Margaret Weis - Dragons d'une aube de printemps

Здесь есть возможность читать онлайн «Margaret Weis - Dragons d'une aube de printemps» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Издательство: Fleuve Noir, Жанр: Фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Dragons d'une aube de printemps: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Dragons d'une aube de printemps»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Alors que s’est éteint le coeur de l’Étoile de Diamant, et avec lui celui de l’héroique Sturm, les compagnons poursuivent inlassablement leur quête. Mûris par les joies et les peines, ils voient se lever l’aube du jour où la vie et la mort joueront le dernier acte de la pièce. L’enjeu, c’est l’avenir du monde ! Ils ont tout fait pour se procurer les armes du destin ; mais ce qu'il leur faut surtout, c’est une foi aveugle en l’amitié. Car les dragons, menés par la terrible Dame Noire, ne sont plus qu’à un battement d’ailes du triomphe.

Dragons d'une aube de printemps — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Dragons d'une aube de printemps», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Il y avait tant de haine et de mépris sur ses traits que Tanis la reconnut à peine.

— Oui, messire, siffla-t-elle, les yeux brillants. C’est celui qui porte la Couronne qui règne. C’est écrit… dans le sang ! Va me chercher la femme elfe ! ordonna-t-elle à Sobert.

Le seigneur fantôme s’inclina et sortit de la pièce, flanqué de ses spectres. Tanis saisit Kitiara par le bras.

— Tu m’as fait une promesse ! dit-il.

Kitiara se libéra de son étreinte et posa sur lui un regard hypnotique.

— Écoute-moi, Demi-Elfe, dit-elle d’une voix tranchante. Je n’ai qu’un seul but : la Couronne que porte Akarias. C’est pour cette raison que j’ai capturé Laurana ; pour moi, elle ne signifie rien d’autre. Je la livrerai à Sa Majesté, comme je l’ai promis. La Reine me récompensera, et j’aurai la Couronne. Puis elle ordonnera d’emmener la femme elfe dans les Chambres de la Mort, sous le temple. Je me moque de ce qu’il adviendra d’elle, aussi je te la confierai. Quand je te ferai signe, rejoins-moi. Je te présenterai à la Reine. Et je lui demanderai une faveur : que ce soit toi qui accompagnes l’elfe à la mort. Si tu lui plais, elle te l’accordera. Tu pourras emmener Laurana où tu voudras, elle sera libre. Mais je veux ta parole d’honneur, Tanis Demi-Elfe, que tu reviendras auprès de moi.

— Je le jure, dit-il sans ciller.

Kitiara sourit. Sa beauté était de nouveau tellement radieuse que Tanis se demanda comment elle avait pu paraître si cruelle. Elle lui caressa la barbe.

— J’ai ta parole d’honneur. Pour beaucoup, cela ne signifie rien, mais je sais que tu la tiendras. Un dernier avertissement, Tanis. Tu dois convaincre la Reine que tu es un loyal serviteur. Elle est extrêmement puissante ! C’est une déesse, ne l’oublie pas ! Elle voit dans ton cœur et dans ton âme. Un geste déplacé, un mot qui sonne faux, et elle te détruira. Je ne pourrai rien y faire. Si tu meurs, Lauralanthalasa mourra aussi !

— J’ai compris, souffla Tanis, pris de sueurs froides.

Une sonnerie de trompettes retentit.

— Le signal ! C’est à nous ! dit Kitiara en mettant son heaume. Vas-y, Tanis, prends la tête de ma suite. J’entrerai la dernière.

Resplendissante dans son armure d’écailles de dragon bleues, elle observa d’un air hautain Tanis et ses troupes, qui s’engageaient sous l’arcade.

La foule acclama l’apparition de la bannière bleue. Du haut de son perchoir, Nuage poussa un mugissement de triomphe. Conscient des milliers d’yeux fixés sur lui, Tanis s’efforça de garder la tête froide pour ne pas perdre de vue son objectif. Derrière lui, les troupes de Kitiara martelaient le sol d’un pas cadencé.

Tanis arriva au pied du trône, où il s’arrêta comme convenu. Les acclamations diminuèrent. La foule attendait l’arrivée de Kitiara.

Elle resta un instant dans l’antichambre pour créer le suspense. Du coin de l’œil, elle aperçut le seigneur Sobert qui revenait avec sa garde, chargée d’un corps enveloppé d’un drap blanc. Le regard bouillant de Kitiara rencontra les yeux orange du spectre. Ils s’étaient compris.

Le seigneur Sobert s’inclina.

Kitiara sourit et pénétra dans la salle sous un tonnerre d’applaudissements.

Étendu sur le sol glacé de la cellule, Caramon luttait pour ne pas sombrer dans l’inconscience. La douleur commençait à s’estomper. Le coup qu’il avait reçu sur son casque lui avait évité d’être assommé.

Ne sachant quel parti prendre, il feignit l’inconscience. Pourquoi Tanis n’était-il pas à son côté ? se demanda-t-il, maudissant sa lenteur d’esprit. Le demi-elfe aurait eu une idée, il aurait trouvé quelque chose à faire. Il n’aurait jamais dû me laisser cette responsabilité !

Cesse de te plaindre, pauvre idiot ! Le sort de tes amis dépend de toi ! Avec un effort, il aurait pu croire que Flint était revenu l’engueuler ! Et tout cela n’était que trop vrai, il fallait qu’il fasse de son mieux ! Ou plutôt, tout ce qui était en son pouvoir !

Il entrouvrit les paupières. Un garde draconien était assis devant lui, le dos tourné. Caramon ne voyait ni Berem ni le draconien appelé Gakhan. S’il parvenait à assommer les deux gardes, il y laisserait la vie, mais Tass et Tika pourraient s’enfuir avec Berem.

Bandant ses muscles, Caramon se prépara à passer à l’attaque. Un cri abominable le stoppa. C’était Berem ; il était dans une telle rage que le grand guerrier se redressa, oubliant de feindre l’inconscience.

Son sang se glaça dans ses veines. Berem saisit Gakhan et le souleva de terre. Le draconien se débattait comme un beau diable, mais l’Éternel le jeta contre le mur de pierre. La tête de Gakhan explosa comme une coquille d’œuf. Avec des grognements rageurs, Berem continua à cogner le corps contre le mur jusqu’à ce qu’il ne soit plus qu’une masse informe dégoulinant de sang vert.

Personne ne fit un geste. Tass et Tika restèrent pelotonnés l’un contre l’autre, terrifiés par le spectacle. Tandis que les draconiens regardaient, hypnotisés, le cadavre de leur chef, Caramon essayait de comprendre ce qui était arrivé.

Berem laissa tomber le corps sur le sol et se tourna vers les compagnons sans les reconnaître. Il a complètement perdu la raison, se dit Caramon. Les mains de l’Éternel étaient couvertes de sang vert, ses yeux dilatés par la folie, sa bouche écumante de salive. Réalisant que son bourreau était mort, il revint peu à peu à lui et reconnut Caramon.

— Elle m’appelle ! murmura-t-il d’une voix rauque.

Il se précipita dans le couloir, renversant au passage le draconien qui tentait de l’arrêter. Sans regarder en arrière, il claqua la porte de fer, qui faillit sortir de ses gonds.

Ils entendirent l’écho de ses cris résonner dans le couloir.

Les draconiens s’étaient ressaisis. L’un fonça dans l’escalier pour appeler à l’aide.

La réponse ne se fit pas attendre. Des crissements de griffes et des cliquetis d’armes leur parvinrent du sommet des marches. Le hobgobelin se réfugia dans le poste de garde et s’époumona à appeler la troupe.

Le garde s’était relevé, mais Caramon aussi ; l’action, ça le connaissait. Il saisit le draconien par le cou et le propulsa dans les airs. Le soldat retomba sur le sol, inerte. Tandis que le draconien se pétrifiait, Caramon lui prit son épée.

— Derrière toi ! cria Tass.

Un garde déboulait de l’escalier. Caramon se retourna à temps pour voir le pied de Tika s’enfoncer dans l’estomac du draconien. Tass en profita pour plonger son petit couteau dans le torse de l’autre. Il n’eut pas le temps de le retirer.

— Filons ! dit Caramon.

Le geôlier glapissait en montrant le couloir aux draconiens qui dévalaient l’escalier.

L’épée à la main, Caramon hésitait, considérant alternativement l’escalier et le couloir qu’avait emprunté Berem.

— Suis Berem ! le pressa Tika. Accompagne-le ! Tu n’as pas compris ? Il a dit « Elle m’appelle ». Il parlait de sa sœur. Il l’a entendue. C’est ça qui l’a rendu fou furieux.

— Oui…, fit Caramon, hébété, en regardant le couloir.

Tika le prit par le bras, lui enfonçant ses ongles dans la chair pour le forcer à la regarder.

— Non ! dit-elle. Ils vont certainement l’attraper, et ce sera la fin de tout ! J’ai une idée. Nous allons nous séparer. Tass et moi, nous ferons diversion, cela te fera gagner du temps. Tout ira bien, Caramon, insista-t-elle, voyant qu’il secouait la tête. Un couloir mène à l’est. Je l’ai vu quand nous sommes arrivés. Nous les entraînerons dans cette direction. Dépêche-toi, il ne faut pas qu’ils te voient !

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Dragons d'une aube de printemps»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Dragons d'une aube de printemps» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Dragons d'une aube de printemps»

Обсуждение, отзывы о книге «Dragons d'une aube de printemps» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x