Margaret Weis - Dragons d'une nuit d'hiver

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Dragons d'une nuit d'hiver: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce soir, ces sont les rêves de l’humanité que l’ombre menace d’engloutir à jamais. Les dragons avancent en terre de Krynn, semant la désolation et la mort. Usés par les périls, cernés par le mal qui rôde, les compagnons de Tanis ont perdu leur superbe. Il va falloir se séparer. Les coeurs sont lourds, le désarroi s’installe. D'autant que Tanis, leur Étoile du Berger, a rencontré un ennemi, le plus redoutable de tous : l’amour. Pour reprendre le flambeau, devra-t-il renoncer à sa flamme ?

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Mal à l’aise, le bourgmestre, jeta un bref coup d’œil au draconien qui se tenait derrière lui.

— Je connais les chevaliers, dit celui-ci d’un ton contraint, par conséquent, je dois croire à ton histoire, bien qu’elle sonne plus comme un conte de fées que…

Les battants de la porte s’étaient ouverts brutalement, livrant passage à deux gardes qui traînaient un prisonnier. Écartant les compagnons debout devant l’estrade, ils jetèrent le captif sur le sol. C’était une femme enveloppée de voiles épais. En un effort qui semblait surhumain, elle se redressa. Le bourgmestre la regarda d’un air consterné. Derrière lui, le draconien la considérait avec intérêt. Empêtrée dans ses jupes et ses voiles, la femme essaya de se relever sans que personne ne vienne à son aide.

Sturm avança vers elle.

L’ignoble traitement réservé à cette malheureuse horrifiait le chevalier. Il jeta un coup d’œil à Tanis, qui, d’un signe, lui enjoignit la prudence, mais le spectacle de la femme luttant pour se redresser brisa ses dernières résistances. Il allait se pencher vers elle quand une hallebarde lui barra le chemin.

— Tue-moi si ça te fait plaisir, dit le chevalier au garde, mais tu ne m’empêcheras pas de prêter mon bras à cette dame.

Le soldat recula d’un pas et consulta du regard le bourgmestre. Dissimulant un bref sourire derrière sa main, celui-ci hocha la tête.

— Ma dame, permets-moi de t’aider, dit Sturm avec une digne courtoisie.

Il la tira doucement et la remit sur ses jambes.

— Tu aurais mieux fait de me laisser où j’étais, chevalier, dit la femme d’une voix à peine audible. Ignores-tu que tu risques ta vie…

Au son de sa voix, Tanis et Gilthanas se regardèrent, retenant une exclamation de surprise.

— C’est un privilège pour moi, ma dame, dit Sturm en s’inclinant.

— C’est une elfe du Silvanesti ! chuchota Gilthanas à Tanis. Crois-tu que Sturm l’a compris ?

— Bien sûr que non. Comment le pourrait-il ? Moi-même, j’ai à peine reconnu son accent.

— Que peut-elle bien faire ici ? Le Silvanesti est loin de Tarsis…

Le bourgmestre interpella la prisonnière.

— Dame Alhana, dit-il avec froideur, tu as reçu l’ordre de quitter cette cité. Tu as bénéficié de ma clémence la dernière fois, parce que tu étais l’émissaire de ton peuple. À Tarsis, nous respectons le protocole. Je t’ai dit qu’il ne fallait rien attendre de nous, et je t’ai donné un délai d’une journée pour partir. Tu es encore là. (Il se tourna vers l’officier.) Quelles charges avons-nous contre elle ?

— Elle a tenté d’acheter des mercenaires. Nous l’avons arrêtée dans une auberge de l’ancien front de mer. Une chance qu’elle n’ait pas rencontré ces quatre-là. Personne dans Tarsis n’aiderait un elfe.

— Alhana, murmura Tanis. Pourquoi ce nom m’est-il si familier, Gilthanas ?

— As-tu déjà tout oublié de ton peuple ? Il n’y a qu’une personne parmi nos cousins du Silvanesti qui s’appelle Alhana. C’est la fille de l’Orateur des Étoiles, princesse de son peuple, et reine après la mort de son père, puisqu’elle n’a pas de frère.

Alhana ! Tanis se rappelait maintenant la plus belle et la plus inaccessible des elfes, semblable à la lune d’argent qui présida à sa naissance.

Le draconien conversa brièvement avec le bourgmestre, qui se renfrogna. Il secoua la tête, puis finit par opiner du chef. Le draconien se retira dans l’ombre.

— Tu es arrêtée, dame Alhana, déclara le bourgmestre.

Les gardes avancèrent vers la jeune femme. Sturm se rapprocha d’elle et darda sur les soldats des yeux pleins de morgue. Son allure était si noble et si fière qu’ils hésitèrent.

— Fais quelque chose, Tanis, grommela Flint. Je ne suis pas contre la chevalerie, mais chaque chose en son temps ; ce n’est ni le moment, ni l’endroit.

— J’attends tes suggestions, coupa Tanis.

Le nain, comme les autres, savait qu’il n’y avait plus rien à faire. Tanis pensa à se jeter sur les gardes, mais ils étaient bien trop nombreux. Il s’aperçut que Gilthanas avait fermé les yeux et remuait les lèvres. L’elfe était magicien, bien qu’il ne fasse pas grand usage de ce talent.

Perdant patience, le bourgmestre s’adressa au chevalier d’une voix cinglante.

— Assez ! dit-il avec une autorité digne de son rang.

Sturm, vaincu, baissa sa garde. Tanis poussa un soupir de soulagement.

— Il est hors de question qu’on verse le sang dans la salle du Conseil. La dame n’a pas tenu compte des lois de ce pays, que vous, les chevaliers, deviez faire respecter. Toutefois, ce n’est pas une raison pour manquer de respect à la prisonnière. Gardes, conduisez-la au cachot avec tous les égards qui lui sont dus. Quant à toi, chevalier, tu lui tiendras compagnie, puisque son bien-être te préoccupe.

Les gardes poussèrent les prisonniers devant eux. Dame Alhana marchait en écartant les plis de ses jupes, comme si elle cherchait quelque chose.

— J’ai une faveur à te demander, chevalier. J’ai dû laisser tomber une babiole, qui cependant m’est précieuse. Pourrais-tu jeter un coup d’œil…

Sturm mit un genou en terre et vit immédiatement l’objet, qui scintillait entre les godets de ses jupes. C’était une broche en forme d’étoile constellée de diamants. Une babiole ! Le bijou était d’une valeur incalculable ! Évidemment, elle n’avait aucune envie qu’il tombe aux mains des gardes. Le chevalier referma la main sur la broche et feignit de continuer à chercher. Toujours à genoux, il leva les yeux vers Alhana, qui avait retiré ses voiles. Pour la première fois, un regard humain se posa sur le visage de l’elfe.

Ses semblables l’appelaient Muralasa, Princesse de la Nuit. Ses cheveux noirs, retenus par un filet arachnéen, scintillaient comme un ciel étoilé. Sa peau renvoyait la lumière diaphane de la lune et ses yeux avaient la couleur bleu-violet du crépuscule.

Le chevalier remercia Paladine d’être déjà à genoux ; il songea ensuite que mourir ne serait pas trop cher payé pour avoir l’honneur de servir une femme pareille ; enfin, il s’avisa qu’il fallait dire quelque chose. Mais quoi ? Les mots lui manquaient.

— Je te remercie, noble chevalier, dit doucement Alhana, ses yeux plongeant dans ceux de Sturm. Je te l’ai dit, ce n’est qu’une babiole. Relève-toi. Je suis très fatiguée, et puisque nous allons au même endroit, veux-tu m’offrir ton bras ?

— Je suis à tes ordres, répondit Sturm.

Il se releva et glissa la broche dans son ceinturon. Il lui tendit le bras. La main blanche qu’Alhana posa sur lui le fit tressaillir.

Elle rabattit son voile sur son visage. Il sembla à Sturm que le ciel se couvrait. Ce fut à peine s’il eut conscience que Tanis lui emboîtait le pas.

Lui aussi était chaviré par la beauté d’Alhana. Il savait que cette grâce avait pénétré le cœur du chevalier comme une flèche empoisonnée. Cet amour coulerait dans ses veines comme un venin : les elfes du Silvanesti étaient fiers et hautains. Craignant de perdre leurs coutumes, ils refusaient tout contact avec les humains.

Cette femme est aussi accessible à Sturm que la lune d’argent, songea Tanis en soupirant. Il ne nous manquait plus que cela…

6

Les chevaliers de Solamnie. Tass et les lunettes de vérité.

Les gardes poussèrent les prisonniers hors de la Salle de Justice et prirent le chemin des cachots. Sur le passage du petit groupe, deux silhouettes encapuchonnées se tenaient en retrait à l’ombre des façades. Il aurait été difficile de dire à quel peuple elles appartenaient. Leur visage et leurs mains étaient enveloppées d’étoffe. Elles se parlaient à voix basse.

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