Margaret Weis - Dragons d'une aube de printemps

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Dragons d'une aube de printemps: краткое содержание, описание и аннотация

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Alors que s’est éteint le coeur de l’Étoile de Diamant, et avec lui celui de l’héroique Sturm, les compagnons poursuivent inlassablement leur quête. Mûris par les joies et les peines, ils voient se lever l’aube du jour où la vie et la mort joueront le dernier acte de la pièce. L’enjeu, c’est l’avenir du monde ! Ils ont tout fait pour se procurer les armes du destin ; mais ce qu'il leur faut surtout, c’est une foi aveugle en l’amitié. Car les dragons, menés par la terrible Dame Noire, ne sont plus qu’à un battement d’ailes du triomphe.

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Ils s’enfoncèrent en silence dans le dédale de ruelles. Au bout d’un moment, ils se trouvèrent en vue du palais du seigneur de Palanthas. Ses tours étaient reconnaissables de loin. Mais devant eux, tout était plongé dans l’ombre.

Tass collait son nez aux fenêtres des maisons devant lesquelles ils passaient. Bientôt, ils arrivèrent à un carrefour.

— Écoute, Flint, dit le kender, à l’évidence, toutes ces maisons sont vides.

— Abandonnées, souffla Flint en mettant la main sur le manche de sa hache.

— Il règne ici une atmosphère étrange, dit Tass en se rapprochant du nain. Je n’ai pas peur, tu le sais…

— Moi, si. Fichons le camp !

De chaque côté de la rue, les bâtiments semblaient en parfait état. Les Palanthiens devaient être si fiers de leur ville qu’ils entretenaient même les demeures et les boutiques inoccupées. Les rues étaient nettes et débarrassées des ordures, mais il n’y avait personne. Ce doit être un quartier prospère, songea le kender. Et en plein centre de la ville. Pourquoi tout le monde est-il parti ? Cet endroit me fait une drôle d’impression.

— Il n’y a pas un rat ! marmonna Flint en prenant le bras de Tass. Nous en avons assez vu comme ça, partons, maintenant.

— Allons, viens ! fit Tass en se dégageant.

Faisant fi de sa bizarre sensation, il continua son chemin. Il avait fait trois pas quand il s’aperçut qu’il était seul. Il fit volte-face, exaspéré. Flint, debout où il l’avait laissé, le regardait d’un air fâché.

— Je veux juste aller au bouquet d’arbres, là-bas, au bout de la rue, dit Tass en tendant le doigt. Regarde, un simple petit bosquet de chênes tout ce qu’il y a de banal. C’est peut-être un jardin ou un truc dans le genre. Nous pourrions y manger quelque chose…

— Je n’aime pas cet endroit ! décréta irrévocablement Flint. Il me rappelle… le Bois des Ombres, quand Raistlin a parlé aux fantômes.

— Il n’y a que toi comme fantôme ici ! railla Tass, décidé à taire que cet endroit lui rappelait la même chose. Il fait grand jour, nous sommes en plein centre d’une cité, pour l’amour de Reorx…

— Alors pourquoi gèle-t-on ?

— Parce que c’est l’hiver ! cria le kender en agitant les bras. Alors, tu viens ?

Il regarda autour de lui, effrayé de l’écho de ses paroles dans le silence.

Flint poussa un gros soupir. Sourcils froncés, il prit sa hache dans sa main et rejoignit le kender, l’œil aux aguets.

— Nous ne sommes pas en hiver, marmonna le nain entre ses dents, sauf ici.

— Le printemps n’arrivera pas avant quelques semaines, répliqua Tass, heureux de pouvoir discuter pour oublier le poids qu’il avait sur l’estomac.

Mais Flint n’avait aucune envie de se disputer. Mauvais signe. Au bout de la rue, les maisons faisaient place à un petit bois. Comme l’avait dit Tass, c’était un bosquet de chênes, mais certainement les plus hauts que le nain et le kender aient jamais vus sur Krynn.

Au fur et à mesure qu’ils approchaient, la sensation de geler s’accrut. Il faisait encore moins chaud que devant le Mur de Glace. Le pire, c’est qu’il ne faisait froid qu’ici, et c’était insensé ! Pourquoi pas dans le reste de la cité ? Le soleil brillait dans un ciel sans nuages.

Bientôt, leurs doigts s’engourdirent. Incapable de tenir plus longtemps sa hache, Flint la remit dans son dos. Tass claquait des dents et tremblait de tous ses membres. Ses oreilles en pointe étaient devenues insensibles.

— Partons d’ici, bégaya le nain, les lèvres violettes.

— Nous sommes à l’ombre des façades, dit Tass, allons au soleil, ça ira mieux.

— Rien sur Krynn ne peut nous protéger d’un froid pareil ! répliqua Flint en sautillant sur place.

— Nous n’avons que quelques pas à faire…, bégaya le kender en continuant d’avancer.

Mais Flint ne le suivit pas. La tête rentrée dans les épaules, il restait figé sur place.

Il faut rebrousser chemin, se dit Tass. Mais il en était incapable. La curiosité, première cause de mortalité chez les kenders, le poussait en avant.

Tass arriva à la lisière du bois de chênes. Là, le cœur lui manqua. Les kenders ne connaissaient pas la peur. Cela lui avait permis d’aller aussi loin. À présent, il était en proie à une terreur irraisonnée, dont il faisait l’expérience pour la première fois. Il en ignorait la cause, mais elle se trouvait dans le bois de chênes.

Ce ne sont que des arbres, se dit-il en tremblant. J’ai parlé à des spectres dans le Bois des Ombres. J’ai été confronté à trois ou quatre dragons. J’ai détruit un orbe draconien. Rien de plus normal que des chênes ! J’ai été emprisonné dans le château d’un magicien. J’ai vu un démon venu des Abysses. Là, ce ne sont que des arbres !

Pas à pas, Tass gagna la lisière du bosquet. Il ne s’aventura pas plus loin. Il avait devant lui les profondeurs du bois.

Le cœur battant à tout rompre, il fit volte-face et se mit à courir.

Voyant le kender revenir à toute allure, Flint pensa que la fin du monde était arrivée. Quelque chose d’abominable allait surgir de cet amas d’arbres inoffensifs. Il se retourna si vite qu’il glissa et s’étala sur le pavé. En passant, Tass l’attrapa par la ceinture et le releva. Tous deux dévalèrent la rue comme si le diable était à leurs trousses. Flint, qui entendait déjà le vacarme d’un monstre lancé à sa poursuite, n’osait pas se retourner. La vision de la créature à la gueule ouverte lui donnait des ailes. Ils atteignirent le bout de la rue.

Il faisait chaud, le soleil brillait.

Les deux fuyards entendirent le brouhaha montant des ruelles pleines de monde. Hors d’haleine, Flint s’arrêta et jeta un coup d’œil dans la rue qu’ils venaient de quitter. Elle était déserte.

— Qu’est-ce que c’était ? souffla-t-il.

Le kender était pâle comme un mort.

— Une tour…, bégaya Tass.

Flint ouvrit de grands yeux.

— Une tour ? répéta-t-il, incrédule. J’ai couru comme un dératé à m’éclater les poumons pour une tour ? Tu ne vas pas me dire qu’une tour te poursuivait ?

— Oh, non, admit le kender, elle se trouvait là, tout simplement. Mais je n’ai jamais vu une chose aussi horrible de ma vie, avoua-t-il gravement.

— Ce doit être la Tour des Sorciers, dit le seigneur de Palanthas à Laurana qui conversait avec lui dans la salle des cartes du palais. Rien d’étonnant que ton jeune ami ait été terrifié. Je suis surpris qu’il se soit risqué à aller si loin.

— C’est un kender, répondit Laurana en souriant.

— Ah bon, tout s’explique. Je dois dire à ce propos que j’ai pensé à quelque chose. Nous pourrions l’engager pour travailler aux abords de la Tour. Nous avons dû payer des fortunes pour envoyer des gens entretenir ce quartier. Mais je doute que les habitants de Palanthas se réjouissent de l’apparition d’un bataillon de kenders dans leur ville.

Les mains croisées dans le dos, Amothus, seigneur de Palanthas, arpentait la pièce en compagnie de Laurana, qui trébuchait sans cesse sur la longue tunique offerte par les Palanthiens. Ils avaient tenu à ce qu’elle la porte. C’était gentil de lui avoir donné une robe. Elle savait bien qu’ils avaient été horrifiés de voir une princesse du Qualinesti vêtue d’une armure, de surcroît cabossée et tachée de sang. Laurana n’avait pas le choix : il fallait qu’elle accepte de porter la robe. Si elle voulait qu’ils l’aident, elle ne pouvait se permettre d’offenser les Palanthiens. Dépouillée de son armure et de son épée, elle se sentait néanmoins fragile et sans défense.

C’était aussi à cause des généraux de l’armée palanthienne, les commandants temporaires des Chevaliers de Solamnie, et des notables, les conseillers au sénat, qu’elle se sentait en position de faiblesse. À chaque regard qu’ils posaient sur elle, elle réalisait qu’elle n’était pour eux qu’une femme imitant les soldats. Oui, elle s’était bien débrouillée. Elle avait joué à la guerre et elle avait gagné. À présent, retour aux fourneaux…

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