Margaret Weis - Dragons d'un crépuscule d'automne

Здесь есть возможность читать онлайн «Margaret Weis - Dragons d'un crépuscule d'automne» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Издательство: Fleuve Noir, Жанр: Фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Dragons d'un crépuscule d'automne: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Dragons d'un crépuscule d'automne»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Les dragons vont-ils rayer Krynn de la carte ? D’urgence, une poignée de braves de réunissent sous le commandement de Tanis le demi-elfe : Caramon le guerrier, Raistlin le sorcier — son frère jumeau —, Sturm le chevalier, Flint Forgefeu le nain, Tass Racle-Pieds le kender : des noms qui resteront dans la mémoire ! Leur mission ? Ramener aux hommes le secret de l’antique Lancedragon, la seule arme capable de terrasser les monstres cracheurs de feu. Pour que s’épanouissent tous les êtres de bonne volonté.

Dragons d'un crépuscule d'automne — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Dragons d'un crépuscule d'automne», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Qu’y… a-t-il ? bredouilla Tanis.

— Tu rêvais…, expliqua l’homme des plaines d’un air sombre. J’ai dû te réveiller, sinon tu aurais ameuté tout le pays.

— Merci. Je suis désolé. Quelle heure est-il ?

— Il nous reste quelques heures avant l’aube, répondit Rivebise d’un ton las.

— Tu aurais pu me réveiller plus tôt, dit Tanis. C’était mon tour de garde.

— Crois-tu que je parvienne à dormir ?

— Il le faudra bien, sinon tu risques de ralentir la marche.

— Les hommes de ma tribu peuvent avancer des jours sans fermer l’œil…

Le visage dur, Rivebise regardait devant lui, les yeux dans le vide. Tanis aurait aimé le réconforter d’une parole, mais il y renonça. Il ne pourrait jamais vraiment comprendre la douleur qui accablait le barbare. Sa famille, ses amis, toute une vie anéantie… C’était trop pour le demi-elfe. Il se refusait à y penser.

Il s’enroula dans sa cape et rabattit sa capuche. La nuit était glaciale.

— As-tu une idée de l’endroit où nous sommes ? demanda-t-il à Flint, qui ne dormait pas non plus.

— L’homme des plaines affirme que nous sommes sur le Chemin des Sages, répondit le nain. C’est une ancienne voie qui existait avant le Cataclysme.

— Ce serait trop beau qu’elle nous mène directement à Xak Tsaroth, non ?

— Rivebise n’en est pas sûr, il dit qu’il ne l’a suivie qu’en partie, mais qu’elle passe par les montagnes.

Tanis aspira l’air de la nuit. Tout semblait paisible. Ils n’avaient rencontré ni draconiens ni gobelins en fuyant Que-Shu. Selon toute vraisemblance, comme l’avait dit Raistlin, les draconiens avaient attaqué Que-Shu pour s’emparer du bâton et non pour envahir le pays.

— Rivebise, as-tu une idée de la direction à suivre et du temps que nous mettrons ? interrogea Tanis.

— Oui, il faut prendre par le nord-est, vers le Nouvel Océan. D’après ce que je sais, la cité doit se trouver par là-bas. Je n’y suis jamais allé…, dit-il en fronçant les sourcils. Non, je n’y suis jamais allé.

— Crois-tu que nous y serons avant demain ?

— Si Xak Tsaroth existe encore, nous devrions y être en une journée, mais à ce qu’on raconte, la région du Nouvel Océan est d’accès difficile. Il y a des marécages…

Au petit matin, les compagnons, d’humeur morose, déjeunèrent sans appétit. Tandis qu’il préparait son infâme mixture sur le feu de camp, Raistlin gardait les yeux rivés sur le bâton de Lunedor.

— Quelle valeur il a prise, commenta-t-il d’une voix douce. Il a coûté la vie de tant d’innocents !

— En valait-il la peine ? Vaut-il la vie d’un seul de mes compatriotes ? demanda Lunedor.

Elle regarda le bâton d’un air hostile. Personne ne répondit, chacun s’enfermant dans un silence gêné. Rivebise se leva et s’éloigna sous les arbres. Lunedor le suivit du regard. Puis elle laissa tomber sa tête entre ses mains et sanglota sans bruit.

— Il se fait des reproches, et je suis incapable de l’aider. Ce qui est arrivé n’est pas sa faute.

— Ce n’est la faute de personne, dit Tanis en allant vers elle. Nous ne pouvons pas comprendre. Nous devons continuer et espérer trouver une explication à Xak Tsaroth.

Essuyant ses larmes, elle acquiesça.

— Tu as raison, dit-elle. Mon père aurait honte de moi. J’oublie que suis fille de chef, et je dois m’en souvenir.

— Non ! Tu es reine !

C’était la voix de Rivebise, qui sortait du bois.

Lunedor tressaillit. Elle se retourna et le dévisagea.

— C’est possible, dit-elle, mais cela n’a plus aucun sens. Mon peuple a été massacré.

— J’ai trouvé des traces qui indiquent que certains ont pu se sauver. Ils se seront réfugiés dans les montagnes et ils reviendront. Tu seras leur chef.

— Les nôtres… Notre peuple a survécu !

Le visage de Lunedor s’illumina.

— Ils doivent être peu nombreux, s’ils sont encore vivants. Car les draconiens les ont peut-être suivis dans la montagne. (Il haussa les épaules.) De toute façon, tu es désormais leur reine. Moi, je ne suis que l’époux de la reine.

Lunedor sursauta comme s’il l’avait frappée.

— Non, Rivebise, dit-elle doucement en secouant la tête, de cela, nous avons déjà parlé.

— Vraiment ? J’y pensais cette nuit. Je suis resté parti si longtemps. Tu occupais mes pensées, tu étais la femme aimée. Je n’avais jamais imaginé que… J’ai quitté Lunedor, je retrouve une princesse.

— Avais-je le choix ? cria Lunedor. Mon père était malade. Il fallait bien gouverner pour empêcher Loreman de mettre la main sur la tribu. Peux-tu t’imaginer ce que cela représente d’être la fille du chef ? Se demander à chaque repas dans quel plat est caché le poison ; se battre tous les jours pour trouver de l’argent et payer les soldats. Se comporter en princesse pendant que mon père grabataire divaguait.

Le visage fermé, Rivebise écouta sans mot dire. Il fixait un point au-dessus de la tête de Lunedor.

— Nous devrions partir, dit-il froidement. L’aube se lève.

À peine avaient-ils parcouru quelques lieues sur la vieille piste qu’ils débouchèrent sur un marais. Le sol devint spongieux et les arbres se firent rares. Des émanations montaient de la terre, nuages de vapeur qui voilaient le soleil. L’air devint difficilement respirable. Pris d’une quinte de toux, Raistlin se masqua le visage avec un mouchoir.

Flint, accompagné de Tass, ouvrait la marche.

Soudain le nain poussa un cri et disparut jusqu’au cou dans la fange.

— Au secours ! Le nain ! cria Tass.

Les autres accoururent.

— Je suis aspiré vers le fond ! gémit Flint en se débattant.

— Ne bouge pas ! s’écria Rivebise. Tu es tombé dans un tourbillon de boue. Reste tranquille si tu ne veux pas t’enfoncer !

Il retint Caramon, qui se penchait pour attraper le nain par la main.

— N’avance surtout pas ! Vous seriez engloutis tous deux par la tourbe. Tends-lui une perche.

Caramon tira sur la branche où s’était agrippé Flint. Lentement, le nain émergea de la boue visqueuse.

— Tanis ! Regarde ! glapit le kender.

Un serpent de la taille du bras de Caramon ondulait dans la vase à l’endroit où Flint était tombé.

— Nous ne pouvons pas traverser un enfer pareil ! dit Tanis en faisant un geste vers le marécage. Il faut rebrousser chemin !

— Il n’y a pas d’autre voie, constata Rivebise sur un ton étrange. Nous pouvons passer, je connais un sentier.

— Quoi ? s’étonna Tanis. Tu disais que…

— Je suis déjà venu ici, dit le barbare d’une voix changée. Je ne me souviens pas à quel moment, mais j’y étais. Je connais le chemin qui conduit à travers le marécage. Il mène…

— À une cité maléfique ? acheva Tanis à la place de Rivebise.

— Xak Tsaroth ! siffla Raistlin.

— Évidemment, tout s’explique, dit doucement Tanis. Où pourrions-nous apprendre quelque chose sur ce bâton, sinon là où on te l’a donné ?

— Il faut partir de suite ! insista Raistlin. Nous devons être là-bas à minuit !

Cette fois, Rivebise prit la tête de la colonne. Malgré une brume de plus en plus dense, il sut où diriger ses pas pour trouver la terre ferme. Bientôt, ils virent à peine où ils posaient les pieds, et ils durent ralentir. Au moindre faux mouvement, ils risquaient de tomber dans les mares de fange visqueuse qui stagnaient autour d’eux.

Brusquement le chemin s’arrêta. Devant eux, il n’y avait plus que de l’eau noirâtre.

— Par là !

Rivebise pointa le doigt sur une passerelle de lianes tressées reliée à deux arbres, tendue au-dessus de l’eau comme une toile d’araignée.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Dragons d'un crépuscule d'automne»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Dragons d'un crépuscule d'automne» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Dragons d'un crépuscule d'automne»

Обсуждение, отзывы о книге «Dragons d'un crépuscule d'automne» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x