Margaret Weis - Dragons d'une aube de printemps

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Dragons d'une aube de printemps: краткое содержание, описание и аннотация

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Alors que s’est éteint le coeur de l’Étoile de Diamant, et avec lui celui de l’héroique Sturm, les compagnons poursuivent inlassablement leur quête. Mûris par les joies et les peines, ils voient se lever l’aube du jour où la vie et la mort joueront le dernier acte de la pièce. L’enjeu, c’est l’avenir du monde ! Ils ont tout fait pour se procurer les armes du destin ; mais ce qu'il leur faut surtout, c’est une foi aveugle en l’amitié. Car les dragons, menés par la terrible Dame Noire, ne sont plus qu’à un battement d’ailes du triomphe.

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C’était Gakhan qui avait suivi Tanis à l’auberge de Flotsam et conduit la Dame Noire sur la piste du Perechon. Mais là encore, la manœuvre avait été déjouée. Pourtant, le draconien ne désarmait pas. Loin de sous-estimer l’adversaire, il comptait avec les forces occultes qui le soutenaient. L’enjeu était de taille.

Il sortit du temple de Sa Noire Majesté au moment où les seigneurs s’y rassemblaient pour la conférence. Les derniers rayons du soleil balayaient à l’oblique les rues de Neraka.

Les yeux de reptile de Gakhan ne s’attardèrent pas sur le coucher de soleil. Il scrutait les tentes laissées vides par les soldats des seigneurs, trop peu confiants pour se passer de leur garde.

Tout cela facilitait son travail. Gakhan connaissait bien l’ennemi ; une intuition l’avertissait qu’il y avait urgence. La tournure des événements annonçait un chambardement d’envergure. Il était pris dans la spirale, et sentait qu’elle pouvait l’emporter d’un instant à l’autre. Gakhan voulait bien voguer avec le vent, mais il ne tenait pas à se fracasser sur les récifs.

— Nous y voilà, dit-il en s’arrêtant devant une vaste tente à l’enseigne annonçant « L’Œil du dragon » et sous-titrée « Interdit aux draconiens et aux gobelins ».

Entre les pans de toile, il aperçut sa proie. Il fit signe à son escorte et entra.

Les nouveaux venus furent accueillis par un concert de protestations. À la vue des trois draconiens, les humains poussèrent des cris stridents qui moururent instantanément lorsque Gakhan retira son capuchon.

Tout le monde reconnut l’homme de main du seigneur Kitiara. Un silence plus lourd que les vapeurs nauséabondes de l’atmosphère se fit dans l’assistance. Chacun piqua du nez sur son gobelet de bière.

Gakhan balaya la foule du regard.

— Lui ! ordonna-t-il en montrant un homme affalé sur le comptoir.

Ses deux sbires se saisirent de l’officier, dont les yeux vitreux s’agrandirent d’épouvante.

Sous ses protestations indignées et les menaces de la foule, les draconiens l’entraînèrent à l’arrière de la taverne.

En un clin d’œil, le prisonnier fut assez dégrisé pour parler. Ses hurlements étaient de nature à faire passer le goût du vin au plus endurci des aubergistes.

— Te rappelles-tu avoir arrêté un officier draconien pour désertion, cet après-midi ?

Des officiers, cet après-midi, il en avait interrogé plus d’un… Il avait été très occupé… D’ailleurs, ils se ressemblaient tous…

Gakhan fit un geste à l’intention de ses sbires.

Le capitaine hurla de douleur. Oui, oui, il se rappelait ! Il n’y avait pas qu’un officier, mais deux.

— Deux ? répéta Gakhan, les yeux brillants. Décris-moi le deuxième.

— Un humain, très grand. Une vraie armoire. Il y avait aussi des prisonniers…

— Des prisonniers ! s’exclama Gakhan, faisant claquer sa langue fourchue. Décris-les.

Le capitaine fut trop heureux d’avoir quelque chose à dire.

— Une humaine, rousse, bouclée, une poitrine comme…

— Continue, grogna Gakhan.

Le capitaine décrivit en toute hâte les deux autres prisonniers.

— Un kender, répéta Gakhan, de plus en plus excité.

Un vieillard à barbe blanche… Le magicien ? Ils ne se sont sûrement pas encombrés de ce vieux gâteux pour une pareille expédition. Qui ça peut-il être ? Quelqu’un qu’ils auraient rencontré ?

— Parle-moi du vieillard, ordonna Gakhan.

Le capitaine chercha désespérément à sortir quelque chose de son cerveau embrumé par l’alcool et la douleur. Le vieillard… Une barbe blanche…

— Voûté ?

— Non…, de larges épaules…, des yeux bleus. Des yeux bizarres.

Le capitaine était sur le point de s’évanouir. Gakhan le prit par le cou et lui enfonça ses griffes dans la chair.

— Alors ?

Les yeux exorbités d’épouvante, le capitaine sentit que la vie allait le quitter. Il balbutia quelque chose.

— Des yeux de jeune homme…, trop jeunes pour son âge ! exulta Gakhan qui avait compris. Où sont ces gens ?

Le capitaine éructa un mot. Gakhan le jeta à terre.

La spirale prenait de la vitesse. Gakhan se sentit transporté vers les hauteurs. Sur le chemin de la prison du palais, un mot résonnait dans sa tête comme un carillon :

L’Éternel… L’Éternel… L’Éternel…

7

Le temple de la Reine des Ténèbres

— Tass !

— J’ai mal… Laisse-moi tranquille…

— Je sais, Tass. Pardonne-moi, mais il faut que tu te réveilles. Allez !

Le kender sentit une pointe d’affolement dans la voix qui lui parlait. Quelque chose lui disait de se lever immédiatement, mais la perspective de la douleur l’en empêchait.

— Tass… Tass…

Une main lui tapota la joue. Une peur contenue perçait dans la voix. Le kender comprit qu’il n’avait pas le choix. Il fallait se réveiller. De plus, une autre voix, au fond de lui, cria qu’il allait peut-être rater quelque chose.

— Les dieux soient loués ! s’exclama Tika quand le kender ouvrit les yeux. Comment te sens-tu ?

— Très mal, répondit Tass d’une voix pâteuse.

Comme prévu, la douleur se réveilla aussi, prenant sa tête dans un étau.

— Je sais, Tass… Je suis désolée…, dit Tika en lui caressant la tête.

— Je suis sûr que cela part d’un bon sentiment, Tika, gémit le kender, mais je t’en prie, ne touche pas à ma tête. J’ai l’impression qu’elle est prise entre une enclume et les marteaux de centaines de nains qui me tapent dessus.

Tika retira précipitamment sa main. Tass parcourut les lieux de son œil valide. L’autre avait tellement gonflé qu’il était fermé.

— Où sommes-nous ?

— Dans les geôles du temple, répondit Tika.

Ce qu’il voyait lui donna des frissons. Il se rappela le temps béni où il ne connaissait pas la peur. À l’époque, il aurait éprouvé de l’enthousiasme à l’idée de découvrir l’inconnu, toujours passionnant.

Mais ici, il n’y avait que souffrance et mort, et il avait vu trop de gens souffrir ou mourir. Flint, Sturm, Laurana… Non, il n’était plus le même. Il ne serait plus jamais semblable aux autres kenders. À l’épreuve du chagrin, il avait appris la peur. La peur pour les autres. Il décida qu’il préférait mourir plutôt que de perdre quelqu’un qu’il aimait.

« Tu as choisi la voie difficile, mais tu as le courage qu’il faut pour la suivre », avait dit Fizban.

L’avait-il vraiment ? La tête dans les mains, Tass poussa un profond soupir.

— Non, Tass ! dit Tika en le secouant. Tu ne vas pas nous faire ça ! Nous avons besoin de toi !

Il releva la tête.

— Je vais très bien, dit-il d’un ton sinistre. Où sont Caramon et Berem ?

— Là-bas, répondit Tika en montrant le fond du cachot. Ils nous gardent ensemble jusqu’à ce que quelqu’un décide ce qu’on fera de nous. Caramon a été magnifique, ajouta-t-elle avec un sourire.

Elle jeta un coup d’œil ému au grand guerrier, étendu sur le sol aussi loin que possible de ses « prisonniers ». Se rapprochant de Tass, elle lui souffla à l’oreille :

— Je me fais du souci pour Berem. Je crois qu’il est devenu fou.

L’Éternel était assis sur le sol glacé, le regard vide, la tête penchée comme s’il écoutait quelqu’un. Sa fausse barbe en poils de chèvre était embroussaillée. Il faudrait peu d’effort pour qu’elle se détache, réalisa Tass avec inquiétude.

Les oubliettes du donjon étaient un dédale de couloirs creusés dans la roche et reliés à un poste de garde central desservi par un escalier en colimaçon menant au temple. Le poste de garde, tapissé de trousseaux de clés, était occupé par un gros hobgobelin qui mâchait une miche de pain en buvant sa cruche d’eau.

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