en elle, exauçant sa prière. « Présente-lui le bâton avec hardiesse ! » Mue par une force intérieure, Lunedor tendit le bâton au cristal bleu.

— Nous ne nous rendrons jamais ! cria-t-elle, d’une voix qui résonna dans la salle.

D’un geste rapide, elle brandit le bâton et l’abattit sur la serre qui emprisonnait Raistlin.

Le bâton rendit un long son cristallin…, puis éclata. Il libéra une gerbe de lumière qui tournoya en volutes autour du dragon.

Khisanth mugit de rage et de douleur. Il était blessé à mort. Sa tête hagarde oscilla dans tous les sens, et sa queue battit sauvagement ses flancs que les flammes bleues dévoraient. Il était mû par la frénésie de tuer ceux qui lui infligeaient cette horrible douleur, mais l’intense lumière bleue le consumait inexorablement, comme elle consumait Lunedor.

La fille de chef n’avait pas lâché le bâton quand il s’était brisé. Elle pointait fermement ce qui en restait contre le dragon. Quand la lumière du cristal bleu la toucha, elle sentit une brûlure intense. Éblouie, elle entendit le dragon rugir au-dessus d’elle ; puis la douleur devint si forte qu’elle sombra dans une sorte de demi-sommeil. Je vais dormir, pensa-t-elle. Je vais dormir et quand je me réveillerai, je serais là où en vérité je dois être.

Aveuglé par l’intensité de la lumière, assourdi par le tumulte, Sturm réalisa qu’il lui fallait rassembler tout son courage s’il voulait tenir parole, et s’emparer des Anneaux.

Il dut s’arracher à la vision de Lunedor recroquevillée dans l’agonie, et bientôt engloutie par les flammes. Il se dirigea d’un pas chancelant vers les Anneaux. Cent fins cercles de platine, liés par une bague unique. Leur légèreté le surprit quand il les souleva.

Soudain son cœur se figea dans sa poitrine ; une main ensanglantée émergeant de l’amas de trésors le prit par le poignet.

— Aide-moi !

D’un coup sec, il dégagea Raistlin, qui se remit debout. Le mage était maculé de sang mais il ne semblait pas sérieusement blessé. En un clin d’œil, Caramon fut auprès d’eux. Raistlin entraîna son frère à l’écart.

— Aide-moi à trouver le grimoire !

— Qui s’en soucie ! rugit Caramon. Il faut que je te sorte de là !

Les colonnes se mirent à trembler. Puis les murs se craquelèrent, et le toit de la salle s’effondra avec fracas.

Le tourbillon de lumière avait cessé. Le dragon était mort.

— La cité entière est en train de s’écrouler ! hurla Sturm. Comment allons-nous sortir d’ici ?

— Le seul chemin que je connaisse est celui que nous avons emprunté : le tunnel, cria Tanis, scrutant les volutes de poussière pour retrouver ses compagnons. Où sont les autres ?

Horrifié, il frémit de dégoût en voyant Raistlin fourrager dans le trésor. À côté de lui, une petite silhouette le tirait par la manche. Boupou !

— Cesse ce pillage et dis à ta naine de nous montrer un chemin pour sortir de là, ou je t’étrangle de mes mains ! cria Tanis en empoignant le mage, qu’il plaqua contre l’autel.

Boupou poussa des cris perçants.

— Venir ! Nous allons ! Moi connais le chemin !

— Raist, implora Caramon, tu n’arriveras plus à le trouver ! Tu ne t’en sortiras pas vivant si tu restes ici !

— D’accord, d’accord, siffla le mage, prenant son bâton sur l’autel. Boupou, conduis-nous !

— Et toi, active ton bâton pour que nous puissions te suivre ! ordonna Tanis. Je vais chercher les autres.

Les mains en visière pour se protéger des gravats, Tanis sauta au milieu des décombres. Il trouva Rivebise évanoui à l’endroit où Lunedor avait péri. Flint et Tass essayaient de le tirer loin de là.

— Je vais lui parler, leur dit Tanis. Allez avec les autres, nous arrivons tout de suite. Allez !

Il s’agenouillait devant le barbare quand Sturm apparut entre deux nuages de poussière.

— Vas-y, dit Tanis, prends le commandement !

Sturm hésita. Une colonne s’effondra à côté d’eux.

Tanis se jeta sur Rivebise pour le protéger de son corps.

— Vas-y ! hurla le demi-elfe.

Sturm lui serra le bras en guise d’accord et se dirigea vers la lueur du bâton de Raistlin, réfugié avec les autres dans un petit couloir.

Dans un craquement sinistre, un torrent d’eau défonça la paroi et inonda le sol. Sturm allait faire sortir ses compagnons quand une haute silhouette se profila sur le seuil du couloir.

C’était Rivebise, qui portait Tanis dans ses bras. Sturm se précipita, la gorge serrée.

— Qu’est-il arrivé ? Il n’est pas…

— Il était auprès de moi, dit doucement Rivebise. Je lui ai dit de me laisser. Je voulais mourir, pour rester avec elle. Et puis il y a eu une chute de pierres derrière lui, il ne l’a pas vue venir…

— Je vais le porter, dit vivement Caramon.

— Non ! répliqua Rivebise en refermant ses bras sur le corps du demi-elfe. C’est moi qui le porterai. Allez ! Il faut partir !

Boupou les guida à travers la ville, qui périssait pour la deuxième fois. Les eaux du Nouvel Océan avaient envahi la grande place, et ils durent se tenir les uns aux autres pour ne pas être emportés par le courant. Les nains des ravins couraient dans tous les sens en poussant des cris. C’était la confusion totale.

— Direction le monte-charge ! cria Sturm. C’est notre dernière chance !

— Il faudra sans doute se battre, dit Caramon. Les draconiens…

Flint poussa du coude le chevalier.

— Comment allons-nous faire pour leur tenir tête ?

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