Margaret Weis - Dragons d'un crépuscule d'automne

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Dragons d'un crépuscule d'automne: краткое содержание, описание и аннотация

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Les dragons vont-ils rayer Krynn de la carte ? D’urgence, une poignée de braves de réunissent sous le commandement de Tanis le demi-elfe : Caramon le guerrier, Raistlin le sorcier — son frère jumeau —, Sturm le chevalier, Flint Forgefeu le nain, Tass Racle-Pieds le kender : des noms qui resteront dans la mémoire ! Leur mission ? Ramener aux hommes le secret de l’antique Lancedragon, la seule arme capable de terrasser les monstres cracheurs de feu. Pour que s’épanouissent tous les êtres de bonne volonté.

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— Qui a bien pu la construire ? demanda Tanis.

— Je n’en sais rien, dit Rivebise, mais il y en aura de semblables tout au long du chemin.

— Je t’avais bien dit que Xak Tsaroth ne resterait pas longtemps abandonnée, fit remarquer Raistlin.

— Très bien, dit Tanis, nous n’allons pas cracher sur un cadeau des dieux. Au moins, cela nous évitera de faire le chemin à la nage.

La traversée de la passerelle était une gageure, car la construction était fragile. Elle se balançait à chaque pas qu’ils hasardaient en tremblant sur l’entrelacs de lianes gluantes. Après l’avoir franchi, ils parcoururent une bande de terre ferme au bout de laquelle se profilait une autre passerelle. Dans l’eau noire qui les cernait, miroitaient des œilletons étranges qui semblaient prêts à les happer. Ils arrivèrent au point où s’arrêtait la terre ferme. Plus de passerelle, mais une vaste étendue d’eau trouble qu’il fallait franchir.

— L’eau n’est pas profonde, dit Rivebise, vous n’avez qu’à me suivre en marchant dans mes traces.

Sentant des créatures invisibles grouiller entre leurs jambes, les compagnons sondèrent la surface du marécage en roulant des yeux effarés. Quand ils arrivèrent sur la terre ferme, le limon collé à leurs jambes dégagea une odeur à soulever le cœur.

Plus ils progressaient vers le nord, plus le sol se raffermissait. La végétation se fit moins dense et le soleil parvint à traverser la voûte de verdure qui les séparait du ciel. Tanis décida de faire halte au pied d’un chêne. Heureux d’être sortis du marais, les compagnons se restaurèrent en devisant gaiement, à l’exception de Lunedor et Rivebise, qui ne parlaient pas.

Les vêtements de Flint étaient trempés et il grelottait. Il se plaignit de douleurs aux articulations. Tanis se souvint que le nain craignait de devenir une charge pour les autres, et s’inquiéta de ses rhumatismes. Le demi-elfe fit signe au kender et l’attira un peu à l’écart.

— Je crois savoir que, dans tes sacs, tu caches de quoi réchauffer la carcasse du nain, si tu vois ce que je veux dire…

— Oh oui, bien sûr ! répondit le kender, rayonnant.

Il fouilla dans un de ses sacs et en extirpa une flasque d’argent.

— De l’eau-de-vie, cuvée personnelle d’Otik.

— Je suppose que tu ne l’as pas achetée ?

— Dès notre retour, je m’acquitterai…

— Mais bien sûr…, dit Tanis en lui tapant sur l’épaule. Tu vas partager ça avec Flint, mais ne lui en donne pas trop. Juste de quoi réchauffer ses vieux os.

— D’accord. Puis nous conduirons la colonne, comme de valeureux guerriers.

Les compagnons s’apprêtèrent à reprendre la route. Ils auraient eu bien besoin de la cuvée spéciale d’Otik… Lunedor et Rivebise ne s’étaient pas adressé la parole, et leur morosité rejaillissait sur la petite troupe. Tanis ne savait que faire pour mettre un terme à la douleur qui les unissait et les déchirait. Seul le temps refermerait les plaies.

Brusquement, les compagnons se remirent à patauger dans la glaise.

Flint et Tass s’accommodèrent fort bien du terrain marécageux. Ils avaient pris de l’avance sur les autres ; Tass semblait avoir oublié les recommandations de Tanis. L’eau-de-vie les avait si bien réchauffés qu’elle avait dissipé l’atmosphère pesante. Le nain et le kender, à force de se repasser la flasque, l’avait vidée. Ils se promenaient et plaisantaient avec force ricanements sur ce qu’ils feraient s’ils rencontraient un draconien.

— Je le pétrifierai d’un seul coup de hache, dit Flint en faisant des moulinets avec son bras. Et pan ! En plein dans le lard du lézard ! s’esclaffa-t-il.

— Raistlin ferait ça rien qu’en le regardant, dit Tass en singeant la mimique singulière du mage.

Ils se tordirent de rire en se poussant du coude, espérant que Tanis ne les avait pas entendus.

— Je parierai que Caramon est capable d’en embrocher un rien que pour l’avaler tout cru !

Tass faillit tomber de rire. Parvenus au bout de la terre ferme, il retint in extremis Flint, qui se précipitait tête baissée dans une étendue d’eau saumâtre, trop vaste pour être reliée à la terre par une passerelle. Un gigantesque tronc d’arbre aux « griffes d’acier », comme les nommait Rivebise, affleurait à la surface de l’eau. Il était assez large pour que deux personnes passent de front.

— Ah ! voilà enfin un pont ! s’exclama Flint en sautant d’un pied sur l’autre pour ne pas perdre l’équilibre. Je n’aurai plus à m’accrocher comme une araignée à ces maudites passerelles ! Allons-y !

— Si on attendait les autres ? suggéra Tass. Tanis n’aime pas que nous nous séparions.

— Tanis ? Il va voir ce qu’il va voir…

— D’accord ! s’exclama joyeusement le kender.

Il monta sur le tronc d’arbre et fit un pas en avant.

— Attention ! Ça glisse ! fit-il en manquant déraper.

Le nain se risqua sur le tronc à la suite de Tass. Une petite voix lui soufflait qu’il n’aurait jamais osé le faire s’il n’avait pas bu ; elle lui disait aussi qu’il était fou de ne pas attendre les autres, mais il la fit taire. Il se sentait rajeunir.

Enchanté, Tass se prenait pour un funambule. Il constata qu’il avait même un public, en la personne de deux créatures draconiennes qui avaient sauté à l’autre bout du tronc d’arbre. Cette apparition le dégrisa rapidement. Il n’était nullement effrayé, mais stupéfait. Avec une belle présence d’esprit, il se mit à crier :

— Tanis ! Une embuscade !

Il se saisit aussitôt de son bâton à clochettes et le fit tournoyer.

L’un des draconiens, pris de court, retomba sur la berge.

— Que se passe-t-il ? cria Flint.

— Des draco-machins-trucs ! répondit Tass en jouant de son bâton contre la deuxième créature. Deux devant, qui arrivent droit sur nous !

— Par les dieux, ôte-toi de mon chemin, grogna Flint en prenant sa hache.

— Et où vais-je me mettre, moi ? rétorqua Tass.

— Baisse-toi !

Le kender plongea sur le tronc d’arbre tandis qu’un draconien avançait, toutes griffes dehors. Flint abaissa sa hache, mais il avait mal calculé son coup. La lame frôla la tête du reptiloïde, qui se mit à agiter les bras en chantant d’étranges couplets.

Emporté par son élan, Flint glissa sur le bois visqueux et fut précipité dans l’eau. On entendit un hurlement.

Tass, qui côtoyait Raistlin depuis des années, s’aperçut immédiatement que le draconien lançait un sort. À plat ventre sur le tronc, son bâton à la main, il avait une demi-seconde pour réagir. Le nain suffoquait, gigotant un pied au-dessous de lui. Le draconien n’allait pas tarder à conclure son incantation. Entre la noyade et l’envoûtement, Tass choisit de retenir sa respiration, et se laissa tomber du tronc.

— Tanis ! Une embuscade !

Les compagnons se précipitèrent en direction de l’appel et arrivèrent bientôt au tronc d’arbre. Quatre draconiens jaillis des fourrés leur barrèrent la route.

Aussitôt, les compagnons furent plongés dans les ténèbres. Ils ne voyaient même plus leurs mains.

La voix de Raistlin se fit entendre :

— Ce sont des magiciens ! Écartez-vous ! Vous ne pouvez rien contre eux !

Le jeune mage poussa un cri atroce.

— Raist ! cria Caramon. Où es-tu…

On entendit un grognement et le bruit d’une chute.

Tanis ressentit l’effet de l’incantation des draconiens. Il essaya de dégainer son épée, mais une épaisse substance gélatineuse le couvrit des pieds à la tête, s’insinuant dans sa bouche et ses narines. Plus il se débattait, plus il s’empêtrait. Il entendit les jurons de Sturm tout près de lui, les cris de Lunedor et un appel étouffé de Rivebise. Alors une torpeur insidieuse envahit son corps. Il continua de se battre contre la toile d’araignée gluante qui l’emprisonnait, puis tomba la tête la première, face contre terre, et sombra dans un sommeil surnaturel.

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