Margaret Weis - Dragons d'un crépuscule d'automne

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Dragons d'un crépuscule d'automne: краткое содержание, описание и аннотация

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Les dragons vont-ils rayer Krynn de la carte ? D’urgence, une poignée de braves de réunissent sous le commandement de Tanis le demi-elfe : Caramon le guerrier, Raistlin le sorcier — son frère jumeau —, Sturm le chevalier, Flint Forgefeu le nain, Tass Racle-Pieds le kender : des noms qui resteront dans la mémoire ! Leur mission ? Ramener aux hommes le secret de l’antique Lancedragon, la seule arme capable de terrasser les monstres cracheurs de feu. Pour que s’épanouissent tous les êtres de bonne volonté.

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Emportés par le chant de Lunedor, les compagnons furent gagnés par l’allégresse quand les chevaux prirent leur envol. Ils montèrent toujours plus haut dans le ciel rouge ; bientôt la forêt disparut sous leurs yeux, avec la dernière image de la Maîtresse de la Forêt, étincelant comme une étoile dans l’indigo du paysage.

Les compagnons sombrèrent alors dans une étrange somnolence.

Le demi-elfe se réveilla en sursaut. Il était étendu dans une prairie, le chef des chevaux ailés debout devant lui.

— Où sommes-nous ? demanda Tanis en découvrant les montagnes à l’horizon. Mais nous n’avons pas traversé les Monts du Levant !

— Je le regrette, répondit le cheval ailé. Nous n’avons pas pu vous emmener jusque là-bas. Il règne une grande agitation à l’est, et une obscurité opaque comme je n’en ai jamais vu dans Krynn… Je ne peux m’aventurer plus loin.

— Où sommes-nous ? demanda Tanis, qui ne savait plus où il en était. Où sont tes compagnons ?

— Je les ai renvoyés. Je suis resté pour veiller sur votre sommeil. Maintenant que tu es réveillé, je vais partir. Je me demande ce qui a pu déclencher ce marasme. J’espère que ce n’est pas vous.

Il déploya largement ses ailes.

— Attends ! cria Tanis. Quel…

Le cheval ailé prit son envol et s’éloigna en direction du levant.

— Quel marasme ? répéta Tanis, perplexe.

Il se demandait quelles étaient les manifestations de mauvais augure dont avait parlé l’animal. Curieusement, il se sentait plus détendu après cet étrange somme que s’il avait dormi des jours d’affilée.

Soudain, l’angoisse le prit à la gorge. Trois épaisses colonnes de fumée montaient dans le ciel à la rencontre du soleil levant. Tanis bondit sur ses pieds et courut vers Rivebise. Doucement, il le secoua pour le réveiller. Le barbare ouvrit un œil.

— Chut ! dit Tanis en lui collant sa main sur la bouche pour l’empêcher de réveiller les autres.

Rivebise se leva en silence et suivit le demi-elfe.

— Qu’est-il arrivé, chuchota le barbare, pour que nous nous trouvions dans les plaines d’Abanasinie ? Nous sommes à une demi-journée de marche des Monts du Levant. Mon village est à l’est de…

Tanis pointa un doigt vers les colonnes de fumée. Le barbare ne put retenir un cri. Lunedor se réveilla aussitôt. Ses yeux embués de sommeil suivirent le regard horrifié de Rivebise.

— Non…, gémit-elle. Non !

En un bond elle fut sur ses jambes et rassembla ses affaires. Les autres s’étaient réveillés.

— Que se passe-t-il ? demanda Caramon en se levant.

— Leur village a été incendié, dit Tanis, montrant les colonnes de fumée. Les armées avancent plus vite que nous le pensions.

— Non, rappelle-toi, dit Raistlin, les prêtres draconiens ont raconté qu’ils avaient suivi le bâton à la trace et que cela les avait conduits à un village des plaines.

— Mon peuple…, murmura Lunedor, effondrée. (Rivebise la prit dans ses bras.) Mon père…

— Nous ferions bien de partir, dit Caramon en lançant des coups d’œil méfiants alentour. Ici, nous sommes aussi exposés qu’un diamant sur le nombril d’une danseuse.

— Oui, mais où aller ? fit Tanis à Rivebise.

— À Que-Shu ! dit Lunedor sur un ton décidé. C’est sur notre chemin. Les Monts du Levant sont juste derrière mon village.

Sans plus attendre, elle s’engagea dans les hautes herbes.

Marulina ! lui cria Rivebise en courant derrière elle. Nikh pat-takh merilar ! dit-il en la prenant par le bras pour la retenir.

Elle se retourna, l’œil froid comme le ciel bleu du matin.

— Non ! J’irai au village. Ce qui est arrivé est de notre faute. Qu’importe si des milliers de ces monstres nous attendent. Je veux être auprès des miens à l’heure de la mort, car je n’aurais jamais dû les quitter.

Sa voix s’était brisée. Le cœur de Tanis s’emplit de pitié devant sa douleur. Rivebise passa un bras autour de ses épaules et ils marchèrent vers le soleil levant.

Ému, Caramon se racla la gorge.

— J’espère bien retrouver ces monstres ! grommela-t-il en ramassant son sac et celui de son frère. Hé ! ils sont pleins ! Des provisions pour une semaine ! Et mon épée est dans son fourreau !

— Voilà du moins un problème résolu, se réjouit Tanis. Ça va, Sturm ?

— Ça va, je me sens mieux après ce long sommeil.

— Tant mieux, nous pouvons partir. Flint, Tass !

— Pauvre Lunedor, fit le kender, touché aux larmes.

— Ce n’est peut-être pas aussi grave que nous le pensons, dit Tanis. Les guerriers des plaines ont pu repousser l’ennemi, et ce sont les feux de la victoire que nous voyons !

— Tu ne sais pas mentir, mon pauvre ami, répliqua Tass.

Il eut le sentiment que la journée allait être interminable.

Le crépuscule. L’heure où le soleil va disparaître pour laisser place à la nuit, une nuit sinistre. Les yeux rivés sur les flammes, les compagnons ne parvenaient pas à réchauffer leurs âmes glacées. Réunis autour du feu, ils ne parlaient pas. Chacun tentait de donner un sens à ce qu’ils avaient vu, d’expliquer l’inexplicable.

Tanis avait été confronté à bien des spectacles horribles au cours de son existence. Mais les images du massacre de Que-Shu restaient gravées dans sa mémoire comme le symbole des horreurs de la guerre.

Il refoula certaines des visions qui affluaient à son esprit. Il se souvint des pierres encore incandescentes de Que-Shu, des corps carbonisés méconnaissables, comme si le village avait été englouti par un immense brasier. Quel était ce feu qui pouvait faire fondre le roc ?

Il se rappelait d’un bruit sinistre, dont il avait cherché l’origine dans un silence de mort. Les murs d’enceinte avaient fondu, laissant apparaître une potence. Les charognards s’étaient perchés sur le gibet et regardaient les cadavres suspendus par les pieds à des chaînes qui les balançaient avec un grincement lancinant. C’était l’origine du bruit. Les cadavres étaient ceux de hobgobelins. Un bouclier cloué par une épée au sommet du macabre édifice portait des mots rageusement tracés :

Ainsi finissent ceux qui font des prisonniers et désobéissent à mes ordres. Tuer, ou être tué ! Verminaar.

Verminaar. Ce nom ne lui disait rien.

Il revit Lunedor au milieu des ruines de la maison de son père, tentant de rassembler les morceaux d’une coupe brisée. Il se souvint du seul rescapé du village, un chien enroulé autour du corps d’un enfant, qui lécha sa main, puis la figure de son jeune maître pour lui demander de le ramener à la vie.

Il songea à Rivebise soulevant une pierre, et cherchant sur quoi la lancer, le regard errant sur son village dévasté. Il se souvint du nain consolant le kender en larmes. Il revit Lunedor chercher désespérément des survivants parmi les décombres calcinés, hurlant des noms, attendant vainement une réponse, jusqu’à ce que Rivebise la persuade de renoncer. D’après lui, s’il y avait des rescapés, ils s’étaient enfuis depuis longtemps.

Il se revit seul devant les tas des cadavres percés de flèches. Il se rappela qu’une main froide s’était posée sur son bras et qu’il avait entendu la voix du mage lui murmurer :

« — Tanis, il faut partir. Nous n’avons plus rien à faire ici. Allons à Xak Tsaroth. Vengeons-nous. »

Ils quittèrent Que-Shu. Ils marchèrent jusqu’à une heure avancée de la nuit, car personne ne voulait s’arrêter, comptant sur l’épuisement pour sombrer dans un sommeil sans rêves.

Mais non sans cauchemars.

13

Aube glaciale. Le pont de lianes. Les eaux troubles.

Tanis sentit des mains crochues sur sa gorge. Il se débattit dans un demi-sommeil, puis se réveilla. Rivebise était penché sur lui, le secouant comme un pantin.

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